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So. Noël

I am here for Networking

About Me


Entre autres l'auteure d'un premier roman, PLAINTES CONTRE X, très largement autobiographique. L'histoire, la mienne donc, est celle d'une journaliste rock n roll un peu trop fêtarde qui tombe gravement malade. Atteinte d'une sclérose en plaques vicelarde, elle tente, entre soirées survoltées et séjours à l'hôpital chloroformés, de rafistoler une santé mentale malmenée par les excès et sa pathologie neurologique.
Vous pouvez découvrir quelques extraits de PLAINTES CONTRE X un peu plus bas sur cette page...
J'ajoute que ce texte est le point de départ d'un travail collectif pluridisciplinaire beaucoup plus large : le Projet Plaintes contre X. Je vous invite à découvrir le space de cette aventure pluridisciplinaire (en première place dans le top de cette page).
Si mes écrits vous branchent, sachez qu'un livre sur Charles Manson et le rock est en cours de finalisation aux éditions Camion Noir. Une bio de Muse suivra, chez Camion Blanc.
Et si vous êtes sans peur et sans reproche, allez aussi jeter un oeil aux spaces de IKU (groupe féminin garage, stoner, grunge, riot grrls... je suis derrière les fûts) et d.e.v.i.a.n.c.e. (electro spoken word trash), mes projets musicaux... CU there !

My Interests

Shows à venir... et autres... 25/04/08 : live IKU @ la Mécanique Ondulatoire
03/05/08 : live d.e.v.i.a.n.c.e. @ la Miroiterie + expo de moulages jusqu'au 09/05/2008, dans le cadre du festival Vag1Ka0 round 2
17/05/08 : IKU live @ la Miroiterie, dans le cadre du PPPZine festival
30/08/08 : live d.e.v.i.a.n.c.e. @ Place aux fous musique, radio libertaire, 13 h
07/06/08 : live IKU + No rest 4 The Brave @ le Pix Bar
15/06/08 : live IKU + Furry Furryzz @ Le Zorba, "Back to kill party"
03/07/08 : live IKU à Lyon, 1ère partie des Thugs
Fin 2008, début 2009 : sortie de Plaintes contre X / Projet PcX, éditions la Nef des Fous / CICG 2009 : sortie de "Charles Manson, gourou du rock" (titre de travail), aux éditions Camion Noir
+ sortie d'une biographie de Muse, aux éditions Camion Blanc

Plaintes contre X
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I'd like to meet:

EXTRAITS DE PLAINTES CONTRE X :

CAN YOU PASS THE TEST ?

Va-t-on faire subir à ma carcasse un examen approfondi de ses moindres replis, comme un vulgaire quartier de viande lors d'un contrôle vétérinaire ? Va-t-on me faire pisser dans un tube à essai étriqué ? L'état pitoyable de mes reins va-t-il me permettre d'uriner sur commande et de viser adroitement l'orifice ? Va-t-on ratisser au peigne fin une armée grandiloquente de tests et d'analyses sournoises après m'avoir pompé quatre litres de sang et m'avoir anémiée pour le restant du mois ? Les médecins vont-ils découvrir trop de saloperies coincées entre mes globules et m'envoyer en cure malgré moi ? Va-t-on me palper-malaxer les viscères et les ovaires, pour voir s'il ne manque rien d'essentiel ? Et pourquoi le service de neurologie ? J'aurais préféré la psychiatrie, à la limite, histoire d'expulser sur un canapé le mauvais karma qui m'assaille depuis une semaine. Va-t-on me trimballer en chaise roulante d'un service à l'autre, comme si j'étais une pensionnaire de maison de retraite ? Va-ton me faire tirer la langue et ânonner trente-trois pour faire trembler mes bronches ? Suis-je réellement malade ? Les drogues me feraient-elles une vilaine farce ? L'hôpital Saint-Paul sent-il autant le formol que les urgences du C.H.U. du Kremlin-Bicêtre ? Et c'est quoi comme station de métro ? Et ça veut dire quoi, exactement, « Présentez-vous secteur jaune - Pavillon Robert André - département 34 - 3e étage - 2e service à gauche - au bout du couloir principal, suivez les flèches bleues - bureau central » ? Et puis, ça a quelle gueule, une pathologie neurologique ? C'est grave ?

