Yancouba est né en 1970 à Sédhiou, ancienne capitale de la Casamance. Profondément imprégné de culture traditionnelle il se passionne très tôt pour la Kora « l’instrument roi » de l’Empire Mandingue.
Contemporains de Lalo Kéba Dramé et de Soundioulou Cissoko, son père Babou Diébaté et sa mère Iya Sakiliba, sont de véritables virtuoses dans l’art traditionnel des « gens de la parole » célébrant l’histoire de leur peuple.
En 1988, au cours du festival de la « Jeunesse et de la Culture » à Dakar, l’Ensemble Instrumental de Kolda remporte le Premier Prix et Cheikh Yancouba est consacré « Meilleur Chanteur Compositeur » grâce à son magnifique chant pour la jeunesse : Fondinké.
Après ce succès, de retour en Casamance, il tourne avec son grand frère Boucar Diébaté dans tout le pays. Griots reconnus, ils animent les fêtes lors des récoltes, des baptêmes et autres réjouissances populaires qui rythment la vie des Casamançais. Musiciens accomplis, ils incorporent à leur répertoire divers types de musiques d’Afrique de l’Ouest.
Yancouba participe aussi à de nombreuses émissions de radio, comme la « Nuit des griots » et la « Nuit des artistes Sénégalais ».
En 2002, il s’expatrie en France et tourne, compose et interprète pour France 3 la musique du film d’Agnès Bert « Sarjee Batman Venus Hottentote ». Il participe à l’événementielle remise de prix avec la compagnie Création du Monde du célèbre danseur Georges Momboye.
En 2003, il rencontre le groupe Touki et participe avec lui au « Festival de la jeunesse » à Marseille ainsi qu’à un « Hommage à Léopold Sedar Sengor » à Nevers.
Depuis, Cheikh Yancouba tourne avec divers groupes notamment Forilalou né de sa rencontre avec l’Arlésien joueur de Balafon, Laurent Rigaud.
En 2004, Yancouba pose sa kora sur un morceau du rapeur antillais Antilope Sa pour son album « L’Encre en guise de larmes ». Il joue également dans un registre très différent sur 2 morceaux de l’album d’Albert Magister « Magister Rock Circus », accompagne régulièrement le conteur Sénégalais Lamine M’Bengue et occasionnellement lors de salons littéraires à la librairie Kassi.
Tout en travaillant sur les compositions de son premier album, Yancouba rejoint fréquemment le groupe d’afro-groove marseillais SAFSAP pour des concerts dans le sud de la France et participe régulièrement en Allemagne au spectacle « Afrika ! Afrika ! ».Enfin, début 2008, son titre "Lamaya" a été sélectionné par le Conseil Francophone de la Chanson et figure sur leur compilation annuelle diffusée auprès de nombreux médias et professionnels de la musique.
Cheikh Yancouba Diebate was born into a family of noted griots in Sedhiou, the ancient capital of Casamance, in 1970. Deeply rooted in traditional culture, he quickly discovered a passion for the Kora, the "instrument king"of the Mandingo Empire that peaked in the 13th century. Peers of Lalo Keba drame and Soundioulou Cissoko, his father Babou Diebate and his mother Lya Sakiliba, aree absolute virtuosos in the traditional art of "people of words" that celebrate the history of their people. Yancouba tours with his brother Boucar Diebate throughout the country. Recognised griots, they appear at harvest parties, baptisms and the other popular celebrations that rhythm life in Casamance.
He met the balafon player Laurent Rigaud in Senegal in 2001. Very soon, a shared language grew between their acoustic instruments. The Forilalou project developed from this passion for Mandingo Music.
Upon his arrival in France in 2002, he also started composing for films, shows and appearing regularly with the Senegalese storyteller Lamine M'Bengue, the afro-groove band Sap-Sap or the German musical show "Afrika ! Afrika!".
His track "Lamaya" was recently selected by the Conseil Francophone de la Chanson and now appears in their 2008 compilation.Management and booking
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