Personality Disorder Test Results
Paranoid |||||||||||||||| 66%
Schizoid |||||| 30%
Schizotypal |||||||||||||||||||| 90%
Antisocial |||||||||||||| 58%
Borderline |||||||||| 34%
Histrionic |||||||||||||||| 66%
Narcissistic |||||||||||||||||||| 82%
Avoidant |||||||||||||||| 66%
Dependent |||||||||||||| 54%
Obsessive-Compulsive |||||||||||||||||| 74% Take Free Personality Disorder Test
personality tests by similarminds.com
" SUMMER IN L.A." - Dir. by Chloé Dreyfus - On family and some of them who's gone -ChloéinBali©2006
Campagne PUB Anti-tabac - Réa: A.Accart with G.Dreyfus - Al'ArashProd©2006
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La vie, la mort et la coiffure. Life, Death & Hairdress.
Graphic & Model Designer, Illustrator, Photograph...
Note de Mise en Scène (29.03.2005) & Affiche De Grégory Dreyfus « ASILE ou Les Prophéties de Kabbaleb »
_ Dévoilées par Aziel… Asile est un conte initiatique, un mythe romantique, une comédie
dans le traitement qui alterne - ou laisse place - à la mystique des prophéties, à l'Histoire des Idées.
Une terre promise annoncée… Un « âge d’or »… Un élu, un candide. Et le dormeur doit se réveiller…
_ On pourrait n’en dévoiler qu’une humeur de ce dialogue, pour voir, juste comme ça ?
Mais non en fait parce que c’est une belle histoire... que celle d’Aziel.
Un fou, un poète… échappé d’un asile probablement et de Kabbaleb qui l’aurait suivi...
Sceptique mais désabusée. Sa foi en elle-même s’en étant allée.
Ils s’aiment bien au fond ces deux là , plus qu’ils ne disent. Ils veillent l’un sur l’autre.
Même si les tensions croissent...
_ Quels sont ces personnages Monsieur ?
Aziel est un naïf au grand c,,ur et à l’enfance collée au corps.
Un acrobate béat d’admiration devant Kabbaleb qu’il sait vouée à une toute autre destinée.
Elle, est une jeune femme rebelle, duelle et insécure dont le seul souci pourrait être de protéger
ce grand dadet autant que d’essayer de se rappeler de ses propres rêves, chaque matin que dieu fait.
De « Fameux » rêves d’ailleurs, au sens biblique du terme, au sens de : « tristement célèbre ».
_ Quel est leur voyage, monsieur, qui avec leurs non-dits, leurs trucs et machin-choses, chouettes
et pas chouettes... donnent à cette grande kermesse un air de vie ?
Leur voyage est une " Révélation ".
Celle de Kabbaleb d'abord - volontairement pessimiste – emmenée par Aziel – qui, fantaisiste mais
déterminé à voir le soleil - s'achemine vers une Elévation dans l’arbre... Affective puis spirituelle.
A tel point qu’elle ne peut qu’y céder et s’envoler. Lui, ne pourra que la regarder s’éloigner, heureux,
mais n’échappant pas à sa propre vie : l’arbre, les chateaux, les docteurs, les passants, les tours,
l’Afrique…
Tout çà .
La scène où ils évoluent est un lieu clos virtuellement séparé en deux espaces : un échafaudage qui se dresse
jusqu’en haut, le coin, la tour d’Aziel. Le mur et un tabouret, le coin de Kabbaleb. L’un vit au sol,
l’autre pas…
Une autre partie en fond de scène est réservée à un musicien et ses instruments qui délivrent les humeurs
du lieu, de jeu, des scènes. Ce virtuose était ambulant, il s’est posé là ? Il s’est pris à les suivre.
Les sons et musiques racontent et amplifient souvent mieux les sentiments, les moments, les intimités,
les cruels souvenirs.
Le coin est une cachette. Une cachette où sont réfugiés ces deux jeunes vauriens sans toit et que tout oppose.
_ Comment est-ce que çà commence ?
Kabbaleb rêve donc toutes les nuits au sol ou jonchée sur un tabouret.
Elle n’a aucune velléité pour dormir pendue à une branche comme une chauve-souris, imitant Aziel, de fait.
