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La Fugitive

A fleur de peau, à fleur de bronches, à fleur de coeur, à fleur de tout

About Me


INCERTAINS SILENCES - QUATRIEME DE COUVERTURE :
L'insoutenable passé est amer au corps comme à l'esprit. Quand la mémoire suffoque, il faut cependant croire en l'écriture, qui panse les plaies autant qu'elle les ravive. La narratrice se souvient de son histoire d'amour avec Philippe, un jeune homme à la fois alcoolique et schizophrène. L'expérience de cette rupture réveille en elle le souvenir d'autres ruptures dont les plaies sont encore à vif : le départ de son père, les vacances loin de sa mère...Peu à peu, la violence, indicible jusque là, d'une nuit de juillet lui revient en mémoire. Une langue forte et raffinée porte dans ce petit texte la douleur infinie du souvenir.
Blanche Lefebvre signe ici son premier ouvrage, un roman autobiographique poignant et délicat puisant aux racines de la mémoire et de l'absence.
Incertains silences - Blanche Lefebvre - éditions le Manuscrit (www.manuscrit.com) - N°ISBN : 2-7481-8126-3
Vous trouverez sur mon blog trois extraits d'Incertains silences, mon premier roman. J'espère qu'ils vous plairont, et peut-être même un peu plus...
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My Interests

"Aussi radical que soit le mal, il n'est pas aussi profond que la bonté." Paul Ricoeur a

I'd like to meet:



Et quand tu seras consolé (on se console de tout) tu seras content de m’avoir connu. Tu seras mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir…Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : « Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire ! » Et ils te croiront fou.

Saint-Exupéry, Le Petit Prince

Music:

Quand tu prenais ta guitare, pour nous chanter des chansons, le plus souvent le dimanche matin, juste après le petit déjeuner. Quand tu faisais le con en dansant sur les Beach Boys. Quand tu me mettais un énorme casque en cuir sur les oreilles et que je m'endormais à côté de toi, juste après le divorce, dans ce studio rempli de tous ces arts que tu aimais et qui savaient te rendre si vivant. Je m'endormais en écoutant Lennon, les Kinks, ou les Beatles. Il y avait ce débat entre nous : je préférais "You really got me", tu préférais "Waterloo Sunset". Mais cette musique dans mes oreilles, quand tu étais à côté de moi, et que la nuit tombait, était la plus belle de toutes les musiques.

Et puis samedi matin, dans l'église, en entendant les premières notes de "Sunny Afternoon", malgré mes larmes et ma tristesse, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. C'était comme si tu étais encore là, c'était comme si tu chantais encore...
Tes trois épouses aussi étaient là. Cela a dû te faire sourire. Et à Saint Pierre, tu as certainement dit : "Arvet un peu ichi min garchon, v'la mes trois femmes qui braient pour mi achteur!"
Mais, entre nous, ton plus grand amour n'avait-il pas été les Kinks?
Tu avais toujours dix-sept ans, quand tu les écoutais...

Belle and Sebastian, The Velvet Underground, The Libertines, The Spinto Band, The divine comedy, Miossec, Vincent Delerm, Keren Ann, Barbara,Véronique Sanson (70's), Reggiani, Moustaki (ben ouais, même si ça fait ring')The Kinks (merci papa), The Beatles, Bowie, Girls in Hawaii, The Beach Boys, The Smiths, Gainsbourg, The Clash, Cat Power, Radiohead, Blonde redhead, Kings of convenience, Jay Jay Johanson, Blur, Grandaddy, The Organ, et puis les "petits derniers" : Sidi Ali, Julien Ribot, Troy Von Balthazar, My Broken Frame, Diving with Andy, Go-Go Charlton etc etc

Movies:

Quand, après ton deuxième divorce, tu avais décidé de te prendre pour Alexandre le bienheureux : tu avais accroché de la charcuterie au plafond, au dessus de ton lit, et comme un con tu jouais du trombone dans ton lit, avec toutes ces charcuteries autour de toi... Je ne sais qui tu cherchais à convaincre de ce bonheur fatice que tu t'étais inventé, tu aimais tellement "inventer" des choses, pour nous faire rire, embellir ton existence et te donner en spectacle...

