... Oneïra:
Leur nom venu du grec se traduit par onirique, il chante leur aisance à capter l’essence des rêves pour nous l’offrir. Ils élèvent leur art vers un azur partagé en s’appuyant sur une assimilation parfaite de leurs cultures d’origine. Germées en Grèce, en Iran, dans le sol Occitan ou de France, leurs racines se sont enrichies des fruits d’aventures dans des champs d’expérimentations d’une riche variété.Percussionniste aguerri aux rythmes persans, tiers du trio Chemirani, Bijan Chemirani a également percé les mystères du saz iranien et assimilé les subtilités de la musique crétoise comme celles du jazz ou du slam. Ses collaborations - Patrick Vaillant, Serge Teyssot Gai, Juan Carmona, Ross Daly, Amina Alaoui, Parissa, Annie Ebrel, Houria Aichi, Nguyen Le, Jean-Marc Padovani, ou encore Renaud Garcia-Fons…- sont si nombreuses, que l’on se demande s’il n’a pas déjà arpenté tous les champs musicaux existants.
Sa sÅ“ur Maryam s’est initiée au radif, le chant classique iranien, tout comme elle s’est plongée dans l’univers des cabarets italiens avec le trio Delizioso, la musique baroque d’Henri Agnel ou les rêves Klezmer de Jean-Marc Zelwer.
Maria Simoglou est la seconde voix du sextet. Depuis Thessalonique elle a suivit un chemin qui du nord de la Grèce au port de Marseille en passant par Berlin lui a permit d’assimiler avec la même intensité, la science des musiques savantes et l’ivresse des traditions populaires.
C’est aussi depuis la Grèce qu’Harris Lambrakis a saisit le génie des vents, et a trouvé son accomplissement artistique en s’exerçant à la flûte de roseau ney auprès de Savina Yiannatou, Ross Daly ou BallakeSissoko, mais aussi, depuis 2006 au sein de son quartet qui embrasse jazz élégant et recherches contemporaines.
Le français Kevin Seddiki a élevé les cordes de sa guitare à la lumière d’une double enseigne classique et jazz. Il s’est choisit les meilleurs maîtres (Pablo Marquez et Al Di Meola) et les plus passionnants collaborateurs venus de toutes les terres Dino Saluzzi d’Argentine, Gaguik Mouradian d’Arménie, Faytinga d’Erythrée ou la famille Chemirani près de laquelle il s’est initié au zarb.
Au sein du groupe marseillais mythique Dupain Pierre-Laurent Bertolino a fait passer le mur du son à la vielle à roue. Cet instrument dont les cordes vibrent au contact d’une roue depuis le XIIème siècle ne cesse par ses doigts de libérer de nouvelles saveurs. Autodidacte, il a affermi son jeu auprès de maîtres tels Pascal Lefeuvre ou Valentin Clastrier, avant d’xplorer la résonance de sa vielle auprès d’artistes aguerris comme Vincent Segal, David Walters ou Salif Keïta.
Même sans l’addition de tels palmarès, la réunion des musiciens d’Oneïra est exceptionnelle, car leurs virtuosités certaines se fondent en une onde musicale unie et fulgurante. Leur musique voltige à travers les éléments et résonnent au fond de notre moi le plus intime. Questionnant le passé, comme le futur elle donne au présent des airs d’éternité.Benjamin MiNiMuM
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This project is the outcome of the collaboration of French, Iranian and Greek musicians, inspired by these countries’ musical traditions. Six young musicians from Marseille, Athens and Thessaloniki, with a long experience in various types of music, such as jazz, classical, and traditional music, are creating a musical bridge between their cultures, in an attempt to explore the common features of the Mediterranean music.
