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les droits de l'homme humain:http://www. avaaz. org/fr/tibt_end_the_violence/27.phples droits de l'homme humain:http://www. avaaz. org/fr/tibt_end_the_violence/27.phphttp://www. avaaz. org/fr/tibt_end_the_violence/27.tibet is a symbol...just that, for a peace unity...nobody hate nobody here;....wanted to our brothers and sisters people of russia too, normal,.why not? HOPPING FREEDOM FOR ALL.simple,normal, in 2008,no?php unniversal proposition about real peace action..Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Article 2 Haut de page Hommes et femmes d'origines et d'âges différents1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.Article 3 Haut de page Illustration de l'article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Article 4 Haut de page Illustration de l'article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. Article 5 Haut de page Illustration de l'article 5 Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Article 6 Haut de page Illustration de l'article 6 Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique. Article 7 Haut de page Illustration de l'article 7 Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination. Article 8 Haut de page Illustration de l'article 8 Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi. Article 9 Haut de page Illustration de l'article 9 Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé. Article 10 Haut de page Assises criminelles, Haiti, Aquin Juillet 1996 MANUH/Antonio BRUNO Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Article 11 Haut de page Illustration de l'article 111. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis. Article 12 Haut de page Illustration de l'article 12 Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. Article 13 Haut de page Sahara Occidental, 2003. Panneaux indicateurs à Bir Lahlou. MINURSO/Evan Schneider1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Article 14 Haut de page Illustration de l'article 141. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays. 2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies. Article 15 Haut de page République Centrafricaine. 1998. Photo ONU/DPI EDS2071. Tout individu a droit à une nationalité.2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité. Article 16 Haut de page Bolivie, UN Photo 124138C1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat. Article 17 Haut de page Illustration de l'article 171. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété Article 18 Haut de page Photo ONU par John Isaac - NICA 76185 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. Article 19 Haut de page Côte d’Ivoire 2004. Radio des Nations Unies à Abidjan. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. Article 20 Haut de page Port-Prince 2005 – Une manifestation pacifique – Photo MINUSTAH /Sophia Paris1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association. Article 21 Haut de page Burundi, 2005. Photo ONU 66842 par Martine Perret1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. Article 22 Haut de page Illustration de l'article 22Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays. Article 23 Haut de page Burkina Faso, Photo ONU 152855C1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts. Burkina Faso, Photo ONU 152855C Article 24 Haut de page Illustration de l'article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. Article 25 Haut de page Côte d’Ivoire, 2005. Photo ONU NICA 32507 par Eskinder Debebe1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale. Iraq. UN Photo 187384 par P. Sudhakaran Article 26 Haut de page Pakistan. Photo ONU 1523901. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. Timor Oriental 2000. Photo ONU/DPI 203235C Article 27 Haut de page Côte d'Ivoire, 2005. Journée internationale de la paix. Photo UNOCI1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur. Article 28 Haut de page Illustration de l'article 28Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. Article 29 Haut de page Illustration de l'article 291. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies. Article 30 Haut de page Illustration de l'article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

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Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.Article 2 Haut de page Hommes et femmes d'origines et d'âges différents1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.Article 3 Haut de page Illustration de l'article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Article 4 Haut de page Illustration de l'article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. Article 5 Haut de page Illustration de l'article 5 Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Article 6 Haut de page Illustration de l'article 6 Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique. Article 7 Haut de page Illustration de l'article 7 Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination. Article 8 Haut de page Illustration de l'article 8 Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi. Article 9 Haut de page Illustration de l'article 9 Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé. Article 10 Haut de page Assises criminelles, Haiti, Aquin Juillet 1996 MANUH/Antonio BRUNO Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Article 11 Haut de page Illustration de l'article 111. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis. Article 12 Haut de page Illustration de l'article 12 Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. Article 13 Haut de page Sahara Occidental, 2003. Panneaux indicateurs à Bir Lahlou. MINURSO/Evan Schneider1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Article 14 Haut de page Illustration de l'article 141. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies. Article 15 Haut de page République Centrafricaine. 1998. Photo ONU/DPI EDS2071. Tout individu a droit à une nationalité.2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité. Article 16 Haut de page Bolivie, UN Photo 124138C1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux. 3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat. Article 17 Haut de page Illustration de l'article 171. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété Article 18 Haut de page Photo ONU par John Isaac - NICA 76185 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. Article 19 Haut de page Côte d’Ivoire 2004. Radio des Nations Unies à Abidjan. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. Article 20 Haut de page Port-Prince 2005 – Une manifestation pacifique – Photo MINUSTAH /Sophia Paris1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association. Article 21 Haut de page Burundi, 2005. Photo ONU 66842 par Martine Perret1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. Article 22 Haut de page Illustration de l'article 22Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays. Article 23 Haut de page Burkina Faso, Photo ONU 152855C1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts. Burkina Faso, Photo ONU 152855C Article 24 Haut de page Illustration de l'article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. Article 25 Haut de page Côte d’Ivoire, 2005. Photo ONU NICA 32507 par Eskinder Debebe1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale. Iraq. UN Photo 187384 par P. Sudhakaran Article 26 Haut de page Pakistan. Photo ONU 152390 1. Toute personne a droit à l'éducation.L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. Timor Oriental 2000. Photo ONU/DPI 203235C Article 27 Haut de page Côte d'Ivoire, 2005. Journée internationale de la paix. Photo UNOCI1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur. Article 28 Haut de page Illustration de l'article 28Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. Article 29 Haut de page Illustration de l'article 291. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies. Article 30 Haut de page Illustration de l'article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

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Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Article 2 Haut de page Hommes et femmes d'origines et d'âges différents1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.Article 3 Haut de page Illustration de l'article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Article 4 Haut de page Illustration de l'article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. Article 5 Haut de page Illustration de l'article 5 Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Article 6 Haut de page Illustration de l'article 6 Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique. Article 7 Haut de page Illustration de l'article 7 Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination. Article 8 Haut de page Illustration de l'article 8 Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi. Article 9 Haut de page Illustration de l'article 9 Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé. Article 10 Haut de page Assises criminelles, Haiti, Aquin Juillet 1996 MANUH/Antonio BRUNO Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Article 11 Haut de page Illustration de l'article 111. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis. Article 12 Haut de page Illustration de l'article 12 Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. Article 13 Haut de page Sahara Occidental, 2003. Panneaux indicateurs à Bir Lahlou. MINURSO/Evan Schneider1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Article 14 Haut de page Illustration de l'article 141. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies. Article 15 Haut de page République Centrafricaine. 1998. Photo ONU/DPI EDS2071. Tout individu a droit à une nationalité.2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité. Article 16 Haut de page Bolivie, UN Photo 124138C1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.Article 17 Haut de page Illustration de l'article 171. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété Article 18 Haut de page Photo ONU par John Isaac - NICA 76185 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. Article 19 Haut de page Côte d’Ivoire 2004. Radio des Nations Unies à Abidjan. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. Article 20 Haut de page Port-Prince 2005 – Une manifestation pacifique – Photo MINUSTAH /Sophia Paris1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association. Article 21 Haut de page Burundi, 2005. Photo ONU 66842 par Martine Perret1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. Article 22 Haut de page Illustration de l'article 22Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays. Article 23 Haut de page Burkina Faso, Photo ONU 152855C1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts. Burkina Faso, Photo ONU 152855C Article 24 Haut de page Illustration de l'article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. Article 25 Haut de page Côte d’Ivoire, 2005. Photo ONU NICA 32507 par Eskinder Debebe1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale. Iraq. UN Photo 187384 par P. Sudhakaran Article 26 Haut de page Pakistan. Photo ONU 1523901. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. Timor Oriental 2000. Photo ONU/DPI 203235C Article 27 Haut de page Côte d'Ivoire, 2005. Journée internationale de la paix. Photo UNOCI 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur. Article 28 Haut de page Illustration de l'article 28Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. Article 29 Haut de page Illustration de l'article 291. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies. Article 30 Haut de page Illustration de l'article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

