About Me
Par ses origines africaines, syrio-libanaises, portugaises et indigènes Monica Freire est une fière représentante du métissage brésilien. Elle grandit à Bahia, berceau culturel du Brésil, de la musique afro-brésilienne, de Gilberto Gil, Caetano Veloso et Joao Gilberto, Bahia la certainement nourrie.
Elle s’installe à Montréal en 1993 où elle rencontre Dan Gigon, bassiste, compositeur et collaborateur essentiel. Monica remporta un énorme succès au Japon ce qui lui permis d’enregistrer deux albums, parus successivement en 1996, (Monica, Samson Records) et 1997 (Monica II, Apes Records). Au pays du soleil levant, Monica deviendra le meilleur vendeur de musique du monde en 1997 !
Bahiatronica, son premier album chez Audiogram, offre une musique hybride où la force des rythmes brésiliens embrasse de fines sonorités électroniques. Ici, le tribal et l’électro dialoguent en douceur. Sa voix aux chauds accents tropicaux s’imprègne et caresse les sens. L’album compte de fructueuses collaborations avec les percussionnistes Marcos Suzano (Lenine, Sting), Gustavo Didalva (Gilberto Gil, Carlinhos Brown), Marcio Victor et Jo (Caetano Veloso, Carlinhos Brown), le guitariste Luiz Brasil (gagnant d’un Grammy avec Cassia Eller, et guitariste/arrangeur pour Caetano Veloso). Bahiatronica s’avère être la symbiose parfaite entre le nord et le sud de l'Amérique, une mosaïque sonore toute en couleur !
En 2008, Mônica Freire pousse plus loin sa démarche musicale avec Na Laje, un album qui représente un véritable pont entre sa vie actuelle et la terre initiale. En demandant à nul autre que Liminha de réaliser son album, Mônica Freire s’adressait à une icône, une star du Brésil musical, ex-membre de la formation Os Mutantes et récipiendaire de deux trophées Grammys, dont l’un pour la réalisation de l'album Electroacústico de Gilberto Gil (2004). Mônica Freire est à la source de l’essentiel des musiques, mais ils sont nombreux à avoir apporté leur touche à la mosaïque. Enregistré entre Bahia, Rio et Montréal, Na Laje résulte en effet d’une grande aventure humaine. Les thèmes des chansons, toutes en portugais du Brésil, sont d’ailleurs souvent nés de conversations entre les collaborateurs, parmi lesquels on trouve Rodrigo Maranhão, un auteur-compositeur de la même génération que Mônica, révélation chez lui depuis que ses mots ont été chantés par Maria Rita – il signe ici «Olha só», «Todo dia» et «Samba improvisado». On goûte aussi les mots de Dulce Quental, Torquato Neto (1944-1972; poète associé de près au courant Tropicalia), Dudu Falcão, Ãlvaro Faleiros, coauteur avec Mônica et Liminha de «Ressonância de Schumann»
Notons aussi la participation vitale du poète Arnaldo Antunes, auteur ou coauteur de trois textes dont la chanson titre, coécrite avec Liminha. Partout, un regard apolitique mais soucieux de ce qui se passe actuellement au Brésil, ou ne s’y passe pas. Na Laje, au fait, signifie cet espace de rassemblement, dans les favelas, où ont lieu les réunions et réjouissances…
Autre figure centrale dans la concrétisation de Na Laje, Dan Gigon, présent à chaque étape du processus, que ce soit à travers ses lignes de basse ou à la composition de la pièce «Beira», par exemple. Ont aussi mis l’épaule à la roue les talentueux Québécois Alex McMahon, Marc Lessard, Guy Dubuc, Tony Albino, Guy Kaye et Dan Thouin, tandis que versant brésilien, Mônica Freire a pu compter sur des as tels le guitariste Celso Fonseca et les percussionnistes Marcio Victor et Gustavo Didalva, héritiers du grand Carlinhos Brown, de même que sur Marcos Suzano. Notons aussi la participation spéciale à la pièce titre de LG et Jairo de la formation AfroReggae.
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