Les voilà donc tous deux réveillés par un ultime cauchemar de Kabbaleb, dans une sorte d’endroit clos
gouverné par cet « arbre de vie » - une zone franche muée par un échafaudage – dans lequel vit et progresse
Aziel, tel un petit singe fougueux et impatient.
Kabbaleb est éveillée à d’inconscientes prophéties, qu’elle distille sans mal apparent dans son sommeil,
mais qui obsède le jeune Aziel. Il est son premier « apôtre » pourrait-on dire, tel le compagnon d’infortune
qui retient les paroles de sa prophétesse endormie. Son rôle devient clair alors : dire, agir, provoquer,
raconter et convaincre sa belle et difficile Kabbaleb de «monter» dans l’«arbre» avec lui.
De croire en ses propres prophéties afin de les recouvrer et de les accomplir.
Mais en premier lieu de la persuader que celles-ci existent vraiment.
_ Qu’est-ce qu’il est drôle vôtre arbre monsieur ?
Le socle du décor réside dans cet échafaudage. Dans et autour duquel tout se joue.
Il est bâti comme une échelle et donne cette idée, de jeu des cabanes de nos enfances où le merveilleux
habitait et côtoyait nos rêveries. Où nous étions des rêveurs de cimes.
Mais il amorce également « l’Echelle de Jacob » dans la Cabale qui portée entre terre et ciel
annonçait les niveaux de conscience que symbolisaient à chaque hauteur de barreau
une vacuité autre à Jacob, se rapprochant alors de Dieu.
Ou bien aussi dans le Bouddhisme, plus proche d'un TOUT : un Tout universel relié au Tout et libéré
de la souffrance, accomplissant un état d’éveil total au monde et à l’univers, en pure conscience de l'être...
Qui s’apparente, pour Kabbaleb, à retrouver cette force-compassion du prophète… (rapide mais bon) et enfin
sauver le monde.
_ Le jeu !
C’est donc entre Aziel et Kabbaleb, en occupant l’espace autour de cet « arbre de vie »,un fantastique
chassé-croisé, incessant où les diverses parties ou tableaux de jeu qui s’enchaînent résumeraient assez bien,
paradoxalement, l’annulation respective de leurs actions. Tout comme deux extrémités diamétralement opposées
dans un cercle en mouvement, effaçant par son passage continuel l’action de l’un par l’action de l’autre.
Mais où, incontestablement, la progression du chaos à l’arbre n’en serait que plus visible.
Le chassé-croisé des deux protagonistes en lumières et tableaux s’enchaînent parfois dans l’installation
de leur personnage comme de leur environnement. Parfois dans le drame et le souvenir, dans les infinis
questionnements ou dans les phases clowns, mîmes et autres voltiges truffés de gags à leurs provocations,
insoumissions ou autres dons pour la contradiction.
Et puis c’est un parcours initiatique, une révolution spirituelle, jalonnés de questions à soi, faisant état
au travers de ces deux personnalités complexes, pleines d’enthousiasmes, de doutes… d’un entrain,
d’un caractère gageant de toutes les couleurs, ruptures et nuances de jeu pour ces deux fabuleux acteurs.
Qui n'auront d'ailleurs de cesse d'utiliser toute l'ampleur de la salle, des rangées et des portes
pour vous faire frissonner, vibrer...
_ Est-ce que c’est long Monsieur ?
1H30 à 1H35. La pièce se vit tonique, d’un trait sans entracte avec vie et énergie, alternant des moments lents
et émouvants.
_ En fait, il n’y a pas d’autres histoires à raconter que celles des gens ?
De toute éternité : non, je ne crois pas.
L’Histoire, les prophéties, celles de Nostradamus par exemple, nous font replonger dans la vie, dans les
époques, les humeurs, les épopées de ces familles qui elles aussi avaient leurs points morts, leurs zones
neutres, un poids sur la conscience. Une sorte d’intimité saccagée qui quelque part mise ..é, sur le bord
d’un chemin jadis emprunté, ne peut être encore oubliée. Aziel va nous en raconter des histoires, il les a
tellement entendues, sorties de la bouche de Kabbaleb qu'il les compte avec passion,
saveur et délicatesse. Quand bien même l’incroyable idée du déjà vu se dresserait à raison,
parce qu'elle a déjà tout vu... Il lui racontera dans les moindres détails les voyages, les oraisons
de l'histoire et des révolutions, dans le monde. Près des gens.
