Armelle

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Gluer, Frissonner, Scintiller, Fondre, Caresser, Trembler, Compresser, Exploser, Balancer, Recevoir, Choisir, Rebondir, Appuyer, Déposer, Urger, Attaquer, Coller, Dégouliner, Tendre, Flotter, Couler, Piquer, Jouer...

Mais aussi traverser des corps, ou gribouiller dans un coin, ou tricoter des légumes en mangeant des pulls, ou bricoler (pour s'apaiser), ou écrire (pour entrer en silence) ...

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C'est juste un petit film de vacances amélioré... ************************************************************ ***
..... Je m'appelle Armelle, et je me plais à penser que tout danse autour de moi.
Ca réchauffe. Et ça me rassure aussi.. peut-être... Alors, je regarde les gens marcher dans la rue, ceux qui dansent sans s'en apercevoir...

.....Après moultes détours par l'apprentissage du piano, du cirque, du chant, de la danse classicojazzsalsamodernicozinzin et une licence de cinéma, me voilà installée à Angers, pour suivre une formation de deux ans d'artiste interprète au Centre national de danse contemporaine.

Malgré un manque de temps notoire pour exercer une autre activité le jour, je travaille dur l'état d'insomnie pour continuer la nuit à travailler l'accordéon, que je pratique depuis quatre ans.

Toute l'année à danser dans la rue, les salles de danse, les champs, les appartements, les baignoires et les rivières me fatigue un peu. Du coup je prends l'air de temps en temps dans quelques bals folks, concerts de jazz ou autres salles de cinéma pour me vider la tête et la faire suer autrement.

.....En ce moment je monte un projet avec le trio Diallèle (http://www.myspace.com/diallelequartet) :

Ombre

Musique : Diallèle (Saxophones, Clarinette Basse : Mathieu Lemaire ; Batterie : Romain Bercé ; Guitare : Sylvain Lemaire)
Chorégraphie : Armelle Dousset

Le concert va commencer…
Dès le premier mouvement, un corps se détache et part à la dérive. Ce voyage est l’histoire d’une relation entre un paysage musical et un univers corporel qui tentent de s’apprendre, de se comprendre, mais aussi de se défier. Trouver des chemins, s’y embourber, tourner en rond, changer de route pour bifurquer ailleurs, choisir la fragilité comme exultation de cette relation changeante, pour apprécier le temps sensible de ces métamorphoses.
Dans l’ombre, la caméra est posée. Elle capte et projette une danse qui se morcelle, se perd, s’épuise dans un dialogue éreintant.
Apprivoiser un cadre, investir de nouveaux espaces lorsque la logique d’un dispositif vidéo enserre les corps… Comment se jouer de cet œil qui observe, tout en poursuivant le concert ensemble, coûte que coûte ?

Merci à Sandra pour les photos...

Prochaine représentation dans le cadre d'une fin de résidence : Lundi 3 novembre à la Maison des Etudiants de Poitiers.
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Et, tout en ajoutant "osons 2008 !", je souhaite prendre à bras-le-corps le trio musical dans lequel je me suis lancée il y a quelques mois avec Fred (ukuleliste rencontré au festival portugais Andancas) et Sylvain (guitariste de Diallèle).

Ce trio appelé "La mouche de Fred" n'a pour l'instant fait qu'une seule apparition à La Nuit Trad Epicée 2007 (merci Séby !), mais... je crois en une suite !La bande-son de la petite vidéo juste au-dessus est un enregistrement de notre première répèt... Captée à la caméra, à la campagne, avec les oiseaux et les tracteurs qui passent...