PUNITION SONORE

« Des vers luisants radioactifs. Voilà ce que sont ces cyberpunks amphétaminés ». C'est comme ça que je commencerai mon papier. Et cette connasse de Sybille me demandera si je n'en ai pas marre de parler de vitamines de synthèse dans mes articles. Ou de bestioles répugnantes. Ou de musiques de dégénérés. Mais là, je lui répondrai aimablement que cette fonction est la première inscrite sur ma fiche de poste et que je suis payée pour ça. Mal, certes, mais payée quand même. Et sur ce, j'irai pisser. Je n'ai pas cherché bien loin la formule adéquate pour qualifier les membres de Punish Yourself. Elle m'est apparue comme une évidence : ils gigotent non-stop, sont fluo et toxiques. Sous la lumière noire de la Loco, les peintures mi-tribales mi-rétro futuristes dont ils ont abondamment badigeonnés leurs corps quasi nus les font ressembler à ces chenilles hautement urticantes qui font des grappes sur les larges fougères de l'Amazonie profonde. Comme elles, ils foudroient ceux qui ont l'audace de les visiter. Leur venin n'est pas chimique mais sonore, et a la saveur et l'odeur d'un punk biomécanique criblé de beats techno démoniaques. Le flyer du concert annonçait clairement la couleur : « If you don't like machines, just fuck off. If you don't like guitars, just fuck off. If you don't like gay people, just fuck off. If you don't like, sex, drugs & violence, just fuck off. But if you want cyberpunk, this is the right place. ». Puis, plus loin : « WE WANT APOCALYPSE », en capitales, en gras et en rouge pétant. Waou. Et les gus n'ont pas menti. Alors que le chanteur pris de convulsions harangue le public et vocifère « gimme cocaine, gimme cocaine ! » sur une cavalcade punk doublée d'une basse assommante de tek hardcore, j'observe la fosse et ses pogoteurs professionnels. Je songe un instant à mon papier et inscrit dans un coin de ma tête déjà encombrée le terme « maggots », qui signifie « asticots » et qualifie habituellement les fans de Slipknot, pour le moins virulents. Un petit agité a chopé un autre Zébulon sous acide par la tête et lui postillonne au visage les paroles sus-inscrites, le regardant fixement, les yeux écarquillés. On dirait que ses paupières sont maintenues ouvertes par des allumettes invisibles, un peu à la manière d'Alex quand il subit le traitement de choc censé le désintoxiquer (pas mon Alex, celui de Stanley Kubrick dans Orange mécanique). Ce fou furieux a dû abuser du produit dont le leader fait l'apologie, et cette chanson doit être sa favorite, son hymne, en quelque sorte. Et je le comprends, elle est terrible et colle bien à la réalité de la coke : rapide, agressive, efficace. Des mecs peinturlurés comme leurs idoles agrippent les pieds du chanteur quand il s'approche du bord de la scène, et parviennent à le faire descendre de son piédestal (pour plus de sécurité, ils auraient dû conserver les cages chromées dans lesquelles il offraient jusqu'à présent leur show. Mais visiblement, la sécurité n'est pas la priorité du combo électro-keupon. Il préfère communier avec ses fidèles, affectueux). Le ver luisant à crête bleue s'époumone le temps d'un couplet au milieu de ses fans survoltés, puis regagne son perchoir, sur lequel grimpe au même moment un type en chemisette, à priori propre sur lui et qu'on pourrait croire égaré. Que nenni. Le mec en question fait rapidement sauter les boutons de sa chemise, se caresse le torse puis malaxe ses tétons piercés en tirant une langue blanchâtre, baisse son froc et dévoile un string minimaliste dans lequel il fouille outrageusement. Il se retourne et écarte ses fesses lisses face au public puis se lèche les doigts et se fourre un majeur dans l'anus. Tout en titillant son orifice en rythme, il s'accroupit à hauteur de la braguette du chanteur, lèche puis mord son entrejambe. Le vocaliste semble apprécier la chose : il pose sa main bleue et jaune sur la tête du mec et la maintient fermement sur ses parties génitales. Après quelques minutes de démo, le gars se redresse et se laisse basculer en arrière sans prévenir, dans la foule, le falsard sur les pompes. En tombant, il explose l'arcade d'une Punishette, qui se met à pisser le sang et à trouver ça cool : lentement et méthodiquement, elle étale son hémoglobine sur son visage. Après tout, elle aussi à droit à son maquillage rituel de grand' messe. Et la sacrifiée va jusqu'au bout du concept Punish Yourself, en offrant son sang à ses potes, dont elle barbouille copieusement les joues.