Music:

world music Universal Declaration of Human Rights (other language versions) Adopted and proclaimed by General Assembly resolution 217 A (III) of 10 December 1948On December 10, 1948 the General Assembly of the United Nations adopted and proclaimed the Universal Declaration of Human Rights the full text of which appears in the following pages. Following this historic act the Assembly called upon all Member countries to publicize the text of the Declaration and "to cause it to be disseminated, displayed, read and expounded principally in schools and other educational institutions, without distinction based on the political status of countries or territories."PREAMBLEWhereas recognition of the inherent dignity and of the equal and inalienable rights of all members of the human family is the foundation of freedom, justice and peace in the world,Whereas disregard and contempt for human rights have resulted in barbarous acts which have outraged the conscience of mankind, and the advent of a world in which human beings shall enjoy freedom of speech and belief and freedom from fear and want has been proclaimed as the highest aspiration of the common people,Whereas it is essential, if man is not to be compelled to have recourse, as a last resort, to rebellion against tyranny and oppression, that human rights should be protected by the rule of law,Whereas it is essential to promote the development of friendly relations between nations,Whereas the peoples of the United Nations have in the Charter reaffirmed their faith in fundamental human rights, in the dignity and worth of the human person and in the equal rights of men and women and have determined to promote social progress and better standards of life in larger freedom,Whereas Member States have pledged themselves to achieve, in co-operation with the United Nations, the promotion of universal respect for and observance of human rights and fundamental freedoms,Whereas a common understanding of these rights and freedoms is of the greatest importance for the full realization of this pledge,Now, Therefore THE GENERAL ASSEMBLY proclaims THIS UNIVERSAL DECLARATION OF HUMAN RIGHTS as a common standard of achievement for all peoples and all nations, to the end that every individual and every organ of society, keeping this Declaration constantly in mind, shall strive by teaching and education to promote respect for these rights and freedoms and by progressive measures, national and international, to secure their universal and effective recognition and observance, both among the peoples of Member States themselves and among the peoples of territories under their jurisdiction.Article 1.All human beings are born free and equal in dignity and rights.They are endowed with reason and conscience and should act towards one another in a spirit of brotherhood.Article 2.Everyone is entitled to all the rights and freedoms set forth in this Declaration, without distinction of any kind, such as race, colour, sex, language, religion, political or other opinion, national or social origin, property, birth or other status. Furthermore, no distinction shall be made on the basis of the political, jurisdictional or international status of the country or territory to which a person belongs, whether it be independent, trust, non-self-governing or under any other limitation of sovereignty.Article 3.Everyone has the right to life, liberty and security of person.Article 4.No one shall be held in slavery or servitude; slavery and the slave trade shall be prohibited in all their forms.Article 5.No one shall be subjected to torture or to cruel, inhuman or degrading treatment or punishment.Article 6.Everyone has the right to recognition everywhere as a person before the law.Article 7.All are equal before the law and are entitled without any discrimination to equal protection of the law. All are entitled to equal protection against any discrimination in violation of this Declaration and against any incitement to such discrimination.Article 8.Everyone has the right to an effective remedy by the competent national tribunals for acts violating the fundamental rights granted him by the constitution or by law.Article 9.No one shall be subjected to arbitrary arrest, detention or exile.Article 10.Everyone is entitled in full equality to a fair and public hearing by an independent and impartial tribunal, in the determination of his rights and obligations and of any criminal charge against him.Article 11.(1) Everyone charged with a penal offence has the right to be presumed innocent until proved guilty according to law in a public trial at which he has had all the guarantees necessary for his defence.(2) No one shall be held guilty of any penal offence on account of any act or omission which did not constitute a penal offence, under national or international law, at the time when it was committed. Nor shall a heavier penalty be imposed than the one that was applicable at the time the penal offence was committed.Article 12.No one shall be subjected to arbitrary interference with his privacy, family, home or correspondence, nor to attacks upon his honour and reputation. Everyone has the right to the protection of the law against such interference or attacks.Article 13.(1) Everyone has the right to freedom of movement and residence within the borders of each state.(2) Everyone has the right to leave any country, including his own, and to return to his country.Article 14.(1) Everyone has the right to seek and to enjoy in other countries asylum from persecution.(2) This right may not be invoked in the case of prosecutions genuinely arising from non-political crimes or from acts contrary to the purposes and principles of the United Nations.Article 15.(1) Everyone has the right to a nationality.(2) No one shall be arbitrarily deprived of his nationality nor denied the right to change his nationality.Article 16.(1) Men and women of full age, without any limitation due to race, nationality or religion, have the right to marry and to found a family. They are entitled to equal rights as to marriage, during marriage and at its dissolution.(2) Marriage shall be entered into only with the free and full consent of the intending spouses.(3) The family is the natural and fundamental group unit of society and is entitled to protection by society and the State.Article 17.(1) Everyone has the right to own property alone as well as in association with others.(2) No one shall be arbitrarily deprived of his property.Article 18.Everyone has the right to freedom of thought, conscience and religion; this right includes freedom to change his religion or belief, and freedom, either alone or in community with others and in public or private, to manifest his religion or belief in teaching, practice, worship and observance.Article 19.Everyone has the right to freedom of opinion and expression; this right includes freedom to hold opinions without interference and to seek, receive and impart information and ideas through any media and regardless of frontiers.Article 20.(1) Everyone has the right to freedom of peaceful assembly and association.(2) No one may be compelled to belong to an association.Article 21.(1) Everyone has the right to take part in the government of his country, directly or through freely chosen representatives.(2) Everyone has the right of equal access to public service in his country.(3) The will of the people shall be the basis of the authority of government; this will shall be expressed in periodic and genuine elections which shall be by universal and equal suffrage and shall be held by secret vote or by equivalent free voting procedures.Article 22.Everyone, as a member of society, has the right to social security and is entitled to realization, through national effort and international co-operation and in accordance with the organization and resources of each State, of the economic, social and cultural rights indispensable for his dignity and the free development of his personality.Article 23.(1) Everyone has the right to work, to free choice of employment, to just and favourable conditions of work and to protection against unemployment.(2) Everyone, without any discrimination, has the right to equal pay for equal work.(3) Everyone who works has the right to just and favourable remuneration ensuring for himself and his family an existence worthy of human dignity, and supplemented, if necessary, by other means of social protection.(4) Everyone has the right to form and to join trade unions for the protection of his interests.Article 24.Everyone has the right to rest and leisure, including reasonable limitation of working hours and periodic holidays with pay.Article 25.(1) Everyone has the right to a standard of living adequate for the health and well-being of himself and of his family, including food, clothing, housing and medical care and necessary social services, and the right to security in the event of unemployment, sickness, disability, widowhood, old age or other lack of livelihood in circumstances beyond his control.(2) Motherhood and childhood are entitled to special care and assistance. All children, whether born in or out of wedlock, shall enjoy the same social protection.Article 26.(1) Everyone has the right to education. Education shall be free, at least in the elementary and fundamental stages. Elementary education shall be compulsory. Technical and professional education shall be made generally available and higher education shall be equally accessible to all on the basis of merit.(2) Education shall be directed to the full development of the human personality and to the strengthening of respect for human rights and fundamental freedoms. It shall promote understanding, tolerance and friendship among all nations, racial or religious groups, and shall further the activities of the United Nations for the maintenance of peace.(3) Parents have a prior right to choose the kind of education that shall be given to their children.Article 27.(1) Everyone has the right freely to participate in the cultural life of the community, to enjoy the arts and to share in scientific advancement and its benefits.(2) Everyone has the right to the protection of the moral and material interests resulting from any scientific, literary or artistic production of which he is the author.Article 28.Everyone is entitled to a social and international order in which the rights and freedoms set forth in this Declaration can be fully realized.Article 29.(1) Everyone has duties to the community in which alone the free and full development of his personality is possible.(2) In the exercise of his rights and freedoms, everyone shall be subject only to such limitations as are determined by law solely for the purpose of securing due recognition and respect for the rights and freedoms of others and of meeting the just requirements of morality, public order and the general welfare in a democratic society.(3) These rights and freedoms may in no case be exercised contrary to the purposes and principles of the United Nations.Article 30.Nothing in this Declaration may be interpreted as implying for any State, group or person any right to engage in any activity or to perform any act aimed at the destruction of any of the rights and freedoms set forth herein.