_ Comment nous sentirons nous monsieur, bientôt assis ?
Voisins, nous nous sentirons voisins. Nous sommes voisins déjà , depuis l’ère du palier. Je vais à votre
rencontre, à votre reconnaissance, sans vous ignorer le temps de notre voyage, dans notre théâtre.
_ Alors, je m’approche ? Je m’approche encore, encore plus près, plus justement, et tente de les comprendre,
ces voisins. Trouver l’espoir, quoi. Oui ! C’est le règne de l’instant ?
C’est çà !
Au fait, nous prenons le train en marche et le quittons de la même façon, il faut comprendre l’histoire
avec cette logique de cheminot.
A la fin… heu. Non. Je ne vous dis plus rien.
" _ Dis papa... c'est quoi le bonheur ?
_ Le bonheur ? C'est... c'est quand les emmerdes se reposent. "
Claude Lelouch " Itinéraire d'un enfant gâté "
Mmmmm ?! Aujourd'hui ?
...On voit Quand j'ai... ... j'ai bbUu bU ...
On voit PAS ...Quand j'ai Soif ...
Jean Carmet
FAMILY CREW
Campagne PUB : / Chambre 69.com & Brandt -
Dir. by Vincent Lorca staring Grégory Dreyfus - Al'ArashProd©2006
COURTS-Métrage : " MA3 " - Ménage à III (B.A.) / " NGS " - Nuit Gravement à la Santé -
Dir. by Vincent Lorca staring Grégory Dreyfus - Al'ArashProd©1998-2003
LONG-Métrage 90' : 100 JOURS ( Teaser 1&2 ) - Dir. by Alexis Accart staring Grégory Dreyfus - Al'ArashProd©2000-2006
Au JOUR 0 : Un homme au bord de la crise de nerf rentre chez lui, épuisé, vidé, exsangue...
Tout le monde l'a quitté, son banquier, son galeriste, sa femme, sa providence... Sa vie dérape, son envie fout le camp.
JOUR 1 : Réveil en urgence, Max déboule dans la rue, déserte, immobile, personne alentours...
La vie, les gens, Paris... Le monde s'est arrêté sauf lui... Il est seul. Tout seul.
Les gens affalés sur le pavé ou contre les balustrades sont en apnée. ...Il va devoir les réveiller ?
La toile de Max est un personnage à part entière du film 1OO JOURS, Elle vit et se meut...
Ma soeur Martine :
_" Tiens ? Aujourd'hui, il va pleuvoir...
Mon portable passe pas."
LE DÃŽNER DE CONS de F. Veber :
_ Mr. Pignon ?
_ Oui
_ Si je vous dis, précisément, ce qu’il faut lui dire, vous pensez que vous pouvez le faire ?
_ Y a des moments, j’ai vraiment l’impression que vous me prenez pour un imbécile ?
… Mais bien sur que je peux le faire ! … Qu’est-ce que je dois dire ?
_ On pourrait se servir du bouquin qu’ils ont écrit ensemble…
_ Oui.
_ Vous appelez Leblanc et vous dites que vous êtes producteur de film…
_ Oui.
_ Vous avez lu le roman et vous voulez acheter les droits pour le cinéma...
_ Ah oui, c’est bien çà !
_ Et en fin de conversation vous lui demandez, où vous pouvez joindre sa collaboratrice…
_ … Quelle collaboratrice ?
_ … Ma femme ! … Je vous ai dit qu’il avait écrit un bouquin avec elle !
_ Mais oui, exact, ok, d’accord… excusez-moi.
_ Çà marchera jamais.
_ Mais si, j’ai compris… C’est pas simple, mais j’ai compris.
_ Mais quoi, c’est pas simple ? C’est tout simple ! Vous êtes producteur, ok ?
_ Ok, ok…
_ Vous avez une maison de production à Paris… Non, pas à Paris, il connaît tout le monde...
Vous êtes un producteur, étranger !
_ Ok ! … Américain, allemand… ?
_ … Belge, …voilà , c’est parfait çà , belge !
_ Pourquoi belge ?
