Il commence la musique en 1968 par le piano classique à l’âge de 11 ans, puis la guitare en autodidacte. Très rapidement attiré par le son d'Hank Marvin des “Shadowsâ€, et les brillantes guitares des Fogerty (Creedence), il se forge aux riffs de ces solistes puis à 16 ans joue avec le “Green River Band".
A 19 ans il devient professionnel dans l’orchestre “Laurent Lorrain et les Kidsâ€. Ce groupe joue une musique principalement pop rock anglo-saxonne des années 70, plus des shows Beatles. Une très bonne école...
Parallèlement il prend des cours chez Pierre Cullaz à Paris et découvre toutes les subtilités du jazz, les gammes, et surtout l’harmonie.
L’influence des guitaristes comme Django Reinhardt, Wes Montgomery, Joe Pass, Larry Carlton, Lee Ritenour, Bireli Lagrene, Sylvain Luc est grandissante et forme ainsi comme un polissage de l’oreille.
Aujourd’hui il multiplie différentes expériences dans le classique, le baroque avec “les folles journées de Nantes†et le Tango d’Astor Piazzolla avec le groupe “Nuestro Tangoâ€. Le jazz est sa passion, en Duos, Trio, Quartet ou Quintet, toujours à la recherche de l'harmonie pertinente, du groove, et du chorus mélodique.
Jean Luc Béranger Quartet (CD Influences)Jazz-Magazine (Disques du mois) Février 2003Une évidence s’impose : Jean Luc Béranger est un guitariste dont le talent mérite d’être connu et reconnu. Nantais d’origine, cet élève apprécié de son professeur Pierre Cullaz (une caution de taille) dirige ici un quartette au sein duquel chacun des protagonistes, outre de remarquables qualités esthétiques propres, sait écouter et stimuler ses partenaires. Exploitant avec science et subtilité les possibilités mélodiques, harmoniques et rythmiques offertes par un répertoire dont il est l’auteur, Béranger fait montre d’une inspiration souvent audacieuse à travers un discours à la fois rigoureux et lyrique, faisant ressortir les influences intelligemment assimilées, d’éminents confrères (il cite : George Benson, Larry Carlton, Lee Ritenour, Pat Metheny, Django, Biréli Lagrène…), lesquels ont exercé sur lui – selon sa propre expression un « polissage de l’oreille ».
Au nombre des réussites, on retiendra Mr Wes M ou la finesse du son et le phrasé à l’octave du maître sont admirablement évoqués, ainsi que les godillots savoureuse et entraînante valse swing que les Gus Viseur et autres Jo Privat auraient pu composer. Enfin, on soulignera la maîtrise des ressources de la guitare-synthé, notamment dans les Abysses dont l’atmosphère planante, obsédante, parfois inquiétante, évoque la musique composée par Vangelis pour le film de Ridley Scott « Blade Runner » . Soit une occasion de découvrir les multiples et séduisantes facettes de l’art d’un musicien à suivre : Jean Luc Béranger.COOL-JAZZ DUOJAZZ MAGAZINE, (Mars 05) - « Singing Ladies » par Jacques Aboucaya
On tendra une oreille attentive au premier album de Karin Anderson et Jean-Luc Béranger, « Standards ». Lui est un guitariste plus qu’estimable (l’éminent Claude Oberg salua son précédent CD, « Influences », comme « l’un des dix meilleurs CD de l’année 2003 ») et le prouve notamment dans un Round Midnight en solo de la meilleure venue. Elle joue de sa voix de contralto avec émotion et une incontestable maîtrise. Si bien que ce duo intimiste distille une musique au charme certain.
CD Review JAZZMAN, Fév. 05 - Jean-Luc Béranger, Karin Anderson, Standards (***) par Jean-Marc Gelin
« C’est l’histoire d’un premier disque et de la rencontre somme toute assez banale entre un guitariste surdoué et une chanteuse au timbre d’une grave suavité. Dès la deuxième séance, ils saisissent quasiment sur le vif la plupart des standards qui composent cet album. D’emblée, la voix de Karin Anderson donne à cet album une magnifique chaleur empreinte d’une sensualité latine. La guitare de Jean-Luc Béranger ne cherche pas à jouer les contrastes mais s’adaptent au contraire à la voix de la chanteuse jusqu’à la prolonger lorsque celle-ci s’efface. Subtile osmose. La chanteuse prend parfois le risque de descendre dans l’extrême grave, mais se rattrape à l’octave supérieure avec un délicatesse subtile (My Favourite Things ou ce magnifique The Shadow of Your Smile). Ca swingue et ça se boit comme du petit lait tant les interprétations et les arrangements sont simples. Les deux protagonistes s’amusent (et nous avec, comme sur ce One Note Samba) et nous offrent un Autumn Leaves dont la générosité fait excuser les imperfections. On accorde à ces deux-là un capital de sympathie. Celui de la spontanéité jouissive. »Alex Dutilh (Jazzman / « Jazz de coeur, jazz de pique » sur France Musiques)
----- Original Message -----
From: Dutilh Alex (Jazz de c--ur jazz de Pique).
To: “â€Cool Jazz duoâ€â€
Sent: Thursday, December 16, 2004 11:24 AM
Non seulement j’ai bien reçu votre CD, mais je l’ai vraiment aimé.
Du coup je l’ai remis à chroniquer à un journaliste de Jazzman et souhaiterais en avoir un 2ème exemplaire pour le passer dans mon émission de France Musiques.
Cordialement
Guitarejazz.com, Nov. 04 – par Richard Combet-Joly
Travailler en duo est un exercice à la fois passionnant et difficile pour un guitariste. Il doit produire un accompagnement qui soutient efficacement le soliste et être capable d’apporter les contre-chants nécessaires à la coloration de la musique. Ce duo est une réussite. Karin ANDERSON et Jean Luc BERANGER revisitent les standards populaires (swing, bossa, valse, ...) avec passion et émotion. Une belle leçon de guitare et de chant à conseiller à tous les amateurs.
Jean-Michel Courtois
Superbe, rien d’autre à dire…
Gael Gouret – Alternantes FM
…de bons choix, de très belles versions, belle guitare bref un bon album.