Movies:

documentary

Television:

humans right

Books:

humans right

Heroes:

humans rightPréambule Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. .. Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction. ............................................................ ................................... "Spanish - Te Amo* *English - I love you* *Arabic- Bahibak* *Somali - Waan ku jacaalahay* *Polish - Ja Kocham Ciebie* *Russian - Liubliu tebea* *French - Je T'aime* *Hindu - Main tumse pyaar karhti hoon* *Czech - Miluji Te* *Slovakian - Lu'Bim Ta* *Bulgarian-OBICHAM TE* *Italian - Ti Amo* *Ukrainian - Ya Tebe Kahayu* *German - Ish Libe Dish* *Chinese - Wo Ai Ni* *Greek - S'agapo* *Hawaian - Aloha Wau Ia Oi* *Lithuianian - Tav Myliu* *Korean - Sa Rang Hae Yo* *Japanese - Ai Shi Te Ru* *Romanian - Te Ubesec* *Turkish - Seni Seviyorum* *Bosnian - Volim Te* *Albanian - Te Dua* *Filipino - Mahal Kita* *Swahili - Nakupenda* *Bengali - Ami tomake bhalo bhashi*abolish sad dead punishment,everywhereDocument - PEINE DE MORT.Ratification des traités internationaux relatifs à l’abolition de la peine de mort (au 1er janvier 2006) .. -- AI metadata --Ratification des traités internationauxrelatifs à l’abolition de la peine de mort(au 1er janvier 2006)AMNESTY INTERNATIONALDOCUMENT PUBLICIndex AI : ACT 50/003/2006ÉFAILondres, avril 2006La communauté internationale a adopté quatre traités prévoyant l’abolition de la peine de mort ; l’un a une portée mondiale, les trois autres sont régionaux. ............................................................ ........................................Les paragraphes ci-dessous décrivent brièvement ces quatre traités et donnent la liste des États partiesainsi que des pays ayant signé, mais non ratifiéces traités. Un État devient partie à un traité soit par adhésionsoit par ratification.En le signant,un État indique qu’il a l’intention de devenir partie à ce traité ultérieurement. Les États sont tenus par le droit international de respecter les dispositions des traités auxquels ils sont parties et de ne rien faire qui aille à l’encontre de l’objet et du but des traités qu’ils ont signés.Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mortAdopté par l’Assemblée générale des Nations unies en 1989, il a une portée universelle. Il prévoit l’abolition totale de la peine capitale, mais autorise les États parties à appliquer ce châtiment en temps de guerre s’ils ont formulé une réserve en ce sens lors de la ratification ou de l’adhésion. Tout État partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques peut devenir partie au Protocole.États parties : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Canada, Cap-Vert, Chypre, Colombie, Costa Rica, Croatie, Danemark, Djibouti, Équateur, Espagne, Estonie, Finlande, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Libéria, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Monaco, Mozambique, Namibie, Népal, Norvège, Nouvelle-Zélande, Panamá, Paraguay, Pays-Bas, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Marin, Serbie-et-Monténégro, Seychelles, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Timor-Leste, Turkménistan, Uruguay, Vénézuéla (total : 56). ............................................................ ....................États qui ont signé mais pas ratifié : Andorre, Chili, Guinée-Bissau, Honduras, Nicaragua, Pologne, São Tomé-et-Principe, Turquie (total : 8).Protocole à la Convention américaine relative aux droits de l’homme, traitant de l’abolition de la peine de mortAdopté par l’Assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA) en 1990, il prévoit l’abolition totale de la peine de mort, mais autorise les États parties à maintenir ce châtiment en temps de guerre s’ils ont formulé une réserve en ce sens au moment de la ratification ou de l’adhésion. Tout État partie à la Convention américaine relative aux droits de l’homme peut devenir partie au Protocole.États parties : Brésil, Costa Rica, Équateur, Nicaragua, Panamá, Paraguay, Uruguay, Vénézuéla (total : 8).États qui ont signé mais pas ratifié : Chili (total : 1).Protocole n°6 à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales concernant l’abolition de la peine de mortAdopté par le Conseil de l’Europe en 1982, il prévoit l’abolition de la peine de mort en temps de paix. Les États parties peuvent maintenir la peine capitale pour des actes commis «en temps de guerre ou de danger imminent de guerre». Tout État partie à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (également appelée Convention européenne des droits de l’homme) peut devenir partie au Protocole.http://a730.ac-images.myspacecdn.com/images01/77/m _d1f28239cfe217a6ca3e9cd22d27dad1.jpg États parties : Albanie, Allemagne, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Marin, Serbie-et-Monténégro, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine (total : 45)États qui ont signé mais pas ratifié : Fédération de Russie (total : 1).Protocole n°13 à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, relatif à l’abolition de la peine de mort en toutes circonstancesAdopté par le Conseil de l’Europe en 2002, il prévoit l’abolition de la peine capitale en toutes circonstances, y compris en temps de guerre ou de danger imminent de guerre.Tout État partie à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (également appelée Convention européenne des droits de l’homme) peut devenir partie au Protocole.États parties :Allemagne,Andorre, Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Liechtenstein, Lituanie, Macédoine, Malte, Monaco, Norvège, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Marin, Serbie-et-Monténégro, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Ukraine (total : 33)États qui ont signé mais pas ratifié : Albanie, Espagne, France, Italie, Lettonie, Luxembourg, Moldavie, Pays-Bas, Pologne, Turquie (total : 10).

You are The Magician

Skill, wisdom, adaptation. Craft, cunning, depending on dignity.

Eleoquent and charismatic both verbally and in writing, you are clever, witty, inventive and persuasive.

The Magician is the male power of creation, creation by willpower and desire. In that ancient sense, it is the ability to make things so just by speaking them aloud. Reflecting this is the fact that the Magician is represented by Mercury. He represents the gift of tongues, a smooth talker, a salesman. Also clever with the slight of hand and a medicine man - either a real doctor or someone trying to sell you snake oil.

What Tarot Card are You?
Take the Test to Find Out.


