DOUDOU N’DIAYE ROSE
LE LEGENDAIRE MAÃŽTRE TAMBOUR MAJOR : LE REVOLUTIONNAIRE DU RYTHME TRADITIONNEL DU SABAR
Griot d’origine Wolof, il étudie dès l’âge de sept ans la percussion et l’histoire de son pays. Depuis maintenant trente ans, il poursuit des recherches à travers le Sénégal et étudie les rythmes de toutes les contrées d’Afrique, le langage des tambours.
Professeur de rythme à l’Institut National des Arts de Dakar et Chef Tambour Major des Ballets Nationaux , il fut alors remarqué par Maurice Béjart et devient le batteur de ‘Mudra Afrique’. C’est d’ailleurs avec eux qu’il effectue son premier tour du monde.
Sorte de Boulez de la percussion, il dirige avec force, précision, grâce et virtuosité, de véritables symphonies au tambour, éblouissante dans leur superposition de rythmes.
Maître Tambour, il relie le rythme au temps, au vent, et à l’esprit dans un festival de couleurs et de rythmiques extrêmement complexes.
Défiant les coutumes, il initie les femmes au rythme du Sabar dont l’origine vient d’elles, alors qu’elles en sont traditionnellement exclues.
Il incarne l’esprit séculaire du Sabar. La musique de Doudou NDIAYE ROSE est à la base traditionnelle mais il a su la transformer en une musique moderne grâce à son esprit créatif et révolutionnaire du rythme.
Devenu l’un des premiers ambassadeurs de la musique au Sénégal, il impose au monde une musique inventive tout en restant complètement pure et traditionnelle. Il est désormais perçu comme un véritable chef d’orchestre, à l’image des plus grands chefs d’orchestres symphoniques de musique classique et contemporaine.
C’est en octobre 1986, à l’occasion du tournage du film ’Doudou NDIAYE ROSE CHEF TAMBOUR MAJOR ’ (réalisé par Béatrice SOULE et diffusé 8 fois en France, sur FR3, M6, et la sept) qu’il se produit pour la première fois en France, au Festival de Jazz de Nancy , avec sa propre troupe composée de 50 batteurs dont la moitié sont des ROSETTES.
Commence alors une fulgurante ascension dans le monde entier. En trois ans ce succès s’est tellement démultiplié que Doudou NDIAYE ROSE s’est produit trois années de suite à travers l’Europe, aux Etats-Unis ; en première partie des Rolling stones et au Japon.
Il a participé à tous les grands festivals, à l’ouverture de la fête de la musique en 1988 en direct sur FR3 depuis les jardins du Palais royal , à l’arrivée du Paris Dakar 1989 en direct sur la cinq, à l’avant première publique du film « Atlantis » à Orange en 1991, et fut surtout en 1989, l’une des vedettes du bicentenaire de la révolution française , en participant au spectacle de « Toussaint l’ouverture » « Le Premier Rêve de L’Arche » en direct depuis l’arche de la Défense et à la « Marseillaise » défilé du 14 juillet mis en scène par Jean-Paul GOUDE.
Jack LANG , Ministre de la culture en France l’a décoré de l’ordre de Chevalier des Arts et Lettres.
Nombreux sont les musiciens qui l’ont sollicité pour jouer avec eux, en France comme à l’étranger : Miles Davis, Rolling Stones, Jacques HIGELIN, Bernard LAVILLIERS, Didier LOCKWOOD, Michel JONAS, Dizzy GILEPSIE, Sonny FORTUNE, Kenny CLARKE, Peter GABRIEL.
La collaboration artistique la plus étonnante est sans doute celle qu’il entretient depuis vingt ans avec les cent choristes de la chorale de Saint-Joseph de Dakar dirigée par Julie JOUGA avec lesquels il parcourt les répertoires aussi bien catholiques que musulman, classiques et traditionnels. La chorale a participé à son disque. Il a fait l’ouverture officielle du festival RIO LOCO 2006 de Toulouse dédié au Sénégal.
