Étant donné, qu'actuellement j'ai la charge de la création de cet espace,( en plus de mon espace Kissa) je fais et je choisis comme je le sens. Je désire faire de cet espace un univers essentiellement littéraire tant pour ceux qui aiment lire que pour ceux qui aiment écrire, ceux qui désirent faire la promotion de leur publication, ou signaler un événement théâtrale, ou ceux qui veulent déposer leur prose ou leurs vers dans les commentaires. Les images sont également la bienvenue bien sûr . Je précise que je ne fais pas partie du Comité de lecture des deux Collections présentées et que les deux textes de présentation des Collections et des ouvrages sont tels qu'ils m'ont été transmis, ainsi que leur présentation d'eux, ci-dessous
QUI SONT-ILS:
Nous sommes un groupes de jeunes étudiants travaillant à la recherche de nouvelles plumes.
Vous pouvez consulter notre site à l'adresse site: http://www.editionslechateau.com
Lien pour se le procurer sur le net :........................................................... ............................................................ ..........Briguitta Mielliki Lovag, avec son recueil de poésie Le Carnet à spirale inaugure notre collection LA JEUNE PARQUE. Cette nouvelle collection souhaite inscrire une page d'audace dans le paysage littéraire des jeunes auteurs francophones. Notre comité de lecture travaille dans la recherche d'auteurs inédits capables d'ouvrir par leur écriture de nouveaux horizons littéraires.Le Carnet à spirale est un voyage sur les ailes de la prose et des vers, où l'auteur transcrit ses reflexions, ses doutes, ses émotions où les mots se transforment en refrain ou plutôt en devise de tout amour, de toute mort, de toute enfance, de toute désertion du temps.
" Vingt six lettres , plus qu’il n’en fallait . Six voyelles : a e o i y u.
Avec six voyelles il était possible déjà de faire des mots : eau,au,o,oie,ou... Un auxiliaire conjugué au présent: a,ai , sans Je, sans Il ; un auxiliaire conjugué au passé composé: ai eu, a eu, sans Je , sans Il ; un auxiliaire composé à l’impératif présent , aie sans besoin de Je ; aie , eu , sans besoin de Il .
Pas d’ Être sans consonne!... Pas grand chose."
Briguitta Mielliki Lovag (Voyelle sans consonne) Le Carnet à spirale............................................................ ............................................................ .......COLLECTION LA PETITE FRANçAISE ............................................................ ............................................................ ........
Lien pour se le procurer sur le net :........................................................... ............................................................ ..
LETTRES À MADEMOISELLE LEROYER DE CHANTEPIE de Gustave Flaubert
À tout seigneur tout honneur, c’est avec le grand Gustave que « La Petite Française » choisit d’ouvrir le bal. Et puisqu’il s’agit d’emmener le lecteur vers des pistes de lecture peu explorées, « La Petite Française » lance la danse avec un extrait de la correspondance pléthorique de Flaubert ; cette correspondance dont Gide a pu dire qu’elle évinça de son chevet la Bible pendant cinq années et qui fut tout autant une œuvre de prédilection pour un certain Franz K. Parmi les échanges épistolaires les plus durables, ceux avec Mademoiselle de Chantepie font indéniablement partie du haut du panier. Pendant vingt années (entre 1856 et 1876), Flaubert va entretenir une liaison, qui n’en restera finalement qu’au stade vaporeux du papier, avec celle qu’il appelle sa « confrère ». Car Mademoiselle de Chantepie a elle aussi écrit quelques romans dont l’histoire littéraire n’a guère gardé de trace (qui se souvient de Cécile ou d’Angélique Lagier ?) mais qui suffisent à la faire considérer aux yeux de Flaubert comme une confidente suffisamment avertie pour comprendre les douleurs de l’enfantement romanesque. Au fil des lettres, nous entrevoyons ainsi chacun des grands « marathons » littéraires qui vont succéder à la rédaction de Madame Bovary : Salammbô, L’Education sentimentale, Bouvard et Pécuchet, chaque fois plusieurs années sont nécessaires – de travail, de documentation, de rédaction enfiévrée et sans cesse recommencée – pour parvenir enfin à la délivrance du point final. C’est aussi un lieu fondamental que nous laisse deviner ces lettres, le sérail où dansent les muses flaubertiennes, la résidence de Croisset près de Rouen dans laquelle l’écrivain se retire pour écrire : écrin reculé, loin du faste parisien et de ses frivolités, seul lieu à même de pouvoir susciter la concentration nécessaire pour écrire ; l’espace de nature où pouvoir oublier les affres de la rédaction et, pourquoi pas, les jours de canicule, se jeter dans les eaux rafraîchissantes de la Seine qui passe en contrebas du jardin. La plupart des lettres sont envoyées de ce refuge campagnard, ce qui explique peut-être le ton paisible et réconfortant qui s’en dégage. Aux côtés certes d’accents d’enthousiasme tout droit sortis du « gueuloir », le fameux cabinet de travail dans lequel Flaubert faisait passer ses phrases à l’épreuve de l’oral : « C’est parce que vous avez vécu en dehors des conditions de la femme, que vous souffrez plus qu’une femme et pour elles toutes. L’imagination poétique s’en mêle et vous roulez dans les abîmes de douleur. Ah ! comme je vous aime pour tout cela ! Jetez-vous à corps perdu, ou plutôt à âme perdue, dans les lettres. Prenez un long travail et jurez-vous de l’accomplir. Lisez les maîtres profondément, non pour vous amuser, mais pour vous en pénétrer, et peu à peu vous sentirez tous les nuages qui sont en vous se dissoudre » (lettre du 30 mars 1857).