Your Aura is Violet
Idealistic and thoughtful, you have the mind and ideas to change the world.
And you have the charisma of a great leader, even if you don't always use it!
The purpose of your life: saying truths that other people dare not say
Famous purples include: Mahatma Gandhi, Martin Luther King, Jr., Susan B. Anthony
Careers for you to try: Political Activist, Inventor, Life Coach What Color Is Your Aura?
Your Dominant Intelligence is Linguistic Intelligence
You are excellent with words and language. You explain yourself well.
An elegant speaker, you can converse well with anyone on the fly.
You are also good at remembering information and convincing someone of your point of view.
A master of creative phrasing and unique words, you enjoy expanding your vocabulary.
You would make a fantastic poet, journalist, writer, teacher, lawyer, politician, or translator. What Kind of Intelligence Do You Have?
You Are: 50% Dog, 50% Cat
You are a nice blend of cat and dog.
You're playful but not too needy. And you're friendly but careful.
And while you have your moody moments, you're too happy to stay upset for long. Are You More Cat or Dog?
Your Personality is Somewhat Rare (ENFP)
Your personality type is enthusiastic, giving, cautious, and loyal.
Only about 8% of all people have your personality, including 9% of all women and 6% of all men
You are Extroverted, Intuitive, Feeling, and Perceiving. How Rare Is Your Personality?
Your Mind is Green
Of all the mind types, yours has the most balance.
You are able to see all sides to most problems and are a good problem solver.
You need time to work out your thoughts, but you don't get stuck in bad thinking patterns.
You tend to spend a lot of time thinking about the future, philosophy, and relationships (both personal and intellectual). What Color Is Your Mind?pensons bucolique,,,ok-dac'!!.........and..Baruch Spinoza..., / Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, Rechercher Baruch Spinoza Philosophe Occidental Époque moderne Portrait de 1665 tiré de la Herzog-August-Bibliothek Portrait de 1665 tiré de la Herzog-August-Bibliothek Naissance : 24 novembre 1632 (Amsterdam) Décès : 21 février 1677 (La Haye) École/tradition : Rationalisme, Panthéisme, Eudémonisme Principaux intérêts : Ontologie, Éthique, Politique Idées remarquables : Monisme, Assimilation de Dieu à la Nature, Déterminisme, Égalité de l'Étendue et de la Pensée Influencé par : Moïse Maïmonide, Giordano Bruno, Machiavel, Descartes, Hobbes A influencé : Diderot, Schelling, Hegel, Marx, Schopenhauer, Nietzsche, Bergson, Michel Henry, Deleuze, NegriBaruch de Spinoza (né le 24 novembre 1632, Amsterdam, Pays-Bas - mort le 21 février 1677, La Haye) est un philosophe qui eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs. Issu d'une famille marrane, il fut un héritier critique du cartésianisme et prit ses distances vis-à-vis de toute pratique religieuse, mais non de la réflexion théologique grâce à ses nombreux contacts interreligieux. Après sa mort, le spinozisme, condamné en tant que doctrine athée, eut une influence durable. Deleuze l'appelait le « Prince des philosophes », tandis que Nietzsche s'inspira explicitement de son refus de la téléologie. Certains psychanalystes le tiennent pour le philosophe ayant le plus ouvert la voie à Freud. Sans doute était-il pour Lacan le plus grand.portugais: Bento de Espinosa ; latin : Benedictus [Benoît] de Spinoza ; hébreu : ברוך שפינוזה Sommaire [masquer]* 1 Biographie o 1.1 Les origines o 1.2 L'exclusion o 1.3 La construction de l'œuvre * 2 Philosophie o 2.1 L'ontologie o 2.2 L'Éthique o 2.3 Théorie de la connaissance + 2.3.1 Les degrés dans la connaissance # 2.3.1.1 Dans le Traité de la réforme de l'entendement # 2.3.1.2 Dans le Court Traité # 2.3.1.3 Dans l'Éthique + 2.3.2 La vérité o 2.4 Métaphysique + 2.4.1 La substance + 2.4.2 Le conatus o 2.5 Éthique o 2.6 Philosophie de la religion * 3 Le théologico-politique : religion et politique * 4 Notes * 5 Sources * 6 Œuvres * 7 Bibliographie o 7.1 Bibliographie sur Spinoza o 7.2 Bibliographie des œuvres de Spinoza * 8 Voir aussi o 8.1 Articles connexes o 8.2 Liens externes + 8.2.1 Œuvres en ligne + 8.2.2 Articles, cours, études + 8.2.3 Glossaires + 8.2.4 AnnuairesBiographie [modifier]Les origines [modifier]Baruch Spinoza naît à Amsterdam, le 24 novembre 1632, dans une famille juive d'origine portugaise. « Baruch » signifie « béni » en hébreu, d'où le prénom Benoît. A cette époque, la communauté juive portugaise d'Amsterdam est essentiellement composée de marranes (juifs espagnols et portugais convertis au christianisme) ayant fui l'Inquisition et le climat d'intolérance envers les convertis. Loin de l'Espagne, la plupart d'entre eux reviennent à leur premier culte et sont parfaitement tolérés et insérés dans la société néerlandaise. Il faut également noter que si le portugais constitue pour cette communauté la langue de la vie courante, l'espagnol domine ce qui a trait à la culture. Le néerlandais est la langue d'échange avec les concitoyens non juifs. Enfin, pour Spinoza, c'est le latin qui sera la langue de l'expression écrite.Spinoza fréquente l'école de sa communauté, Talmud Torah, acquérant une parfaite maîtrise de l'hébreu et de la culture rabbinique. Sous la conduite de Rabbi Mortera[1], il approfondit sa connaissance de la Loi écrite et accède aux commentaires médiévaux de la Torah (Rachi, Ibn Ezra) ainsi qu'à la philosophie juive (Maïmonide)[2]. A la mort de son père, en 1654, il reprend l'entreprise familiale avec son frère Gabriel. Après son exclusion de la communauté juive, il gagne sa vie en taillant des lentilles optiques pour lunettes et microscopes, domaine dans lequel il acquiert une certaine renommée.L'exclusion [modifier]Les juifs portugais d'Amsterdam - baignant dans l'ambiance tolérante des Provinces Unies - ne constituent pas une communauté fermée. Pourtant, le herem (décision d'exclusion) qui, le 27 juillet 1656, maudit Spinoza, pour cause d'hérésie, est particulièrement violent[3] et, chose rare, définitif. Peu de temps auparavant, un homme aurait même tenté de poignarder Spinoza, qui blessé, aurait conservé le manteau troué par la lame pour toujours se rappeler que la passion religieuse mène à la folie. Si le fait n'est pas complètement certain[4], il fait partie de la légende du philosophe.L'exclusion de Spinoza n'est pas la première crise traversée par la communauté. Quelques années plus tôt, Uriel da Costa en avait déjà défié ses autorités[5]. Juan de Prado, ami de Spinoza, est à son tour exclu de la communauté en 1657.Il est difficile de savoir avec exactitude quels propos sanctionne le herem[6], car aucun document ne fait état de la pensée de Spinoza à ce moment précis. On sait cependant qu'à cette époque il fréquente l'école du libertin Franciscus van den Enden (peut-être dès son ouverture en 1652), où il apprend le latin, découvre l'Antiquité (notamment Terence) et les grands penseurs des XVIe et XVIIe siècles, comme Hobbes, Bacon, Grotius, Machiavel. Il côtoie des hétérodoxes de toutes confessions (notamment des collégiants, des érudits lecteurs de Descartes, dont la philosophie exerce sur lui une influence profonde. Il est probable qu'il professe dès cette époque qu'il n'y a de Dieu que philosophique, que la loi juive n'est pas d'origine divine, et qu'il est nécessaire d'en chercher une meilleure - propos rapportés à l'Inquisition en 1659 par deux espagnols ayant rencontré Spinoza et Juan de Prado lors d'un séjour à Amsterdam. Quoi qu'il en soit, Spinoza semble accueillir sans déplaisir cette occasion de s'affranchir d'une communauté dont il ne partage plus les croyances. On ne possède en effet aucune trace d'un quelconque acte de repentance destiné à renouer avec elle[7].La construction de l'œuvre [modifier]Vers 1660-1661, Spinoza s'installe à Rijnsburg, centre intellectuel des collégiants (hétérodoxes protestants). C'est là qu'il reçoit la visite d'Henry Oldenburg, secrétaire de la Royal Society, avec lequel il échange une longue et riche correspondance. En 1663, il quitte Rijnsburg