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Marina Tsvetaeva

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About Me

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Marina Tsvetaeva est reconnue non seulement en Russie ou elle fait l'objet d'un veritable culte mais dans le monde entier comme un des plus grands poetes du XXeme siecle.
Elle est nee a Moscou dans une famille de l'elite intellectuelle, son pere, grand specialiste de l'histoire de l'art, fut le fondateur du Musee des Beaux-Arts de Moscou. Sa mere etait pianiste. Tsvetaeva est l'enfant d'un mariage " par defaut" entre un veuf inconsole, pere de deux enfants, et une pianiste tuberculeuse, frustree de n'avoir pu faire une carriere de concertiste, de 22 ans plus jeune que son mari. Tres tot, Marina Tsvetaeva est entree en conflit muet avec sa mere qui voulait l'empecher d'ecrire parce qu'elle la revait musicienne, mere qu'elle perdit alors qu'elle avait a peine quatorze ans.
Ce contexte familial ne fut pas sans incidence dans la facon dont se forgea le caractere de meme que l' ecriture de Marina.
En 1910 parait son premier recueil de poemes "Album du soir" .
Dans les annees precedant la premiere guerre mondiale, Tsvetaeva est deja un nom qui compte dans le monde intellectuel. Elle avait une parfaite maitrise de l'allemand et du francais, avait parcouru de nombreux pays d'Europe ou sa mere se faisait soigner, etait venue sur un coup de tete vivre a Paris, seule, par amour pour Napoleon.
Son deuxieme recueil de poemes, "La lanterne magique" parait en 1912.
Elle n'a pas encore 19 ans lorsqu'elle se marie avec Serguei Efron, tout jeune homme atteint de tuberculose. Quelques mois plus tard, elle donne naissance a une petite fille, Ariadna (Alia) avec laquelle elle eut pendant de longues annees une relation fusionnelle. La seconde fille, Irina, vit le jour au cours de l'annee 1917 si tragique pour la Russie.
Au moment de la Revolution, S.Efron fait le choix de l'Armee Blanche. Tsvetaeva reste seule avec ses deux filles dans cette tourmente, elle assiste, impuissante, a leur deperissement faute de nourriture, qu'a ce que s'eteigne la plus jeune dans un orphelinat a l'age de trois ans.
En 1921, apres l'ecrasement de l'Armee Blanche, apprenant que son mari est refugie a Constantinople, elle envisage le depart. C'est le debut de l'exil. Quelques mois a Berlin, puis Prague et sa banlieue jusqu'en 1925, ou elle ecrit deux longs poemes fulgurants : "le Poeme de la Montagne" et "Le Poeme de la Fin", la naissance de son fils Gueorgui (qu'elle surnomme Murr) sur le sol tcheque, puis Paris et ses faubourgs ou la poesie se tisse sur fond de misere, de solitude, d'amertume, de desespoir jusqu'en 1939. Dix-sept annees d'exil pendant lesquelles Tsvetaeva mene un incessant combat entre sa reelle volonte de vivre et un etat depressif toujours present. Pour elle, la vie n'a de sens qu'a travers l'ecriture : La poesie, bien sur et avant tout, mais aussi l'ecriture sous ses multiples formes : prose autobiographique, pieces, essais litteraires, traductions et parallelement, lettres, journal, carnets...
Epuisant combat qui la rend austere, arrogante parfois, gaie quelques fois, desesperee presque toujours. Non-conformiste, independante, son "mauvais caractere" legendaire qui la protege de son extreme fragilite font que son cercle d'amis et de relations se retrecit de jour en jour. Cette solitude ajoutee a la misere materielle, aux relations familiales de plus en plus tendues donnent a sa vie d'exil, surtout celle passee en France, une couleur de cauchemar.
Au moment de sombrer, les mots la rattrapent, la tirent du naufrage, l'ecriture se fait parfois paroxystique. Son besoin d'etre aimee et surtout d'aimer la pousse vers des relations epistolaires tres fortes : avec des ecrivains comme par exemple Boris Pasternak ou encore Rilke, mais aussi avec des personnes sans notoriete particuliere.
Dans les annees 30, son mari, tombe dans les mailles du filet de la propagande et de l'espionnage sovietiques. Son ascendant sur leur fille s'accroit au fil des mois. En mars 1937, Ariadna est determinee, elle part pour Moscou. En octobre de la meme annee, Serguei Efron, demasque, s'enfuit en URSS pour echapper a une arrestation imminente par la police francaise. Tsvetaeva se retrouve seule a Paris avec son fils Murr, invivable petit tyran qui, aveugle par la propagande sovietique distillee par son pere, pousse sa mere a partir.
Pendant pres d'un an et demi, Tsvetaeva tergiverse : Rester ? Retourner en URSS ? Dechiree, rejetee par la plupart des Russes de l'migration, consciente de n'avoir de perspectives ni en France ni en URSS, elle resume ainsi sa situation dans une lettre a une amie : "Tout me chasse vers la Russie dans laquelle je ne peux pas aller. Ici, je suis inutile. La-bas je suis impossible.". Ainsi prend-elle le chemin du retour un jour de juin 1939.
Deux mois plus tard, Ariadna est arretee. Puis vient le tour de S.Efron. L'isolement de Marina est total.
La guerre eclate. On evacue les civils. Tsvetaeva et son fils sont ainsi amenes jusqu'en Tatarie, dans une petite bourgade du nom d'Elabouga. Submergee par la misere absolue, la solitude absolue, l'incomprehension absolue, devant l'impossibilite etre, Marina Tsvetaeva se pend le 31 aout 1941.

