Marcel Proust profile picture

Marcel Proust

proustmarcel

About Me

Fils d’un professeur de médecine réputé, Marcel Proust est né le 10 juillet 1871 à Auteuil, commune déjà annexée à Paris dans une famille fortunée qui lui assure une vie facile et lui permet de fréquenter les salons mondains. Sa mère, Jeanne Weil, fille d'un agent de change juif, lui apporte une culture riche et profonde et une affection parfois envahissante. Son père, Adrien Proust, fils d'un commerçant d'Illiers (Eure et Loir), professeur à la faculté de médecine de Paris, est le premier grand hygiéniste français, conseiller du gouvernement pour la lutte contre les épidémies.Après des études au Lycée Condorcet, au cours desquelles il se lie avec Jacques Bizet, le fils du compositeur Georges Bizet, et avec Lucien Daudet, fils du romancier Alphonse Daudet, il devance l’appel sous les drapeaux et accomplit son volontariat à Orléans. Rendu à la vie civile, il suit à l’École libre des sciences politiques les cours d’Albert Sorel (qui le juge « Pas intelligent » lors de son oral de sortie) et d'Anatole Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux d'Henri Bergson, son cousin, au mariage duquel il sera garçon d'honneur et dont l’influence sur son ,,uvre a été parfois jugée importante, ce dont Proust s'est toujours défendu.En 1894, il publie Les Plaisirs et les Jours, un recueil de poèmes en prose, portraits et nouvelles dans un style décadent. Illustré par Madeleine Lemaire dont Proust fréquente assidûment le salon avec son ami Reynaldo Hahn, le livre passe à peu près inaperçu et vaut à Proust une réputation de mondain dilettante qui ne se dissipera qu'après la publication des premiers tomes de À la recherche du temps perdu.À partir de l'été 1895, il entreprend la rédaction d'un roman qui relate la vie d'un jeune homme épris de littérature dans le Paris mondain de la fin du XIXe siècle. Publié en 1952, ce livre, intitulé, à titre posthume, Jean Santeuil, du nom du personnage principal, est resté à l'état de fragments mis au net mais ne constitue pas un ensemble achevé. Proust y évoque notamment l'Affaire Dreyfus dont il fut un des acteurs passionnés. Il est ainsi un des premiers à faire circuler une pétition favorable au capitaine français accusé de trahison et à la faire signer par Anatole France.Vers 1900, il abandonne la rédaction de ce roman qui nous est parvenu sous forme de fragments manuscrits découverts et édités dans les années 1950 par Bernard de Fallois. Il se tourne alors vers l'esthète anglais John Ruskin. Cet intellectuel anglais touche-à-tout ayant interdit qu'on traduise son ,,uvre de son vivant, Proust le découvre dans le texte et au travers d'articles et d'ouvrages qui lui sont consacrés, comme celui de Robert de la Sizeranne, Ruskin et la religion de la beauté. À la mort de Ruskin, en 1900, Proust entreprend de le traduire. À cette fin, il entreprend plusieurs « pèlerinages ruskiniens », dans le Nord de la France, à Amiens notamment et surtout à Venise, où il séjourne avec sa mère ; cet épisode fut repris dans Albertine disparue. Les parents de Marcel jouent d'ailleurs un rôle déterminant dans le travail de traduction. Le père l'accepte comme un moyen de mettre à un travail sérieux un fils qui se révèle depuis toujours rebelle à toute fonction sociale et qui vient de donner sa démission d'employé non rémunéré de la Bibliothèque Mazarine. La mère joue un rôle beaucoup plus direct. Marcel Proust maîtrisant mal l'anglais, elle se livre à une première traduction mot à mot du texte anglais, à partir de ce déchiffrage, Proust peut alors « écrire en excellent français, du Ruskin », comme le nota un critique à la parution de sa première traduction, La Bible d'Amiens (1904). Si ce travail, ainsi que la deuxième traduction, Sésame et les lys (1906), est salué par la critique, dont Henri Bergson, le choix des ,,uvres traduites ne se révèle pas heureux et l'ensemble est un échec éditorial. C'est pourtant pour le futur écrivain un moment charnière où s'affirme sa personnalité. En effet, il accompagne ses traductions de notes abondantes et de préfaces longues et riches qui occupent une place presque aussi longues que le texte traduit. Surtout, tout en traduisant Ruskin, Proust prend progressivement ses distances avec lui, jusqu'à critiquer ses positions esthétiques. Cela est particulièrement perceptible dans le dernier chapitre de sa préface à La Bible d'Amiens qui tranche avec l'admiration parfois aveugle des trois premiers. Proust reproche notamment à Ruskin son idolâtrie esthétique, critique qu'il adressa également à Robert de Montesquiou et qu'il fit partager par Swann et Charlus dans La Recherche. Pour Proust, c'est dévoyer l'art que d'aimer une ,,uvre parce que tel écrivain en parle ; il faut l'aimer pour elle-même. Après la mort de ses parents, sa santé déjà fragile se détériore davantage (asthme). Il vit reclus et s’épuise au travail. Son ,,uvre principale, À la recherche du temps perdu, est publiée entre 1913 et 1927 ; le premier volume est édité à compte d’auteur chez Grasset, mais très rapidement les éditions Gallimard reviennent sur leur refus et acceptent le deuxième volume À l’ombre des jeunes filles en fleurs pour lequel il reçoit en 1919 le prix Goncourt. Son homosexualité inavouable dans la société de l'époque est latente dans son ,,uvre. Il travaille sans relâche à l’écriture des six livres suivants de À la recherche du temps perdu, jusqu'en 1922. Il meurt épuisé, le 18 novembre 1922 emporté par une bronchite mal soignée. La tombe de Marcel Proust au cimetière du Père Lachaise à ParisMarcel Proust est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.
The son of well-to-do parents, Proust was born in Auteuil-Neuilly-Passy (the southern sector of Paris's then-rustic 16th arrondissement) at the home of his mother's uncle, two months after the Treaty of Frankfurt formally ended the Franco-Prussian War. His birth took place during the violence that surrounded the suppression of the Paris Commune, and corresponds with the consolidation of the French Third Republic. Much of In Search of Lost Time concerns the vast changes, most particularly the decline of the aristocracy and the rise of the middle classes, that occurred in France during the Third Republic and the fin de siècle. Proust's father, Achille Adrien Proust, was a famous doctor and epidemiologist, responsible for studying and attempting to remedy the causes and movements of cholera through Europe and Asia. He was the author of about 20 books on topics throughout medicine and hygiene, as well as countless articles; as such, he was a model to Marcel. Proust's mother, Jeanne Clémence Weil, was the daughter of a rich and cultured Jewish family. She was highly literate and well-read. Her letters demonstrate a well-developed sense of humour, and her command of English was sufficient for her to provide the necessary impetus to her son's later attempts to translate John Ruskin (Tadié).By the age of nine Proust had had his first serious asthma attack, and thereafter he was considered by himself, his family and his friends as a sickly child. Proust spent long holidays in the village of Illiers. This village, combined with aspects of the time he spent at his great-Uncle's house in Auteuil became the model for the fictional town of Combray, where some of the most important scenes of In Search of Lost Time take place. (Illiers was renamed Illiers-Combray on the occasion of the Proust centenary celebrations).Despite his poor health, Proust served a year (1889–90) as an enlisted man in the French army, stationed at Coligny Caserne in Orléans, an experience that provided a lengthy episode in The Guermantes Way, volume three of his novel. As a young man Proust was a dilettante and a successful social climber, whose aspirations as a writer were hampered by his lack of application to work. His reputation from this period, as a snob and an aesthete, contributed to his later troubles with getting Swann's Way, the first volume of his huge novel, published in 1913.Proust was quite close to his mother, despite her wishes that he apply himself to some sort of useful work. In order to appease his father, who insisted that he pursue a career, Proust obtained a volunteer position at the Bibliothèque Mazarine in the summer of 1896. After exerting considerable effort, he obtained a sick leave which was to extend for several years until he was considered to have resigned. He never worked at his job, and he didn't move from his parents' apartment until after both were dead (Tadié). Grave of Marcel Proust at Père Lachaise Cemetery.Proust was an intimate friend of the pianist and composer Reynaldo Hahn.His life and family circle changed considerably between 1900 and 1905. In February of 1903 Proust's brother Robert married and left the family apartment. His father died in September of the same year. Finally, and most crushingly, Proust's beloved mother died in September of 1905. In addition to the grief that attended his mother's death, Proust's life changed due to a very large inheritance he received (in today's terms, a principal of about $6 million, with a monthly income of about $15,000). Despite this windfall, his health throughout this period continued to deteriorate.Proust spent the last three years of his life largely confined to his cork-lined bedroom, sleeping during the day and working at night to complete his novel. He died in 1922 and is buried in the Père Lachaise Cemetery in Paris.