pour Voorburg et commence à enseigner à un élève, Casearius, la doctrine de Descartes. De ces cours, il tire Les principes de la philosophie de Descartes, dont la publication donne lieu à une correspondance centrée sur le problème du mal, avec Willem van Blijenberg, un marchand calviniste qui produira ensuite des réfutations de l'Éthique et du Traité théologico-politique. Il est probable que la rédaction de deux ouvrages ait précédé la publication des Principes : le Traité de la réforme de l'entendement (inachevé et publié avec les œuvres posthumes) et le Court traité (publié seulement au XIXe siècle).Dans les années 1660, Spinoza est de plus en plus fréquemment attaqué comme athée. Si aucun procès ne lui est intenté, contrairement à d'autres de ses contemporains, c'est probablement parce qu'il écrit en latin et non en néerlandais. Dans ce contexte de tensions, il interrompt l'écriture de l'Éthique pour rédiger le Traité théologico-politique, dans lequel il défend la liberté de philosopher et conteste l'accusation d'athéisme. L'ouvrage paraît en 1670, sous couvert d'anonymat, et avec un faux lieu d'édition. Il suscite de vives polémiques, y compris chez des esprits ouverts, comme Leibniz, ou chez des hommes que Spinoza rencontre occasionnellement en privé, comme l'entourage calviniste de Louis II de Bourbon-Condé. Pour ceux-ci, il convient de distinguer la nouvelle philosophie (Descartes, Hobbes) de la réflexion plus radicale de Spinoza. Quant aux autorités religieuses, elles condamnent unanimement l'ouvrage. En avril 1671, sur requête des synodes provinciaux, la Cour de Hollande juge qu'une ordonnance doit être prise pour interdire la diffusion du Traité et d'autres œuvres jugées blasphématoires, comme le Léviathan de Hobbes. Elle demande également que des poursuites soient engagées contre les auteurs et autres responsables de la publication des ouvrages. Les États de Hollande rechignent néanmoins à suivre la décision de la cour et à interdire des œuvres écrites en latin. Ce n'est qu'en 1674, après la chute de de Witt, que les livres visés seront effectivement interdits par les autorités séculières.Le contexte politique, avec l'invasion française, devient moins favorable encore pour Spinoza. La mainmise de Guillaume d'Orange sur les Provinces Unies met fin à une période de libéralisme quasi républicain. Après l'assassinat des frères de Witt (1672), l'indignation de Spinoza est telle qu'il souhaite afficher dans la rue un placard contre les assassins ("Ultimi Barbarorum", les derniers des barbares), ce dont l'aurait dissuadé son logeur. Cependant, le philosophe, qui a abandonné Voorburg pour La Haye vers 1670, ne quitte pas le pays. Ainsi refuse-t-il en 1673, par souci d'indépendance, l'invitation de l'Electeur palatin qui proposait de l'accueillir à l'Université d'Heidelberg.En 1675, Spinoza tente de publier l'Éthique - reculant devant les risques encourus - et commence à rédiger le Traité politique. Sa pensée audacieuse lui vaut la visite d'admirateurs ou de personnalités comme Leibniz. Il meurt deux ans plus tard, le 21 février 1677. Malgré son image d'ascète isolé, il n'a jamais cessé d'être au sein d'un réseau d'amis et de correspondants, qui contredisent au moins partiellement sa réputation de solitaire. Ce sont eux, en particulier le médecin Ludovic Meyer, qui publient ses œuvres posthumes : l'Éthique, la plus importante, et trois traités inachevés (Traité de la réforme de l'entendement, le Traité politique et l'Abrégé de grammaire hébraïque).Philosophie [modifier]L'ontologie [modifier]Dieu est la Nature, la Substance unique et infinie. Seule la substance a la puissance d'exister et d'agir par elle-même. Tout ce qui est fini, en revanche, existe en et par autre chose, par quoi il est également conçu (définition du mode).La substance a une infinité d'attributs (en première approximation, un attribut est un mode d'expression, une manière d'être perçu), dont deux seuls nous sont accessibles : la pensée et l' étendue. Toute chose singulière, finie, est un mode, c'est-à-dire quelque chose qui est en même temps une partie du tout et un effet de la substance. Tout mode a donc deux aspects. D'un côté le mode n'est qu'une partie déterminée, engagée dans des relations extérieures avec tous les autres modes. Mais d'un autre côté, tout mode exprime d'une façon précise l'essence et l'existence absolue de Dieu; c'est en ce sens que le mode est une affection de la substance.Le difficile est de comprendre que toute chose appartient simultanément à tous les attributs (infinis) de Dieu.Par exemple une pierre, c'est un corps physique dans l'espace, mais aussi une idée, l'idée de pierre (et autre chose encore que nous ignorons). Un individu est un rapport de mouvement et de repos. Par exemple une cellule, un organe, un organisme vivant, une société, un système solaire, etc. Il y a donc des individus imbriqués. L'individu suprême est la Nature entière, qui ne change pas (son rapport de mouvement et de repos est donné par les lois de la physique : ces lois ne changent jamais). A chaque individu, c'est-à-dire à chaque chose, correspond une idée. Or l'esprit d'une chose n'est autre que l'idée de cette chose. L'esprit de Socrate, c'est l'idée du corps de Socrate. Donc toute chose a un esprit : c'est l'animisme de Spinoza. Mais il y a une hiérarchie entre les esprits : un esprit est d'autant plus riche qu'il est l'idée d'un corps doté d'un grand nombre d'aptitudes à être affecté et à agir. C'est pour cela que l'esprit de l'homme est plus riche que l'esprit de la grenouille ou de la pierre. Autre conséquence : ayant l'idée de mon corps (étant l'idée de mon corps), j'ai l'idée de toutes les affections (modifications) de ce corps, donc des choses qui affectent ce corps (par exemple le Soleil que je vois), ou plus exactement de la modification que le Soleil provoque en moi. C'est pourquoi notre sensation d'une chose révèle davantage la nature de notre organisme que celle de la chose "en soi".L'essence de chaque chose est un effort (conatus, désir) de persévérer dans son être (de la même manière que la pierre persévère dans son mouvement ou l'être humain dans la vie). Cela peut se comprendre en un sens statique (persévérer dans son état) ou en un sens dynamique (accroître sa puissance) qui est sans doute plus pertinent. Chaque chose (mode, partie) peut être affectée par les autres. Parmi ces affections, certaines modifient notre puissance d'agir. On parle alors d'affect. Si cet affect accroît notre puissance, il se manifeste comme joie, plaisir, amour, gaieté, etc. S'il la diminue, il est ressenti comme tristesse, douleur, haine, pitié, etc. Autrement dit, toute joie est le sentiment qui accompagne l'accroissement de notre puissance, tandis que toute souffrance est le sentiment qui accompagne son déclin. Puisque toute chose s'efforce de persévérer dans son être, il n'y a pas de pulsion de mort : la mort vient toujours de l'extérieur, par définition.L'Éthique [modifier]L'éthique de Spinoza consiste à chercher la puissance, comme cela nous est naturel. Plus exactement, puisque toute chose cherche cela de toute façon, il s'agit d'en prendre conscience afin de mieux s'y employer. Le moyen d'y parvenir réside essentiellement dans la raison et dans l'amour de Dieu, c'est-à-dire de la Nature. Par définition, toute action est une idée complète qui procède de l'entendement, tandis que toute passion est une idée incomplète qui procède de l'imagination. C'est pourquoi il suffit de prendre conscience d'une passion pour qu'elle devienne une action. Il y a des passions qui augmentent notre puissance d'agir (par exemple, si on me guérit), mais en revanche toutes les actions augmentent notre puissance d'agir (cf. ci-dessus : le mal vient toujours de l'extérieur). Le but de l'éthique est donc de devenir actif, i.e. d'utiliser notre entendement plutôt que l'imagination. De plus notre entendement est éternel, tandis que la partie de notre esprit qui relève de l'imagination (idées incomplètes, liées à l'existence empirique des choses) périt avec le