Crée en mars 2005,
Fugues est une histoire de voyages immobiles, d’écritures et d’images inspirées par l’écoute d’un album, d’une chanson. C’est dans ce contexte et cet univers très personnel que naissent le festival « meeting people is easy » et les soirées de concerts Fugues.
" Fugues n’est pas un fanzine ou plutôt, Fugues n’est plus un fanzine. Pas avec ce format imposant – pour sa nouvelle formule, le cahier devient carré, presque hors d’échelle, il ne tient ni dans le rayon des bibliothèques, ni dans l’attaché-case. Il dépasse de tous cotés les formats usuels. Cherchez l’interview : elle se renouvelle en tête-à -tête intimiste. Du reste, Fugues laisse souvent l’artiste face à lui-même. Le couple sacré commentaire/objet se reporte alors sur la relation filiale de l’auteur à son oeuvre. C’est une relation tissée d’anecdotes, de doutes et de souvenirs d’enfance. Quant aux chroniques d’albums, rédigées dans une langue libérée et onirique, elles tournent le dos à l’actualité, à l’histoire du rock et à ce que l’on croyait savoir. Il reste alors à sentir, faire confiance, pour de vrai, à l’émotion, à la capacité du lecteur de revivre, par colonnes interposées, un peu de ce qui chavire ou qui chatouille dans ces chansons, ces images, ces engagements envisagés comme autant d’aventures. "
Marie Daubert, Magic! RPM - Octobre 2006
" Nouvelle (et jolie, et originale) venue dans le paysage des revues "rock", "Fugues, c'est d'abord le titre d'un album d'Innocent X que j'aime énormément. L'idée de mes premières "Fugues" m'est venue en écoutant ce disque des dizaines de fois. » C'est en se plaçant ainsi sous l'égide du second album de l'excellent trio « post-rock » français Innocent X que Jérôme Olivier a lancé, en août dernier, le premier numéro de la revue Fugues. Ce très bel objet, imprimé à 500 copies et au format d'un album vinyle, propose sur 36 pages illustrées des textes, des entretiens et des critiques de disque au style atypique, et poétique – des chroniques de disques au sens propre du terme : c'est un projet collectif dont le propos, ambitieux, est de rechercher « une nouvelle façon de parler de la musique ». Pour ce faire, le plus sot moyen n'est certes pas de laisser la parole aux musiciens eux-mêmes. On retrouve ainsi les signatures de Philippe Pigeard (le chanteur de Tanger, évoquant notamment une chanson de Scott Walker), Mark Beazley (Rothko), Glen A. Johnson (Piano Magic) ou Cécile Schott (alias Colleen), parlant de leur travail ou de leur vie. Un « sommaire » qui en dit long sur la pertinence des univers musicaux défendus ici – à travers lequel filtre une mélancolie diffuse et, somme toute, rassérénante. Rompant salutairement avec les formatages en vigueur, cultivant le plaisir d'une autre rencontre avec la musique, ceux qui la font et ceux qui la vivent, la lecture de Fugues réussit ainsi à mobiliser à la part la plus intime d'entre nous, celle-là même qui s'exerce souvent à l'écoute de ces disques : le pari semble donc bel et bien gagné. "
David Sanson, Mouvement – Novembre 2006
| DAVE OLLIFFE | fr/au myspace.com/daveolliffe
INFOS | On connaissait sa guitare magique au sein d' Heligoland , sa récente collaboration avec Inlandsis (Barents Sea Harbour) et ses apparitions auprès de 21 Love Hotel ou Epic45 . On découvre aujourd'hui un peu plus l'univers d'un guitariste discret et inspiré : une voix bouleversante, un songwriter,
Dave Olliffe en solitaire.
A découvrir : un extrait vidéo de Barents Sea Harbour capturé live par Karen Vogt (Heligoland)lors du dernier festival Fugues.
| CORIOLIS FORCE | fr myspace.com/coriolisforce
INFOS | En marge de l'électricité post-punk d' Object , le jardin secret de son capitaine. Projet solo de Stéphane Pigneul,
Coriolis Force lève le voile sur des obsessions plus personnelles. Si
The Cure est toujours là (
A Hundred Years), on découvre aussi le bout du tunnel, ses atmosphères et l'envers du moins de bruit : à l'image du superbe
Erase & Rewind ep, des toiles hautement mélancoliques au plafond et une probable chanson de l'année :
Trouble.
| KHALE | usa myspace.com/khalesongs
INFOS | Loin d'être une œuvre folk dépouillée,
Sleepworks est une œuvre riche et précieuse, qui, fruit de son processus de création, suit un cours lui-même très naturel et évident. Emmené par les vocaux doux, mélancoliques et mélodiques de Kael, aux accroches mélodiques et à l'écriture poétique, et supporté par les contributions fines et pertinentes de Matt Heron, le talent et la subtilité de la production de Jme White,
Sleepworks est un disque intense, à la fois léger et profond, dont des chansons telles que
Sister's curiosity, Caldas ou
The Living Desert sont de parfaits ambassadeurs.
Et comme ces rêves que le sommeil appelle, l'album offre une riche profusion d'images mentales à ceux qui se laisseront emmener par ses flots calmes et limpides.
Si des similitudes stylistiques évidentes et une certaine pertinence d'esprit peuvent se retrouver avec des artistes modernes tels que
The Notwist,
Mum,
Gregor Samsa ou
Efterklang, de par la profondeur et la finesse du propos Kael Smith affiche également l'héritage sensible d'autres artistes indispensables tels que
Idaho,
Slowdive,
American Fooball / Owen, ou
The One AM Radio.
Khale est un groupe qui regarde de l'avant, forgeant l'organique avec l'électronique pour un résultat tout autant intimiste qu'éthéré, vaporeux qu'émouvant. Comme le titre de cet album semble l'impliquer,
Sleepworks est un disque si riche d'un point de vue sonique que l'auditeur peut se laisser emporter naturellement sur ses multiples volutes et lits sonores.
KHALE | Sleepworks, sortie le 23 mai 2008 [ Own Records /Differ-ant]
PRESSE | "Comme chez Low, Khale prend son temps, impose une chanson autant par la durée que par la montée en intensité sans brusquer. 'Sleepworks' est un disque de folk qui reviendrait du futur, pleins de ces parasites électroniques qui évitent la linéarité ennuyeuse. Il en ressort des morceaux prodigieux … la tête dans les étoiles, une fois le soleil couché, l'océan comme deuxième ciel."A Decouvrir AbsolumentPour plus d'informations sur Khale, merci de contacter Own Records
| FUGUES DJ SET | fr/au
myspace.com/fuguesmusic
INFOS | En marge des activités d'édition et d'organisation de concerts
Fugues, un collectif dj : formée autour de Jean-Sébastien d'Anchald (
Inlandsis ), Steve Wheeler (
Heligoland ,
à moi ) et jerome Olivier (
Fugues ), cette échappée tutoie régulièrement les musiques en post quelque chose, à la croisée des genres ambient et shoegazing.
MERCREDI 18 JUIN 2008
21 HEURES | 10 EUROS SUR PLACELa Java 105 rue du Faubourg du Temple Paris 10 métros Goncourt, Belleville
myspace.com/lajavabelleville - la-java.fr - réservation :
[email protected] [photographie visuel : julie calbert | concerts organisés par Fugues avec le soutien de la Java, www.w-h-y.org et Popnews ]