My Interests

Peinture

Vermeer, Botticelli, Caravaggio, Moreau, Monet, Whistler, Boldini, El Greco, Rembrandt, Rubens, Doré, Velasquez, Beato Angelico, Renoir, Carpaccio, Dürer, Bosch, Giotto, Degas, Tintoretto, Chardin, Ghirlandaio, Gozzoli, Van Dyck, Mantegna, Watteau, Bellini, Poussin

Mariano Fortuny

Music:

"La musique est peut-être l'unique exemple de ce qu'aurait pu être la communication des âmes".

Richard Wagner, Claude Debussy, César Franck, Johann Sebastian Bach, Gabriel Fauré, François Couperin, Emmanuel Chabrier, Ludwig Van Beethoven, Wolfgang Amadeus Mozart, Maurice Ravel, Fryderyk Chopin, Robert Schumann, Johannes Brahms, Franz Shubert, Igor Stravinskij, Richard Strauss, Modest Musorgskij, Jules Massenet, Giovanni Pierluigi da Palestrina, Gustav Mahler, Aleksandr Borodin, Franz Joseph Haydn, Antonio Vivaldi, Franz von Liszt,Petr Il'ic Cajcovskij, Claudio Monteverdi, George Frideric Handel, Milij Alekseevic Balakirev, Charles Gounod, Camille Saint-Saëns, Giuseppe Verdi, Aleksandr Skrjabin

Movies:

Théâtre

Jean Racine, William Shakespeare, Corneille, Goldoni, Ibsen, Goethe, Sophocle, Eschile, Molière, Beaumarchais

Television:

Lanterne Magique

Stéréoscope

Books:

François le Champi

Les milles et une nuits

Mémoires de Saint-Simon

The stones of Venice