corps.Ajoutons que pour Spinoza le mal n'existe pas véritablement : comme l'erreur, dont il procède, il n'est rien de "positif", c'est-à-dire qu'il est un pur manque de puissance entre l'être et un idéal abstrait que nous plaquons sur lui. Il n'y a pas de mal à proprement parler, il n'y a que de la faiblesse. Il n'y a pas d'erreur à proprement parler, il n'y a que des idées incomplètes.Théorie de la connaissance [modifier]La philosophie spéculative de Spinoza tente d'être déductive. Elle est écrite more geometrico c'est-à-dire en suivant l'ordre « géométrique » : axiomes et postulats, puis définitions, et enfin démonstrations. Elle est développée selon des enchaînements logiques rigoureusement déduits à partir de définitions, sur le modèle des mathématiques. Or, ce choix n’est pas arbitraire : il est le résultat d’une véritable réflexion sur l’essence de la connaissance. Il faut donc commencer par exposer l’idée de la connaissance en général dans sa philosophie, idée dont nous trouvons des éléments avant tout dans le Tractatus de intellectus amendatione (souvent traduit par Traité de la réforme de l’entendement ; retraduit par Bernard Pautrat sous le titre plus littéral de Traité de l'amendement de l'intellect).Les degrés dans la connaissance [modifier]À trois reprises dans son œuvre, Spinoza élabore une typologie des modes de connaissance :* dans le Traité de la réforme de l'entendement, §10-16 ; * dans le Court Traité, livre II, chapitre 1 ; * dans l'Éthique, partie II, proposition 40, scolie 2.Les trois présentations sont différentes : elles ne contiennent pas toujours les mêmes modes de connaissance, et pas toujours dans le même ordre. Mais derrière ces différences, il se présente certaines constantes.Dans le Traité de la réforme de l'entendement [modifier]Dans le Traité de la réforme de l'entendement, Spinoza distingue plusieurs espèces de perception :« À y regarder de près, tous nos modes de perception peuvent se ramener à quatre approches complémentaires :I. Il y a une connaissance par ouï-dire, c'est à dire : librement identifiée et qualifiée par chacun. II. Il y a une perception dîte "empirique", par laquelle, éprouvant une sensation ou un sentiment communément partagés par d'autres individus, nous le fixons comme "acquis". Cette perception n'est pas élaborée par notre entendement, mais elle est validée dans la mesure ou aucun fait contradictoire ne lui paraît opposable. III. Il y a une perception dîte "déductive", qui consiste à conclure qu'un fait observé s'est produit de manière cohérente et rationnelle. Le raisonnement nous mène à clarifier un principe, mais pas l'origine de ce dernier. IV. Enfin il y a une perception dîte "essentielle" ou "élémentaire", en vertu de laquelle nous saisissons l'essence même de la chose perçue. Percevoir cette chose revient donc, ici, à en percevoir l'essence ou principe premier.»En comparant certaines formes de perceptions, on peut se faire une idée plus précise de ce qu'est le quatrième mode de perception.La perception par ouï-dire (I) est la forme la plus incertaine de perception : par exemple, nous considérons quotidiennement que nous connaissons notre date de naissance, même si nous n'étions pas là pour vérifier.La simple expérience (II), telle qu’elle se présente à nous, se présente d’une manière hasardeuse et involontaire. Cette expérience ne nous donne pas de connaissance vraie : elle nous donne des éléments particuliers dans le temps et l’espace, éléments qui s’impriment dans la conscience et s’y maintiennent uniquement lorsqu’ils n’ont pas été contredits par d’autres expériences. Sinon, nous sommes dans le doute. Ces expériences ne peuvent nous offrir aucune certitude. Elle est nommée par Spinoza experientia vaga. C’est une simple énumération de cas, énumération qui n’a rien de rationnel, car elle n'est ni un principe (IV), ni déductible d'un principe (III); elle ne peut par conséquent être tenue sérieusement pour vraie.Ces deux premiers modes de perception ont en commun d'être irrationnels, quoique utiles pour la conduite des affaires quotidiennes de la vie. La marque de leur irrationalité est l'incertitude où ils nous plongent, si on les suit. Il faut donc, autant que possible, qu'ils ne jouent pas un rôle déterminant dans la construction de la connaissance. C'est pourquoi aussi, l'Éthique regroupera ces deux premiers modes de perception en un seul « genre de connaissance » qu'il nommera « opinion » ou « imagination ».La connaissance rationnelle (III) a de tout autres procédures : loin d’isoler les phénomènes, elle les relie dans un enchaînement cohérent, selon l'ordre déductif. C'est ce que Descartes appelait des « chaînes de raisons » (Cf. Discours de la méthode, II) ou encore déduction. Mais pour ainsi dire, à quoi accrocher le premier maillon de la chaîne des raisons ? Si on le laisse flottant, c'est la porte ouverte à la régression à l'infini, que Spinoza refuse, comme Aristote dans La Métaphysique (« Il faut bien s'arrêter quelque part ! »). Si on l'attache à un autre maillon de la chaîne déjà construite, on forme une boucle logique (petitio principii), autrement dit, une contradiction. Dès lors, pour que la connaissance formée par la chaîne des raisons soit vraie (et plus seulement cohérente), il faut la faire dépendre d'une idée vraie donnée, qui en formera le principe.Le troisième mode de perception est une façon de conserver et transmettre la vérité du point de départ (principe), mais pas de la produire. Voilà qui nous amène à la nécessité du quatrième mode.Il s'agit d'une connaissance intuitive (IV). Comme le dit Spinoza lui-même : « habemus ideam veram » (« nous avons une idée vraie », Traité de la réforme de l'entendement, §33). Cette idée vraie est celle de Dieu, qui est en soi et peut être conçu par soi (définition de la substance en Éthique, I, 3). C'est là le point de départ absolu nécessaire à toute connaissance adéquate, la vérité originaire, qui est « norme d'elle-même et du faux » (Éthique, II, 43).Après le Traité de la réforme de l'entendement, les degrés de la connaissance, devenus les « genres de connaissance » passeront du nombre de 4 à celui de 3.Gilles Deleuze, dans ses cours sur Spinoza, utilise trois exemples qui illustrent les trois genres de connaissance présents dans l'Éthique, chacun correspondant à un genre de vie à part entière :* La connaissance du premier genre est empirique : je barbote dans l'eau, mon corps subit les vagues et l'eau. * La connaissance du second genre est empirique et rationnelle : je sais nager, au sens où je sais composer mes rapports avec les rapports de la vague, avec l'élément eau. * Le troisième genre est purement rationnel : je connais les essences dont dépendent les rapports, je sais ce que sont l'eau, l'onde, la vague, le principe d'Archimède, leurs causes, etc.Gilles Deleuze précise par ailleurs que les mathématiques sont la formalisation du second genre.Dans le Court Traité [modifier]Court Traité, livre II, chapitre 1.Dans l'Éthique [modifier]Éthique, partie II, proposition 40, scolie 2.La vérité [modifier]La vérité de cette connaissance n’est pas pour Spinoza un élément extérieur, ou une concordance avec les choses, selon une définition classique ; la vérité est la marque d’elle-même, elle est par elle-même claire et évidente : la vérité s’éclaire elle-même et éclaire l’erreur.« [...] d'où il suit encore évidemment qu'il suffit pour reconnaître la certitude de la vérité, d'avoir l'idée vraie de l'objet, et qu'il n'est besoin d'aucun autre signe. »Ce sera alors par une logique rigoureuse que nous serons conduits à la certitude de la vérité.