WELCOME HOME DARLING

- « On vous garde ». Je n'ai pas saisi tout de suite le sens de cette phrase pourtant basique, minimale même. Sujet, verbe, complément, pas dans cet ordre mais peu importe. On me garde, donc. C'est à dire ? Je suis en détention ? Incarcérée ? Ecrouée ? On me parque en cellule de dégrisement ? A l'isoloir ? Et pourquoi ? D'une façon ou d'une autre, judiciaire ou médicale, il semblerait que je sois mise en examen. « Appelez quelqu'un pour qu'il vous amène des affaires pour les prochains jours. Soyez prudente, il y a eu des vols récemment. Strict minimum. Pyjama, sous vêtements, serviette de toilette, chaussons et tenue de ville, si vous tenez à vous balader dans l'hôpital. Pas de bijoux, à part une alliance, si vous êtes mariée, et une montre dont la valeur n'excède pas 76 euros 22. C'est une question d'assurance ». L'interne déblatère un discours appris par c..ur et rabaché à l'infini sans humanité. Elle termine néanmoins son laïus par un sourire rassurant. - « Ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer ». Bizarrement, je pressens le contraire et ne me sens pas du tout dans mon élément ici. Je ne suis qu'à l'accueil du service de neuro, et déjà je distingue là-bas des patients décharnés et branchés à des perfs intimidantes. Les malheureux hantent les couloirs. Un mec plutôt mignon d'une trentaine d'années passe à ma hauteur dans un fauteuil roulant électrique aux pneus lisses, la tête encastrée dans une minerve titanesque, le torse sanglé à son dossier, ses bras à des accoudoirs en mousse antique. Ses jambes, déformées par la fonte de ses muscles, ont été jetées en vrac sur des repose-pieds rudimentaires et son également ligotées à son siège. Seul son index gauche semble en état de fonctionner. Une petite diode rouge clignote au dos de sa voiturette qui émet un bip-bip incessant. Cette vision me glace le sang. C'est donc ça, la neuro.