_ Parce que c’est très bien, belge. Vous êtes un gros producteur belge, vous avez lu :
« le petit cheval de manège », c’est le titre du roman, et vous voulez lui acheter,
les droits pour le cinéma, ok ?
_ … C’est un bon livre ?
_ … Très mauvais, quelle importance ?
_ Çà m’embête un peu çà …
_ Pourquoi ?
_ Si le bouquin est mauvais, pourquoi j’irai acheter les droits… ? … Ah ?… Ah ?… Ah ?
… Ah ?… Ah ! ? … Aaaahiiouh…
_ … Mr. Pignon ?
_ Ouih ?
_ Vous n’êtes pas producteur ?
_ EuhNon…
_ Vous n’êtes pas belge non plus ?
_ EuhNon…
_ Çà n’est donc pas pour acheter les droits du livre que vous téléphonez,
mais pour essayer de savoir où est ma femme ?
_ Oouuuhh… Alors çà , c’est très tordu mais bougrement intelligent… Hh, c’est quoi son numéro ?
_ 01 47 4…ahhh … Je vais le faire moi-même… Il s’appelle Juste Leblanc…
_ … Ah bon, il a pas de prénom ?
_ … Je viens de vous le dire, Juste Leblanc…
_ … … …
_ Leblanc, c’est son nom et c’est, Juste, son prénom…
_ … … … hn
_ … … … euh, Mr. Pignon… Votre prénom à vous, c’est François, c’est juste ?
_ … … oaui…
_ Hé bas lui c’est pareil, c’est Juste.
_ … … …
_ … Bon ! On a assez perdu de temps comme çà ! … Ma femme a signé le roman de son nom de jeune fille :
Christine Leguerrec.
_ Ah bon ? ! Elle est bretonne… ?
_ … Je vous en prie ! … Restez concentré !
_ Excusez-moi.
_ Vous n’oubliez pas en fin de conversation, vous lui demandez, où, vous pouvez joindre Christine Leguerrec.
… Çà sonne je vous mets sur haut-parleur, c’est à vous.
_ Je prends l’accent belge… ?
_ NON !
_ … ALLÔÔÔ… … ALLÔÔÔ…
(…)
… À DEMAIN… M. LEBLAAANC… … ET… VOILÀ ! ! ! … ON… À LES DROITS !…
HOUUuuuu, HOUUlalalalapfffff… Et pour pas cher à mon avis ?
Il a marché, il a marché à fond le gars !
_ … Et ma femme ?
_ … … Quoi… ?
_ … … … Il a oublié ma femme… Il fait le clown pendant 5mn, et il oublie ma femme.
_ … Ah la boulette !
_ … … Çà dépasse tout ce que j’ai pu imaginer.
_ ... Ah oui, j’ai fait la boulette.
_ On a repoussé les limites, là .
_ Je’le rappelle !
_ Donnez-moi ce téléphone !
_ Je’le rappelle, je lui dis, à propos M. Leblanc, j’ai oublié de vous demandez comment je pouvais joindre,
votre collaboratrice... Christine Leguerrec, c’est tout simple.
_ Rendez-moi ce téléphone !
_ C’est dommage, on allait être fixé.
_ … … … Vous ne lui direz rien de plus que : à propos, j’ai oublié de vous demandez où je pouvais joindre votre collaboratrice,
Christine Leguerrec.
_ Pas un mot de’plus !
…
… ALLÔÔÔ…
(…)
… 01 45…
_ Oooh, non de dieu !
_ … NONENTE 56 03… Allo, allo, il a coupé ?
_ Mais non c’est moi abruti !
_ Comment çà abruti !
_ … Vous lui avez donné mon numéro de téléphone !
_ Et bas oui ! Il me demande où il peut me rappeler…
_ … … … Vous ne vous reposez jamais, vous, hein ?
_ … Excusez-moi, j’avoue que je suis un peu perdu, j’essaie de comprendre, mais heu…
_ … La Classe Mondiale… Peut-être même Le champion du monde ?
_ … … … Çà sonne ! Hihhhi…
_ … Il est content… Çà sonne, et... il est content…
_ C’est lui qui rappel… ! On répond pas… ?
_ Hhahhhh !
…
Maiotev
mAioTeV