Television:

Quand je passais mes samedis après-midi, à côté de toi, dans les bureaux de la rédaction de France 3, qui à l'époque s'appelait encore FR3. Tu dessinais, les journalistes écrivaient leurs articles, je dessinais aussi...
J'étais si fière de toi, tout le monde t'admirait. Et puis une fois tes dessins terminés, on assistait au journal, dans la régie, derrière la vitre. Il y avait des écrans partout. Venait ensuite l'heure de l'apéro, dans cette salle de montage, avec cet ami à toi dont j'ai oublié le prénom. Il ressemblait à Moustaki, je me souviens... C'est dans cette salle de montage que, pour la première fois, j'ai découvert la pochette d'Abbey Road ...

Books:

Tu aimais les Rougon-Macquart de Zola, tu les avais tous lus, et toujours tu disais : "Chez nous, c'est comme chez les Rougon-Macquart".
Je ne savais pas alors à quel point tu avais raison...
En 2002, j'ai compris.

Heroes:

Nastassia Fillipovna, Madame de Tourvel, Madame de Renal, Henriette de Mortsauf, Lou Andreas-Salomé, George Sand,
Barbara

My Blog

Incertains silences - le retour des lecteurs

Incertains silences a commencé sa nouvelle vie, sans moi. Il commence à rencontrer des lecteurs, et ces lecteurs parfois m'écrivent pour m'exprimer leur ressenti. Sans doute parce que mon livre compor...
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Incertains silences pré-sélectionné pour le prix du Premier Roman

Bonjour à tousChaque année, mon éditeur organise avec arte-tv.com et Métro le Prix du Premier Roman.La remise du Prix aura lieu le 29 mars, il sera remis par Monsieur le ministre de la Culture himself...
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Aligre FM 27 nov 2006 : le retour

Chers amisSuite à mon interview sur Aligre FM le 27 novembre dernier par Nicolas Vidal, j'avais mis cette émission en écoute sur mon profil pendant quelque temps, mais fatiguée de m'entendre parler, j...
Posted by Incertains silences on Sun, 11 Mar 2007 01:59:00 PST

Incertains silences - VII- Rêves-1

Toutes les rues de juillet deviendront des chemins de bitume. On n'y surprendra plus le rire des moineaux. Et les odeurs boisées, et le parfum des branches, n'auront plus que le goût de l'amer. Mes bi...
Posted by Incertains silences on Wed, 14 Feb 2007 06:42:00 PST

Incertains silences - I-Philippe-3

J'ai peur. Je reste assise, sur ce tout petit banc de pierres blanchi par les hivers qui se sont succédés, face à l'étang où nagent des canards blancs. J'entends hurler les mouettes qui s'acharnent à ...
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Incertains silences - II-Juillet-1

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Incertains silences (complainte) - II-JUILLET-1

Avec ses grands yeux verts parsemés d'étincelles orangées, ma Tiédeur et mon Ciel avait la grâce des anges. Cette pensée m'arrangeait. Et dans le lourd théâtre de notre infortune, comme dénudées souda...
Posted by Incertains silences on Sat, 16 Sep 2006 02:50:00 PST

Incertains silences : le retour des lecteurs...

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Posted by Incertains silences on Sun, 19 Nov 2006 01:32:00 PST

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Posted by Incertains silences on Thu, 19 Oct 2006 08:52:00 PST

Incertains silences (complainte) - Quatrième de couverture

L'insoutenable passé est amer au corps comme à l'esprit. Quand la mémoire suffoque, il faut cependant croire en l'écriture, qui panse les plaies autant qu'elle les ravive. La narratrice se souvient de...
Posted by Incertains silences on Thu, 12 Oct 2006 05:17:00 PST