UN AMERICAIN A PANAME

Après le chewing-gum dentist-terror/aerophagy generator, le MacDo pulvérisateur de scores lipidiques et les films d'action à gros budget mais à micro scnénar, les States posent une fois encore le pied sur le sol français, et tentent d'y implanter leur concept de « salon de café ». S'inspirant, paraît-il, du « french and italian taste », les pros du jus de chaussettes dilué se lancent donc à l'assaut du petit noir bien serré. Mais attention ! Il s'agit bien évidemment du meilleur café du monde, dixit la brochure fièrement exhibée sur les nombreux présentoirs du premier Starbucks Coffe ouvert le 15 janvier dernier à Paris, avenue de l'Opéra. Bush et ses saints concitoyens sauvent le monde trois fois par an, il sont aussi bien évidemment capables de servir le must de la galaxie en matière d'expresso ; pour eux, c'est un jeu d'enfant. Abondamment médiatisée, cette inauguration en grande pompe donne le coup d'envoi de l'offensive Starbucks : une dizaine d'ouvertures de ce type sont prévues d'ici à l'année prochaine. Le salon de café de la prestigieuse avenue parisienne va très certainement devenir la nouvelle place-to-be de la capitale, les djeunes des beaux quartiers devant très être pressés de jouer à Friends avec les autres gentils garçons et filles de leur âge, environ 17 ans. Ici, la commande s'effectue au comptoir, comme dans les fast foods qui polluent déjà le paysage hexagonal depuis belle lurette. Avant de faire son choix, l'amateur de boissons chaudes promène un petit moment ses yeux sur les panneaux muraux présentant les quelque trente recettes de base proposées par la maison. Café, moka, chocolat ou capuccino se combinent entre eux et à d'autres ingrédients pour donner naissance à des cocktails inédits dont les papilles cherchent longtemps l'élément de base. Le nombre de combinaisons possibles avoisine les 19 000, selon les dires de la Company. Cannelle, muscade, vanille, lait de soja (sans OGM, of course), crème fouettée ou sirops aromatisés agrémentent ces breuvages originaux dont la saveur dominante reste sans conteste celle du saccharose. L'énergique serveur à casquette siglée SC compose prestement la boisson, qui n'a, à ce stade-là, plus rien de commun avec le café, puis sert celle-ci dans un gobelet cartonné sur lequel il inscrit le prénom du client. Pour le mug en porcelaine made in US, une rallonge tarifaire est à prévoir, capitalisme oblige. Le tutoiement est de rigueur à la caisse (qu'est ce qu'ils sont cool ces Ricains alors !), ce qui donne, à peu de chose près : « Tiens Kevin, ton double-moka-fudge-vanilla-triple-almond-milk est OK ! » Yeah. S'il survit à une overdose de glucose, le bec sucré peut aussi se laisser tenter par quelque pâtisserie en V.O. : muffins, donuts, brownies, cookies et autres douceurs hypocaloriques attirent l'..il depuis le seuil du magasin. Le consommateur a alors deux possibilités : il peut emporter son passeport pour l'obésité dans un sachet en papier, ou choisir de profiter de sa collation sur place. Oui mais voilà, si la chaîne n'a pas, pour le moment du moins, jugé nécessaire d'adapter ses produits aux palais chatouilleux des Frenchies, elle s'est empressée d'abandonner le gabarit quadruple XL des fauteuils américains au profit de quelques sofas monoplaces et de (très) nombreuses chaises spartiates. L'espace étant rentabilisé au maximum pour cause de loyer prohibitif, l'oreille de la dynamique executive woman qui pianote ostensiblement sur son PC portable high tech se retrouve à trente centimètres de la bouche du teenager fashion victim s'égosillant dans son Nokia dernier cri, option photo, vidéo, organizer, GPS, grille pain et home cinéma. Le boutonneux devrait d'ailleurs brancher le woofer et le tweeter de son téléphone sur la sono du Starbucks, car ici, le son est pourri. Le jazz shamallow déversé par les enceintes faiblardes du plafond se noie donc dans un brouhaha assourdissant de conversations insipides : - « T'as maté la première saison de Desesperate Housewives ? - Pffffffff t'es nase, on dit pas « Desesperate », mais « Desperate ». - C'est toi qu'es conne, on dit « désespéré », pas despéré pfffffffffff... - Enfin on s'en fout, c'est gé-nial. - Ouaiiiiiiiiiiiis ! J'a-dore. J'adore, j'adorejadore. - Ter-rible. -Dé-lire. -Mor-tel. » De nombreuses personnes cherchent à se frayer un chemin à travers la jungle dense des tables pour nains lilliputiens encombrant la salle, et certains se prennent même les pieds dans les fils des luminaires cheap se voulant design. Même si le concept affiché reste de reconstituer une atmosphère chaleureuse propice au délassement, il est clair que l'on ne s'attarde pas ici. C'est sans doute pour cela que les bistrotiers parisiens ne semblent pas craindre que le Bill Gates du gobelet cartonné ne se transforme en un Terminator du café à la française.

S.E.P.

S.E.P.