« Mais puisque l'homme n'a besoin d'aucun signe pour reconnaître la vérité, et qu'il lui suffit de posséder les essences objectives des choses, ou, ce qui revient au même, les idées, pour bannir le doute loin de lui, il s'ensuit que la vraie méthode ne consiste pas à rechercher le signe de la vérité, les idées une fois acquises, mais que la vraie méthode enseigne dans quel ordre nous devons chercher la vérité elle-même, ou les essences objectives des choses, ou les idées, toutes expressions synonymes. »C’est sur la base d’un tel critère que nous pouvons découvrir la raison éternelle des choses, car, pour Spinoza, les normes de notre pensée sont identiques à celles des choses : à l’ordre subjectif de nos pensées répond l’ordre objectif de la nature. Entre les objets réels que nous pensons et nos pensées, il y a ainsi une identité de rapports.Métaphysique [modifier]La substance [modifier]Dans l'Éthique, Spinoza débute son exposé déductif par la définition de la substance. La substance est conçue comme cause d'elle-même (causa sui) suivant le principe de causalité :« J’entends par cause de soi ce dont l’essence enveloppe l’existence, ou ce dont la nature ne peut être conçue que comme existante. »Ceci doit permettre de rendre la connaissance possible. En effet, d'une part, sans le principe de causalité, la connaissance serait impossible, et, d'autre part, sans cause première la connaissance ne serait jamais complète. Ainsi, dès le départ, Spinoza, en affirmant l'existence nécessaire d'une substance cause d'elle-même, pose que non seulement la connaissance est possible, mais en outre que cette connaissance de la nature des choses peut être absolument complète.L'existence de cette substance est une réalité objective et nécessaire. Cette substance est unique, incréée, incorruptible, absolument simple et sans limitation. Tous les phénomènes sont des attributs ou des propriétés de cette substance, et ils n'ont qu'une existence conditionnelle qui dépend de la seule réalité vraie, être per se qu'est cette substance. Par là est congédié le dualisme cartésien.La substance est pour Spinoza aussi bien Dieu que la nature dont Spinoza fait des synonymes : tout ce qui est, est en Dieu et ne peut subsister sans lui ; il n'existe rien en dehors de lui. Dieu est la cause immanente de tout ce qui existe : il contient ce qu'il produit et est dans tout. En tant qu'il crée, Dieu est la natura naturans, la natura naturata étant constituée de l'ensemble des phénomènes individuels. Dieu ne contient aucune différence, ni temporelle ni spatiale. Tout ce qui découle de sa nature est nécessaire, et cette nécessité est sa liberté.Le conatus [modifier]Le conatus est l'effort que fait chaque être pour persévérer dans son existence et affirmer sa puissance, en résistance aux autres individus qui composent la vie. La vie éthique est celle qui a pour souci d'exploiter de manière optimale les ressources de son propre être, c'est-à-dire la complexité de son corps et de son intellect. Cette vie doit donc affirmer un désir primordial de vivre, tout en sachant que ce désir qui la définit intrinsèquement se trouve modifié par la relation aux autres êtres, aux autres hommes. Le conatus modifié par les relations sociales perd de sa puissance dans la mesure où il cherche à s'accomplir selon des modèles qui ne correspondent pas à sa nature, c'est ce que Spinoza appelle l'imagination dans la proposition 17 de la seconde partie.Éthique [modifier]Le but fondamental de la philosophie chez Spinoza est la constitution d’une authentique éthique du bonheur et de la liberté. La métaphysique et la théorie de la connaissance ne sont que des éléments propédeutiques et subordonnés à cette entreprise.Philosophie de la religion [modifier]Il est parmi les premiers à s'atteler à une exégèse rationaliste de la Bible qui l'amène à formuler la distinction entre le croire et le savoir. Identifiant Dieu à la Nature, Spinoza sera panthéiste, ou plutôt, athée, selon les lectures utilisant la formule Deus sive Natura pour justifier cette lecture. Comme l'expose Althusser, ainsi que Negri et Deleuze, Spinoza oppose à la conception transcendante du divin une philosophie matérialiste de l'immanence : Dieu n'est pas extérieur au monde, mais immanent à la Nature, il est la Nature. De même, l'homme et la société ne sont pas extérieurs à la nature: il ne faut pas concevoir l'homme comme un "empire dans un empire".Le théologico-politique : religion et politique [modifier]Dans le Traité Théologico-Politique, œuvre majeure publiée de son vivant, il montre combien nombre d'assertions théologiques des églises et religions, sont en fait des prises de positions politiques qui n'ont rien à voir avec le texte biblique. Il s'appuie sur les écrits de Abraham ibn Ezra[8] et reprend intégralement la lecture de la Bible, pour laquelle il propose une nouvelle méthode de lecture, littérale, qui demande à suivre ce principe que le texte ne soit expliqué que par le texte lui-même, sans lui substituer des interprétations plus ou moins "libres" . C'est-à-dire que, en cas d'incompréhension du lecteur, ou d'obscurité du texte, ou de contradiction de celui-ci, il faut aller chercher dans le reste du texte, d'autres passages susceptibles d'éclairer celui qu'on cherche à comprendre. Autrement dit : la réponse est dans le texte, et ne doit pas être cherchée dans l'imagination du lecteur. Toute interprétation est interdite. Il s'agit d'apprendre à lire le texte, en le respectant, soit l'intégralité du texte, qui contient forcément la réponse cherchée.En effet, ceci repose sur le principe de la prévalence du texte sur l'imagination, mais aussi, sur l'affirmation explicite que Dieu et la parole de Dieu ne peuvent être contraires à la raison. Ce serait faire injure à Dieu que de le supposer autrement. Comme pour Maïmonide, avant lui, et Averroès (Ibn Rushd), l'accord de la raison et du message divin ne peut pas ne pas être : c'est par nature, conformément à la perfection de Dieu, qu'ils ne peuvent que nécessairement s'accorder.Si le texte de la Bible ne peut que s'accorder avec la raison, ses obscurités et contradictions doivent se dissiper par une étude minutieuse et une lecture attentive du texte qui s'interdira de le transformer en l'interprétant, qui s'interdira donc de le réinventer selon les besoins du moment.Spinoza, comme Hobbes avant lui, se livre à une démonstration critique des méfaits de l'utilisation de la religion, c'est-à-dire de la croyance des hommes par les pouvoirs politiques, qui ainsi mènent leurs sujets à suivre docilement leurs décisions et accomplir leurs projets, même les pires. La religion - la croyance religieuse - est ainsi le moyen le plus sûr et le plus aisé de faire faire aux hommes ce qui convient au pouvoir, quand bien même il s'agit du plus nuisible pour eux-mêmes et du plus honteux. Mais ils ne s'en aperçoivent pas, et croyant faire le bien et contribuer au salut de leur âme ils font exactement le contraire, trompés qu'ils sont par des discours politiques qui prennent la forme d'injonctions religieuses et de promesses.Après cette théorie de l'illusion religieuse et de l'intérêt qu'a tout pouvoir à la maintenir, Spinoza complète l'analyse du théologique par une analyse du politique, expliquant les principes de l'organisation politique bonne et les rapports que doivent entretenir la religion et le politique afin de permettre la paix. Comme l'avait déjà théorisé avant lui Hobbes, dans le Léviathan, la religion doit être soumise aux lois communes, qui s'appliquent à elle comme à tous, soumise à l'État et au pouvoir politique, et ne doit s'occuper que du gouvernement des âmes et d'enseigner le bien et la morale.Alors, il peut développer, ce qui est le but de l'ouvrage, une théorie politique de la liberté, montrant en quoi celle-ci est cadrée par les lois ; puis en quoi la liberté de pensée et d'opinion est entièrement bonne et doit être entièrement reconnue par l'État. D'abord, la reconnaissance de la liberté de croire et penser librement accordée à chacun est la condition de la fin des conflits religieux. Ensuite, cette liberté est entièrement bonne et non susceptible de nuire à l'État – si le juste partage des tâches est réalisé entre les autorités religieuses et politiques –, liberté qui peut être accordée sans restriction aucune, sauf pour ce qui relève de l'incitation à la haine et serait donc susceptible de nuire à l'État. La liberté de pensée doit être protégée par l'État, comme condition de la paix civile. La liberté accordée ne peut nuire à