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Bul Falé signifie « celui qui suit son chemin », en langue sénégalaise wolof. Et que de chemin parcouru depuis l’arrivée en France du chanteur Joe, à 18 ans. Djembéfola, griot et danseur, c’est un artiste complet, un touche-à -tout passeur de cultures, entre Afrique et Occident.
Car Joe Wala Boc & les Bul Falé, c’est cela, un pont entre les musiques traditionnelles de l’Afrique, de toutes les afriques, mandingue, de l’Est, du Sud, du Maghreb, et les musiques électriques de l’Ouest, découvertes à son arrivée dans l’hexagone.
Le djembé et le tama se fondent aux basses rondes et généreuses, la batterie répond au sabar, les chants mandjaque (dialecte du sud du Sénégal) des choristes se mêlent aux accents mélodiques et ensoleillés de la guitare. Et Joe, tel un soleil au milieu de ses étoiles, nous apporte son univers de joie et de chaleur, et aussi de sagesse, car ses paroles sont destinées à éveiller les gens, à lancer des messages, tels Deugite (la vérité), confessions sur un amour déçu, Blouty (nom du village de ses grands-parents) nous parlant de sa nostalgie de ses racines, là -bas, ou bien encore Beuse (un jour), évoquant le mal en ceux qui veulent forcer les autres à se conformer, à penser unique, à se fondre et à se perdre.
Joe Wala Boc & les Bul Falé, c’est un univers, ni traditionnel ni électrique, ni entre les deux mais tout autour, que l’on retrouve fidèlement sur le mini-album « N’Gir Yaw », disponible auprès de l’association Wala Wala Boc, mais surtout sur scène, au contact du public envoûté par ces griots normands. Ils ont mis le feu partout où ils se sont produits, en tête d’affiche (Théâtre des Chalands à Val de Reuil en 2003 ; Gare aux Musiques de Louviers en 2004) comme en 1ère partie (d’Omar Pene, 26/06/04).
Ce sont des artistes rares qui nous rappellent que la fête n’est pas forcément futile, qu’elle peut être pleine de sagesse et de sens, à partager ensemble.
Fin 2004,Joe est retourné au Sénégalpour une mini tournée (Dakar, Ziguinchor, Guédiawaye…) au cours de laquelle il a retrouvé Omar Pene, François Tendeng, et Ernesto Gomez (chanteur très populaire de « Cabo love »).Il en a profité pour tourner un clip avec François Bocandé, ancien international de foot et figure sénégalaise.
Depuis,de nombreuses interviews en radios sénégalaises et Guinéennes, le cd tourne sur Walf Ziguinchor, Radio Oxygène, Radio Dunua et sur Sud FM.Le groupe projette d’y retourner au complet,avec un prochain album,pour poser durablement dans le paysage musical africain sa vision d’une musique afro électrique universelle.
2005 aura vu un gros changement notable dans la composition du groupe, certains ayant d’autres chemins à suivre, d’autres expériences musicales à développer.
On les aura croisé sur le dynamique festival « le Meilleur du Camembert » (Poses), à la mytique salle parisienne La scène avec Mika Gomis,à la Gare aux Musiques (Louviers) avec Patrick Noah début 2006, à la Luna et au Bateau Ivre (Rouen), aux Soirées du Caméléon (2006/Val de Reuil) et avec Manu Dibango au Festi'Hôp de Fécamp, via les ondes de Radio France Bleu, radio Espace, Hdr, Nrj, et Radio Plus 27.
Joe Walabok et les Bul Falé : Clip de Sylvain Blouty extrait de N'Gir Yaw (épuisé)
Joe Walabok et les Bul Falé : Clip de Nafur extrait de Nafur (Dispo)
Pour d'autres Photos allez sur mon blog: http://joe66918.skyrock.com
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