Sclérose En Plaques.
Sournoise Et Perfide.
Salope, Emmerdeuse, Parasite.
So. Est Paralysée.
Sans Equivoque Possible.
Sans Evolution Prévisible.
Souffrances En Pagaille.
Seule Et Pathétique.
Solution Evidente Personnelle.
Suicide En Perspective.
C'est le poème pré pubère mais spontané que je griffonnerai plus tard dans la soirée, quand Madame Lopez se sera remise à hurler à la lune. Tout est fini. Ma vie est foutue. Terminée et minable avant d'avoir commencé à être belle. Moi qui aurais voulu être PJ Harvey, Lolita Pille, Virginie Despentes, Courtney Love, Asia Argento, Gwen Stefani ou même Laurence Romance (cette nana à la tignasse rouge qui présentait Metal Express le dimanche soir sur la 6 quand j'étais ado), je vais finir vissée à un fauteuil, à me chier dessus, à ne plus pouvoir parler, à ne plus pouvoir jouir, manger seule ou coucher sur WORD mes funestes impressions, à moins que je ne puisse encore pianoter sur mon clavier avec un gros orteil resté valide par accident. Je ne pourrai pas non plus m'habiller sans l'aide d'un tiers ; et puis Alex ne me choisira jamais les fringues dont j'ai envie, c'est sûr, il n'aime que mes sapes de free-parteuse, et je serai dans l'incapacité de lui faire savoir. Chiotte. La S.E.P. s'attaque à tous les nerfs. Absolument tous. Si ça se trouve, je ne pourrai même plus voir. Ni entendre. Plus de rock, plus de pop, plus de métal, plus de stoner, plus de sludge, plus de speedcore, plus de grunge, plus de skatecore, plus de lo-fi, plus de post punk ou de hardcore, plus de heavy ou de math-core, plus d'indus ni d'emocore, plus de thrash ni même de tek. A moins que je ne puisse encore sentir les basses cogner ma poitrine en teknival, ce qui n'est même pas sûr. Et puis, j'imagine mal une chaise roulante en teuf. Il faudrait des pneus à crampons et je doute que les fabricants ne soupçonnent le penchant parfois trop festif de certains grands handicapés. Et Vincent Humbert ? C'était ça qu'il avait ? Et mon père ? Il aura le courage de m'euthanasier, moi, le moment venu ? Préfèrera-t-il venir visiter un légume une fois par semaine en compagnie d'une épouse devenue dépressive et une fille benjamine autiste ? Préfèrera-t-il raconter des blagues à une âme alerte séquestrée dans un corps inerte le dimanche après-midi, entre son footing et les pâtes alphabet de la fin de week-end ? Parce que moi, me supprimer, je ne pourrai même pas. C'est con.

ROCK N ROLL CIRCUS

Oyez, oyez braves gens, dignes sujets du royaume du rock 'n' roll ! La cadette du pape de la musique métallique, ce cher Ozzy Osbourne, est de retour en cure de désintox ! J'entends déjà le murmure de la stupéfaction galoper parmi les fidèles… « Déjà ?… Déjà ?… Encore ?... Encore ?... » (écho). Et oui, camarades. Déjà. Et encore. Visiblement très pressée de faire comme Papa, la gracieuse Kelly entame son troisième stage de réhabilitation à une vie sans intraveineuses, et ce à vingt ans à peine. Il faut dire que l'agitée a de qui tenir, mais ça, tout le monde le sait. Perpétuant la grande tradition familiale du rock « tout-à-l'égo », cette dernière met un point d'honneur à cumuler dépendances, frasques, clichés et apparitions télé tumultueuses dans lesquelles elle déballe le tout. Peu avant son entrée en clinique, la demoiselle déclarait aux caméras, dans une ..illade bovine planquée derrière une coulée d'eye liner, avoir été violée. On serait tenté de croire qu'il s'agit là de la toute dernière trouvaille de la donzelle pour faire parler d'elle. Il est vrai qu'à force de squatter les colonnes des journaux à scandales, elle pourrait réussir à faire germer le soupçon dans les esprits sceptiques, voire même à faire douter les fans de sa bonne foi. Et de celle de toute la dynastie Osbourne, d'ailleurs. Comment une seule famille pourrait être la cible de tant de malheurs? Papa Ozzy aurait-il, à l'instar de quelques uns de ses collègues, vendu son âme à la Bête infernale en échange de gloire et de fortune ? Au vu des évènements troublants planant sur le quatuor, c'est à se demander. Dans la famille louftingue, je demande la mère. Apparemment la plus solide mentalement parlant, Sharon fait néanmoins appel à un psychothérapeute pour chien quand Bouboule le pitbull ou Sweety le westie boude sa gamelle. Bref, passons. Rappelons que celle qui accompagne depuis des lustres son pitoyable mari à chacun de ses pas dans le show-biz donna naissance il y a dix-neuf ans à une excroissance de graisse incongrue et terrifiante, Jack. Récemment, le fils Osbourne passa en quelques mois de membre permanent des Alcooliques Anonymes à celui de champion de boxe thaïe. Et oui, aux States, les morses sont également autorisés à concourir. Ayant réussi à conserver sa sympathique obésité malgré une prétendue addiction de longue date aux opiacés, Junior croisera peut-être bientôt sa s..ur en cure. Les deux chérubins auront alors tout le loisir de deviser du futur hospice de Papa, auquel les médecins ont diagnostiqué depuis peu un syndrome de Parkins. Le parrain du métal, âgé de 56 ans, avait ignoré les crises de convulsions qui le tyrannisaient depuis des années, y voyant là une simple manifestation des effets secondaires des drogues. Des cachetons multicolores remplaceront donc dorénavant les lignes d'héro sur la table de nuit d'Ozzy, et ce jusqu'à la fin de ses jours. Tout ce cirque serait-il scénarisé, à l'image du vrai-faux reality-show de MTV consacré à la famille ? Les Quatre Fantastiques joueraient-ils avec les nerfs de leurs fans comme avec les zygomatiques des médias ? On peut se poser la question. Et, à vrai dire, on l'espère. Dans le cas contraire, et avant qu'il ne soit trop tard, envoyez vos neurones, les Osbourne ont besoin de vous. Merci pour eux.

