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L'homme qui aimait les femmes

Les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe en tous sens, lui donnant son équilibre

About Me



Mais qu'est-ce qu'elles ont de plus toutes ces femmes, qu'est-ce qu'elles ont de plus que toutes celles que je connais ? Eh bien justement, ce qu'elles ont de plus, c'est qu'elles sont des inconnues.



Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie

My Interests



Women

I'd like to meet:


Des grandes tiges et des petites pommes.



"Dites-moi donc, vierge mélancolique, en ce moment où grognent sourdement hommes et animaux, dites-moi la chose que vous désirez et que je peux vous fournir, et je vous la fournirai doucement, presque respectueusement, peut-être avec affection ; puis, après avoir comblé les creux et aplani les monts qui sont en nous, nous nous éloignerons l’un de l’autre, en équilibre sur le mince et plat fil de notre latitude, satisfaits au milieu des hommes et des animaux insatisfaits d’être hommes et insatisfaits d’être animaux ; mais ne me demandez pas de deviner votre désir ; je serais obligé d’énumérer tout ce que je possède pour satisfaire ceux qui passent devant moi depuis le temps que je suis ici, et le temps qui serait nécessaire à cette énumération dessécherait mon coeur et fatiguerait sans doute votre espoir."
(Koltès)

Music:

"Renaître, être capable d’émotions, et même désirer être aimé ne constituent pas une existence pleinement humaine. Il faut encore pouvoir être actif, pouvoir tendre délibérément la main à autrui pour obtenir chaleur et affection, pouvoir oser combler soi-même le fossé entre soi et l’autre, tendre la main et changer en intimité la séparation physique des corps, aimer et pas simplement aimer être aimé." Bettelheim, La forteresse vide

Movies:

« Ainsi, si le pied ou la chaussure ou une partie de ceux-ci sont les fétiches préférés, ils le doivent au fait que dans sa curiosité le garçon a épié l’organe génital de la femme d’en bas, à partir des jambes ; la fourrure et le satin fixent – comme on le suppose depuis longtemps – le spectacle des poils génitaux qui auraient dû être suivis du membre féminin ardemment désiré ; l’élection si fréquente des pièces de lingerie comme fétiche est due à ce qu’est retenu ce dernier moment de déshabillage. Pendant lequel on a pu encore penser que la femme est phallique. »Freud, La vie sexuelle.

Television:

« Il faut absolument que je vous raconte un cauchemar épouvantable que je fais quelquefois. Je sors dans la rue, c’est le matin et il n’y a que des femmes. J’avance : Que des hommes, plus une seule femme ! Alors je me réveille en sueur et soulagé puisque ce n’était qu’un rêve.
Vous savez, il m’arrive souvent le soir de me balader dans le quartier et de regarder les filles aux terrasses des cafés, à la façon d’une bonne soeur qui fait la quête : celle-là c’est fait, celle-là pas encore, tiens il faudra que je demande à celle-là.
Et pareil si je prends le métro ou l’autobus, dès que je suis monté je regarde si je retrouve une ou plusieurs femmes possibles et dès que j’en ai repéré une, je suis soulagé. Alors s’il y en a plusieurs je les examine, je fais un classement. Evidemment je leur fais rien, je leur fais même pas de l’oeil, mais je sais qu’elles sont là. C’est que comme ça, si on avait un accident et que le métro restait coincé toute une nuit en cours de station, eh bien tout serait possible. Est-ce que je vous choque ? Vous savez, il m’arrive souvent de descendre sur le quai et de changer de wagon parce qu’il n’y a personne d’intéressant dans le mien, pour échapper à cette sensation d’étouffement, d’asphyxie. Et ce que je déteste, alors ! c’est le contact des hommes. Si un homme s’assoit à côté de moi je change de place.
Tout de même je dois dire que si je rencontre trop de belles filles dans un endroit ou dans la même journée, eh bien ça a quelque chose de démoralisant. Vous comprenez ça fout le vertige.
Quelquefois dans la rue il y a devant moi une belle fille qui marche les cheveux au vent. Les battements de mon coeur s’accélèrent, je presse le pas pour arriver à sa hauteur, je la regarde, elle est moche ! Bah je vous assure, je suis soulagé, je trouve ça rassurant. » Fergus, dans La mariée était en noir de François Truffaut

Books:

« On n'a pas le droit d'ouvrir un livre si l'on ne s'engage pas à les lire tous. » Rainer Maria Rilke, Cahiers de Malte Laurids Brigge

Heroes:

« Ce n’est pas vrai, un enfant qui s’est brûlé ne craint pas le feu. Il est attiré par le feu comme un papillon vers la lumière. Il sait que s’il s’approche, il se brûlera de nouveau. Et pourtant il s’approche. » Stig Dagerman, L’enfant brûlé.