Yann Bertrand est né dans une famille bretonne où l'on chantait en toutes occasions. C'est donc très tôt et tout naturellement pour les réunions familiales et les banquets, qu'il a commencé à faire entendre sa voix. Jeune témoin du renouveau de la culture bretonne dans les années soixante-dix, il commence à jouer de la harpe celtique, alors en pleine renaissance. Il s'accompagne peu à peu de cet instrument pour chanter les mélodies traditionnelles bretonnes. Il crée aussi des arrangements pour les airs de danse, tout un répertoire alors à réinventer. On l'a également entendu chanter en kan-ha-diskan sur la scène très en vogue des festoù-noz en Bretagne et ailleurs.
Bien des années plus tard, Yann Bertrand chante toujours les gwerzioù et autres chants traditionnels auquels se sont ajoutés beaucoup de ses compositions en breton, bien sûr, et toujours avec la complicité de la harpe des Celtes. Au fil des voyages, son style a été progressivement influencé par l'approche des techniques de jeu d'autres traditions populaires : telle la kora africaine, le koto japonais, la harpe paraguayenne...
Yann Bertrand anime depuis plusieurs années des ateliers d'initiation au chant traditionnel breton et enseigne la harpe. Il agit également au sein de l'association Dastum, dont il a été président pendant plus de six ans, pour la collecte, la sauvegarde et la diffusion du patrimoine musical populaire breton et plus généralement de la tradition orale.