Music:

PJ Harvey, Queens Of The Stone Age, Faith No More, Muse, Tool, A Perfect Circle, Alice in Chains, Plabebo, System of A Down, Slipknot, Nine Inch Nails, The Chemical Brothers, Korn, Guns n' Roses, Metallica, Bérurier Noir, Soundgarden, Temple of The Dog, Stone Temple Pilot, Prince, Smashing Pumpkins, Babes In Toyland, L7, Punish Yourself, Prodigy, Björk, Rage Against The Machine, Nirvana, Flying Pooh, Fear Factory, Jeff Buckley, The Faint, Foo Fighters, The Beatles, Depeche Mode, Helmet, The Servant, Sonic Youth, American Head Charge, Coal Chamber, White Zombie and Rob Zombie, Pantera, Marilyn Manson, Hole, Ministry, Primus, Incubus, Lofofora, Machine Head, Portishead, Fiona Apple, Feist, Jeff Beck, Rossini, Fauré, Debussy, Mozart, Bach, Purcell, Pergolesi, Verdi and more...

Books:

Durif, Welsh, Ellis, Beigbeder, Rey, Pennac, Lester Bangs, Sartre, Gary, Baudelaire, Calderon, Hunter S. Thompson... ..

Heroes:

pour quoi faire ?

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Posted by So. Noël on Sun, 25 Feb 2007 07:25:00 PST

Starbucks

Starbucks Coffe..:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> Un Américain à Paris   Après le chewing-gum dentist-terror/aerophagy generator, le MacDo pulvérisateur de ...
Posted by So. Noël on Mon, 19 Feb 2007 10:56:00 PST

S.E.P.

S.E.P. Sclérose En Plaques. Sournoise Et Perfide. Salope, Emmerdeuse, Parasite. So. Est Paralysée. Sans Equivoque Possible. Sans Evolution Prévisible. Souffrances En Pagaille. Seule Et Pathétique. S...
Posted by So. Noël on Mon, 19 Feb 2007 10:53:00 PST

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Va-ton faire subir à ma carcasse un examen approfondi de ses moindres replis, comme un vulgaire quartier de viande lors d'un contrôle vétérinaire ? Va-ton me faire pisser dans un tube à essai étriqué ...
Posted by So. Noël on Mon, 19 Feb 2007 10:44:00 PST

X

Des Lacoste. Comme avant. Je le gobe, vite imitée par mes potes. Après une toute petite demi-heure de flottement, la bête grignote mon ventre et mon cerveau ; la soirée peut enfin commencer. Le MDMA e...
Posted by So. Noël on Mon, 19 Feb 2007 10:39:00 PST

Le Viking...

Le Viking. Obscur repaire de chevelus, éthyliques, maquereaux, putes, junkies et autres créatures nocturnes mutantes. Avec ce froid, les baies vitrées de l'antre sont tout embuées. Ne filtrent du bar ...
Posted by So. Noël on Mon, 19 Feb 2007 10:31:00 PST

The Osbournes... Rock 'n' roll Circus

Oyez, oyez braves gens, dignes sujets du royaume du rock 'n' roll ! La cadette du pape de la musique métallique, ce cher Ozzy Osbourne, est de retour en cure de désintox ! J'entends déjà le ...
Posted by So. Noël on Mon, 19 Feb 2007 10:26:00 PST