Arno Santamaria

"C'est un OVNI parmi la scène française actuelle" Virgin Radio
Arno Santamaria grandit en banlieue parisienne, skate-board aux pieds et kimono dans le sac à dos, à toute blinde dans les rues de Sannois. Très vite, il troque sa planche à quatre roues pour une six cordes et monte un groupe avec ses potes : années 90, premières scènes, premier label, le temps des premières amours pour la musique. Puis Arno grandit, élargit sa palette de couleurs, compose et écrit, seul. Pour vivre, il fait les marchés ; pour apprendre, il intègre une école de son : la mécanique est lancée.
L’avenir se construit souvent grâce à des rencontres. Vincent-Marie Bouvot (réalisateur et compositeur de Zazie, Peter Kröner…) est séduit par l’univers d’Arno et lui propose de rejoindre la structure qu’il vient de monter: il signe chez Xumo en 2006. Ecriture, composition, le répertoire de chansons est étoffé ouvrant sur de longues périodes d’enregistrement et de mixage, le projet prend de l’ampleur.
Il n’oublie pas pour autant que le rock se vit par et pour la scène. Seul ou en groupe, Arno grimpe sur les planches : de minuscules caves en obscurs caf’cons jusqu’aux Glaz’art, Flèche d’Or, Divan du Monde ou Réservoir, chaque concert est bon à prendre, la magie du live n’a pas d’équivalent…
Repéré sur la scène, Arno Santamaria rejoint Far Prod, son nouveau tourneur, en 2007. A cette même période, le clip de « De Quel Côté » voit le jour et sort sur le net en janvier 2008, premier d’une longue série de sorties, et signe d’une très belle année 2008 à venir…
Arno Santamaria est avant tout un artiste. Il a compris que si dire les choses est vital, alors les dire de belle façon devient un art. « Ressentir c’est bien - raconter ce qu’on ressent c’est mieux. » Bouleversé, engagé par les textes de Ferré ; empoigné par les mélodies de Jeff Buckley ou les élaborations sonores de Radiohead, Arno compose sa musique pour faire réagir, écrit des textes pour faire agir.
On retrouve dans ses chansons cette inspiration française : les mots sont des images, les phrases les mettent en mouvement ; adossé à une culture rock anglo-saxonne où on joue avec les mélodies comme on joue avec les sentiments, un jeu sérieux… Mais surtout, à l’écoute, on découvre. On découvre un style d’écriture inspiré, habité. Une voix porteuse. Une musique – aérienne, pour s’élever – brute, pour remettre les pieds sur terre – sautillante, pour tout oublier. On découvre un homme, qui a des choses à dire, qui a des choses à nous dire, et qui sait définitivement bien les dire.
Sylvain Matoré
Arno Santamaria - De quel côté
envoyé par XUMO Camille chante parrain