l'État à ces conditions.Cela constitue une théorie de la démocratie et une invalidation de la dictature, ce pouvoir qui prétend aller au-delà de sa puissance. En effet « nul n'a le pouvoir de commander aux langues » puisque les hommes eux-mêmes ne parviennent pas à contrôler ce qu'ils disent, donc il en va de même pour le pouvoir. Si le pouvoir ne peut contrôler les langues (qui parlent hors du contrôle du sujet parlant), a fortiori ne peut-il contrôler les pensées. L’État, en effet, ne régit pas tous les domaines de la vie humaine, les lois ne pouvant être étendues à toutes les activités : « la nature humaine ne peut supporter d’être contrainte absolument » (chap V), et « vouloir tout régenter par des lois c’est rendre les hommes mauvais » (chap XX).C'est pourquoi « personne ne peut abandonner la liberté de juger et de penser ; chacun est maître de ses pensées ». C'est un droit que chacun tient de sa nature.Notes [modifier]1. ↑ Nadler Steven, Spinoza, Bayard, 2003, p. 114 2. ↑ Nadler Steven, Spinoza, Bayard, 2003, p. 117 3. ↑ Voir le texte du herem 4. ↑ Cf. Nadler Steven, Spinoza, Bayard, 2003, p.136-137 5. ↑ Repentant, Uriel da Costa doit subir des peines humiliantes (flagellation publique) pour réintégrer la communauté. Il réaffirmera cependant ses idées avant de se suicider en 1640, et non en 1647 comme on le trouve souvent. Spinoza a donc 8 ans et non 15. S'il est impossible de savoir ce qui a marqué ou non cet enfant de 8 ans, il est cependant probable que cet épisode ait eu moins d'importance dans sa formation intellectuelle que celle qui lui est parfois accordée. 6. ↑ Pour une étude détaillée des causes possibles du herem, se reporter à Steven Nadler, Spinoza, Paris, Bayard, 2003, p. 158-168 et p.178-185. En sus des hypothèses habituelles, signalées dans l'article, Nadler insiste sur l'aspect politique de la décision. Celle-ci aurait eu pour but, entre autres, de démontrer aux autorités hollandaises que la communauté juive ne constituait pas un refuge pour les hétérodoxes séditieux qui remettaient en cause non seulement les principes fondateurs du judaïsme mais aussi ceux du christianisme. En particulier, la communauté affichait par cette décision son refus de tolérer un partisan du cartésianisme, philosophie qui provoquait alors beaucoup de remous en Hollande. 7. ↑ Nadler Steven, Spinoza, Bayard, 2003, p.156 8. ↑ Traité théologico-politique - Chapitre VIIISources [modifier]Ouvrages ayant servi à la rédaction de l’article (partie biographique) :* Misrahi Robert, Spinoza, Éditions Medicis-Entrelacs, 2005 * Moreau Pierre-François, Spinoza et le spinozisme, PUF, coll. Que sais-je ?, 2003 * Nadler Steven, Spinoza, Biographie, Éditions Bayard, 2003. * Droit Roger-Paul, Spinoza le maudit, article publié dans Le Monde du 24 juillet 2003Œuvres [modifier] s:AccueilVoir sur Wikisource : Baruch Spinoza.* Abrégé de grammaire hébraïque * Court traité de Dieu, de l'homme et de la béatitude (1660) * Traité de la réforme de l'entendement, 1661, publié en 1677.Tractatus de intellectus emendatione : Emendare signifie corriger au sens par exemple où un professeur corrige une copie d'élève, ce faisant il lui enlève ses impuretés. De même qu’une ménagère ne réforme pas une vitre en l'essuyant, de même on ne réforme pas l’entendement. Il s’agit d’un traité sur la purification de l’intellect au sens de rendre la plus grande partie de l’esprit adéquate, et donc éternelle, ainsi que le dira plus tard la proposition 39/V de l’Éthique. note : Emendare signifie : corriger, effacer les fautes, retoucher, rectifier, réformer, redresser, amender, remédier, guérir.* Traité Théologico-Politique (1670) ; * Principes de la philosophie de Descartes (1663) ; * Pensées métaphysiques (1663) ; * Éthique (1677) ; * Traité politique (1677) ; * Calcul des Chances ; * Lettre à Schuller (1675) ;Bibliographie [modifier]Bibliographie sur Spinoza [modifier] b:AccueilWikibooks propose un ouvrage abordant ce sujet : Baruch Spinoza.* Alain (Émile Chartier), Spinoza, Paris, Delaplane, 1901 - Reédition : Gallimard, 1972. * Léon Chestov : "Sur la balance de Job", Flammarion, 1971, épuisé. * Alquié, F., Leçons sur Spinoza, Éditions de la Table Ronde, 2003. * Alquié, F., Le rationalisme de Spinoza, Paris, PUF, 1981. * Balibar, Étienne, Spinoza et la politique, Paris, PUF, 1985. * Boss, Gilbert, L'enseignement de Spinoza - Commentaire du "Court Traité", Grand Midi, Zurich, 1982. * Boss, Gilbert, La différence des philosophies - Hume et Spinoza, Grand Midi, Zurich, 1982. * Bouveresse, Renée, Spinoza et Leibniz, L'idée d'animisme universel, Paris, Vrin, 1992. * Bove, Laurent, La stratégie du conatus, Paris, Vrin, 1996. * Brunschvicg, Léon, Spinoza, Alcan, 1894. * Yves Citton, L'Envers de la liberté - L'invention d'un imaginaire spinoziste dans la France des Lumières, Paris, Editions Amsterdam, coll. 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Une physique de la pensée, PUF, 2002. * Zourabichvili, François, Le conservatisme paradoxal de Spinoza, PUF, 2002.Bibliographie des œuvres de Spinoza [modifier]* Opera quotquot reperta sunt (Œuvres connues de Spinoza) Van Vloten et Land. La Haye, Ed. M. Nijhoff, 1882-1883. * Opera (4 volumes) Gebhardt. Heidelberg, Ed. C. Winter, Auftrag des Heidelberger Akademie des Wissenschaften, 1924. * Œuvres. Traduction Charles Appuhn, Flammarion, coll. GF, 4 volumes. * Œuvres de Spinoza. Traduction de R. Caillois, M. Francès et R. Misrahi. Paris, Gallimard, Coll. “La Pléiade”, 1954. * Œuvres complètes, sous la direction de Pierre-François Moreau, PUF, coll. Épiméthée, en cours de parution : déjà deux volumes parus : Traité théologico-politique, trad. Pierre-François Moreau et Jacqueline Lagrée ; Traité politique, trad. Charles Ramond.* Traité de la Réforme de l'entendement et de la meilleure voie à suivre pour parvenir à la vraie connaissance des choses. (Texte latin, traduction et notes par Alexandre Koyré). Paris, Vrin, 1984. * Traité de la réforme de l’entendement. Présentation et commentaires de Bruno Huisman. Préface de Bernard Rousset. Paris, Nathan, Les Intégrales de Philo, 1987. * Traité de la réforme de l’entendement. Préface, traduction et commentaires de André Scala. Paris, Presses Pocket, 1990. * Traité de la réforme de l'entendement. Introduction, texte latin, traduction et commentaire de Bernard Rousset. Paris, Vrin, 1992. * Traité de la réforme de l’entendement. Milan, Mille et une Nuits, 1996. * Traité de l'amendement de l'intellect, texte latin et traduction par Bernard Pautrat, Paris, Allia, 1999. * Traité de la réforme de l’entendement, texte latin et traduction par André Lécrivain), Paris, GF Flammarion, 2003.* Éthique (Traduction de Boulainvilliers), Paris, A. Colin, 1907. * Éthique (Traduction de L. Millet avec une bibliographie et un index) Paris, Bordas, 1987. * Éthique (traduction de A. Guérinot) Paris, Ivrea, 1993 (1re Édition 1930, Ed. d’Art Pelletan). * Éthique (Texte latin et traduction de Appuhn) Paris, Garnier, 1934, Vrin, 1977. * Éthique (Texte original et traduction nouvelle par Bernard Pautrat) Paris, Seuil, 1988. * Éthique. Introduction, traduction notes et commentaires de Robert Misrahi. Paris, PUF, Philosophie d’aujourd’hui, 1990. Editions de l'Eclat, 2005* Pensées métaphysiques.* Traité politique. Texte latin et traduction par S. Zac. Paris, Ed. Vrin, 1968. * Traité politique. Texte latin et traduction par P. F. Moreau, avec un index informatisé des termes. Paris, Ed. Répliques, 1979. * Traité politique, introduction et révision de la traduction d'Olivier Saisset par Laurent Bove, Paris, LGF, Livre de Poche, 2002. * Traité politique. Texte établi par Omero Proietti, traduction, introduction et notes par Charles Ramond, Paris, PUF, 2005.* Abrégé de grammaire hébraïque. Traduction avec introduction et notes explicatives par Joël et Jocelyne Askénazi. Paris, Vrin, 1968. Troisième édition revue et augmentée : 2006.Voir aussi [modifier]

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Posted by humans right on Fri, 25 Apr 2008 04:35:00 PST

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