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La nouvelle vague par elle-même (JLG)Image....et....son...et....sang?!Soljenitsyne...l'exorc
iste!
Soljenitsyne sur le matérialisme
Django Reinhardt....Out of time.
Les Doigts de l'Homme-Medley manouche disjoncté
Romane & Stochelo Rosenberg-Pour parler
Tinariwen-Sawt n'chet tamachek....desert power, history,
a truth!
Tinariwen - Assawt N'chet Tamashek (from Live DVD)
Paco De lucia Al di Meola and John Mclaughlin-
Mediteranean sundance
PACO DE LUCIA , John McLaughlin , AL DI MEOLA
Des gens, quelle question!
Jazz Manouche, fusion, Non-Sense, Mix. Rock, Flamenco, Latino, Blues, Gourbi, Gnawi, Tsigane, Classique, Celtique, Psychédelique, Baroque, Kabyle, Reggea, Ragga, Rap, Country, Fusion en tous genres.....L'art des muses dans sa totalité, son authenticité.
Le vrai cinéma, d'auteurs: J.L.Godard, I.Bergman, O.Wells, C.chaplin, S.M.Eisenstein, F.W.Murnau, Antonioni, Rosselini, Fellini, L.Bunuel, Kubrick, E.Kusurica, A.kurosawa, S.Imamura, A.Sissako, F,Truffaut. E.Rohmer, Tati, Ioseliani, J.Von Sternberg,G.Van Sant, W.Wenders. W.Allen,S.Ray, John Casavets, Vitorio de Sica, Ozu, Herzog,Chris Marker, A.Sokurov, T.Angelopoulos, Aki Korismaki, Denis Arcand, Atom Egoyan, Marx Brothers, Charlie Chaplin, Keaton ...etc...etc...etc.
Pas trop. J'aime surtout quand c'est éteint.
Oh que oui: Toutes les littératures; accros des pages car cela est un besoin, un pêché mignon, un chemin, une porte. Par où commencer...Je pourrais discuter pendant des mois sur Faulkner, martelant la porte du réel, diffuser ses lumières d'aout. J'aimerais déambuler tel un paria dans un Dostoïevski, je pourrais être l'idiot, Velchaninov, Troussotsky, le joueur, crimes et châtiments. J'aurais aimé assister à côté de Gogol au duel qui faucha Pouchkine. J'aurais moi aussi aimé dresser le portrait de Nabokov, ou être le concubin de Lolita, je l'aurai rejoint à l'aube naissante pour m'adonner à des jeux interdits. Et ce cher Anton, je ne sais pour quoi mais je n'arrive toujours pas à avouer que pendant toute ma vie j'ai travaillé pour les autres. L'archipel du goulag, le premier cercle, la roue rouge ensuite, cette fameuse journée happée à Alexandre, le pavillon des cancéreux, je me souviens de ces rêves chiés au milieu des cadavres du goulag, n'est-ce pas Soljenitsyne? Ensuite surgit Franz, avec son délire à vous déflorer l'esprit, Titoreli n'a pas pu en réchapper dans mon procès à moi, il s'est métamorphosé en blatte, je sais c'est absurde, mais que voulez vous, ce n'est pas moi qui ai commencé. Je me souviens de cette baguette de pain gagnée entre trois quatre livres, mis au monde entre le crépuscule et l'aurore. Je me suis frotté à tous ce que le papier et l'encre ont pu se raconter à l'abri des poignes de fer. Je porte encore les écorchures faites par Zarathoustra, toujours essayant de voir, par delà le bien et le mal, ce p'tit surhomme qui viendrait traînant ses effluves fétides pour élever l'humain au grade de crapaud. L'antéchrist...c'est moi. J’ai assisté à mille et un crépuscules des idoles avec Schopenhauer bavant sur mes cahiers. J'aurais aimé être Jean Val Jean, Jean Amrouche, Jean de la Fontaine de jouvence. J'étais homme de théâtre, et j'ai mis en scène Le Misanthrope, Tartufe. J'étais homme de théâtre et j'ai vu jouer Faust. Il murmurait ses complaintes aux planches. J'étais homme de théâtre et j'ai écris des centaines de pièces, en trois actes bien sûr, comme La Jarre. J'étais homme de théâtre et je jalousais Becket avec son En attendant Godo, ou Brecht. Puis je ne fus plus homme de théâtre. Je suis retombé dans cette spirale véreuse. Et j'ai chié le verbe rouillé comme un entortillement de ténias, hein! Djaout. Je n'ai pas courbé l'échine, j'ai pris mon élan et j'ai fracturé l'horizon. J'ai emprunté les chemins qui montent vers Mammeri, Kateb Yacine et sa Nedjma- il était lui aussi homme de théâtre jusqu'au jour où...- Cela fut après Feraoun et sa nostalgie de la guerre. J'ai vu aussi Choukri, Mahfoud, Djebrane. Ah j'ai oublié Hesse, ce bon vieil Hesse, le binoclard. Je vois Abécassis et Nothombe. Et Mr Boudjedra, avec son escargot entêté, son insolation, ses cinq fragments du désert, son journal d'une femme insomniaque, et beaucoup d'autre qui ont charpenté la maison où habite mes folies. Ben Jelloun , Mimouni....ça sera toujours un plaisir au bord de l'érection cérébrale. Sembène Osman, Aimé Césaire...la négritude, l'écriture au surin, au burin...du lyrisme en veux-tu, en voilà ...et le regard...Ô ce regard! Par quoi finir...je ne sais pas, je ne sais plus, peut être une nouvelle génération d'érudits…
Je n'y répondrais même pas.