My Interests



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Le chevalier de Prague
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LA NEIGE

Neige, neige
Plus blanche que linge,
Femme lige
Du sort : blanche neige.
Sortilege !
Que suis-je et ou vais-je ?
Sortirai-je
Vif de cette terre

Neuve? Neige,
Plus blanche que page
Neuve neige
Plus blanche que rage
Slave...

Rafale, rafale
Aux mille petales,
Aux mille coupoles,
Rafale-la-Folle!
Toi une, toi foule,
Toi mille, toi rale,
Rafale-la-Saoule
Rafale-la-Pale
Debride, detelle,
Desole, detale,
A grands coups de pelle,
A grands coups de balle.

Cavale de flamme,
Fatale Mongole,
Rafale-la-Femme,
Rafale : raffole.

1923
Poeme ecrit en francais par MT

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I'd like to meet:

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Bashkirtseff, Andersen,Goethe, Pouchkine, Lermontov, Rostand,Volochine, Dostoievski, Blok, Biely, J. de Lespinasse, Akhmatova, Mandelstam, Blok, Maiakovski, Rilke, Pasternak, Heine, Proust, Lagerlof, Undset, et tous les autres...

Illustration du poème "Le gars"
par Natalia Gontcharova
"Le gars" - Ecrit en français de la main de M.Tsvetaeva

Le "grenier de Wilno"
La maison de Natalia Hajdukiewicz

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Traduction du Voyage de Baudelaire

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Music:

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Movies:

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Television:

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Books:

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PARUTIONS EN FRANCAIS
- - - - POESIE - - - -
"Poemes". Trad. E. Triolet. Gallimard, 1968.
"Le Poeme de la montagne. Le Poeme de la fin". Trad. E. Malleret. L'Age d'Homme, 1984.
"Tentative de jalousie et autres poemes". Trad. E. Malleret. La Decouverte, 1986.
"Les Arbres". Trad. A.Markowicz, Clemence Hiver, 1989.
"Le Gars". Texte en francais;231;ais de M. Tsvetaeva .Clemence Hiver, 1991
"Le Gars". Texte en francais;231;ais de M. Tsvetaeva . Des Femmes, 1992.
"Apres la Russie". Trad. B.Kreise. Rivages Poche, 1993.
"Le Ciel brule" suivi de "Tentative de jalousie". Trad. P.Leon et E.Malleret. Poesie Gallimard, 1999.
"Comment ca va la vie". Trad. L. Le. Jean-Michel Place, 2002.
"L'Offense lyrique et autres poemes". Trad. H.Deluy. Farrago, 2004.
- - THEATRE - -
"Ariane". Trad. S.Tetoukoff. L'Age d'Homme, 1979.
"Phedre". Trad. J.P.Morel. Actes Sud, 1991.
"Romantika". Trad. H.Henry. Gallimard, 1998.
"Une aventure" et "Le Phenix". Trad. N. Struve, Z. Bianu et T. Galievsky. Clemence Hiver, 1999.
- RECITS ET ESSAIS -
"Le Diable et autres recits". Trad. V.Lossky. L'Age d'Homme, 1979 ; Le Livre de Poche Biblio, 1995.
"Mon frere feminin : lettre a l'amazone".Texte en francais de M.Zvetaieva. Mercure de France, 1979.
"Indices terrestres". Trad. V.Lossky. Clemence Hiver, 1987.
"Mon Pouchkine"suivi de "Pouchkine et Pougatchov". Trad. A. Markowicz. Clemence Hiver, 1987.
"Le Conte de ma mere". Trad. V.Lossky. Le Nouveau Commerce 1988.
"Les Flagellantes". Trad. D.Yoccoz-Neugnot. Clemence Hiver, 1989.
"Averse de lumiere". Trad. D. Yoccoz-Neugnot. Clemence Hiver, 1989.
"Le Poete et le Temps". Trad. V.Lossky. Le Temps qu'il fait, 1989.
"Le Poete et la Critique". Trad. V.Lossky. Le Temps qu'il fait, 1989.
"Histoire d'une dedicace". Trad. J.Kaemfer-Waniewicz. Le Temps qu'il fait, 1989.
"Nathalie Gontcharova. Sa vie, son oeuvre". Trad. V.Lossky. Clemence Hiver, 1990.
"Histoire de Sonetchka". Trad. V.Lossky. Clemence Hiver, 1991.
"De vie a vie ; Ici-haut. Maximilian Volochine". Trad. A. Markowicz. Clemence Hiver, 1991.
"Assurance sur la vie ; Le Chinois". Trad. V.Lossky. Clemence Hiver, 1991.
"Des poetes : Maiakovski, Pasternak, Kouzmine, Volochine". Trad. D.Sesemann. Des Femmes, 1992.
"Souvenirs". Trad. A.M.Tatsis-Botton, Anatolia, 2006
"Octobre en wagon". Trad. A.M.Tatsis-Botton, Anatolia, 2007
"Les Carnets". Sous la direction de L.Jurgenson. Trad. E.Amoursky et N.Dubourvieux, Syrtes, 2008
- - CORRESPONDANCE - -
"Correspondance a trois", Marina Tsvetaeva, Boris Pasternak et Rainer Maria Rilke. Trad. L.Denis. Gallimard, 1983.
"Neuf lettres avec une dixieme retenue et une onzieme retenue". Clemence Hiver, 1985.
"Quinze lettres a Boris Pasternak". Trad. N.Dubourvieux. Clemence Hiver, 1991.
"Lettres a Anna Teskova". Trad. N.Dubourvieux. Clemence Hiver 2002
"Lettres a Anna". "Trad. E.Amoursky. Syrtes, 2003
"Lettres du grenier de Wilno". Trad. E.Amoursky. Syrtes, 2004
"Cet ete-la". Trad.C.Houlon-Crespel. Syrtes, 2005
"Correspondance" avec Boris Pasternak. Trad. E.Amoursky, L.Jurgenson. Syrtes, 2005
"Lettres de la montagne et lettres de la fin". Trad.N.Struve. Clemence Hiver, 2007

Heroes:

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ELENA FROLOVA CHANTE
M.TSVETAEVA

* Razluka
* Sad
* Nie khotchu ni liubvi ni potchesti

ELMIRA GALEEVA CHANTE
M.TSVETAEVA

* Ya tebia otvoyuyu u vsekh zemel'
* Vsio peremelitsia budet mukoy
* Vot opiat' okno, gdie opiat' nie spiat

M.T. à Meudon
par Ariadna Efron

Pendant un temps, je me rendais souvent à Prague […] J’arrivais tôt, à la tombée de la nuit, avant que ne s’allument les réverbères. Je faisais les cents pas le long du quai sombre – j’allais loin ! Il y avait un endroit, un lampadaire – sans lumière – c’est là que je vous convoquais. […]
Je ne dirais pas que vous m’êtes indispensable, vous êtes in-contournable dans ma vie, où que je pense, le réverbère se dressera sur tous mes chemins. Je ressusciterai le réverbère.

My Blog

les nuits

Les nuits sans celui qu'on aime  et les nuits Avec celui qu'on n'aime pas, et les grandes étoiles Au-dessus de la tête en feu et les mains Qui se tendent vers Celui Qui n'est pas  qui ne sera jamai...
Posted by Marina Tsvetaeva on Tue, 22 Jan 2008 01:58:00 PST

Rilke - Elégie à Marina Tsvetaeva

ÉLÉGIE À MARINA TSVETAEVA Marina, toutes ces pertes dans le grand tout, toutes ces chutes d'étoilesNous pouvons partout nous jeter, quelque que soit l'étoile,nous ne pouvons l'accroître !,Dans le...
Posted by Marina Tsvetaeva on Sat, 19 May 2007 03:16:00 PST

Ils ont pris...

Les Tchèques s'approchaient des Allemands et crachaient...         ;           ;     &nbs...
Posted by Marina Tsvetaeva on Thu, 08 Feb 2007 06:17:00 PST

La nostalgie

                LA   NOSTALGIE   & nbsp;           &...
Posted by Marina Tsvetaeva on Sat, 20 Jan 2007 09:10:00 PST

D'où pareille tendresse ?...

D'où pareille tendresse ?...         &n bsp;          J'en ai bien d'autres   des boucles  -  &...
Posted by Marina Tsvetaeva on Sat, 20 Jan 2007 01:50:00 PST

Je suis la page pour ta plume...

                 Je suis la page pour ta plume...        &nbs p;    ...
Posted by Marina Tsvetaeva on Sat, 20 Jan 2007 01:42:00 PST