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"L'univers édifié par Yves Rousseau, riche mais jamais surchargé, rappelle la profondeur abyssale et le mystère jamais tari de l'oeuvre ferréenne." Fara C.
"Le résultat est une splendeur d'intelligence et de raffinement (...) Rousseau réussit à nous faire redécouvrir la splendeur mélodique et la force lyrique de l'oeuvre de Ferré (...) Ses propres chansons, mélangées à celles de Ferré, tiennent parfaitement la comparaison..." Stéphane Ollivier "Léo Ferré « sauvé » par les femmes? Il est remarquable voire paradoxal de constater que ce sont des chanteuses qui ont les premières et le mieux servi les textes de Léo Ferré. Alors que de nombreux « mâles » se vantent d’en être les premiers héritiers voire les « fils spirituels », il convient de rappeler que Renée Lebas suivie d’Edith Piaf et de Germaine Montero (notamment) furent les premières interprètes de Ferré et que ce dernier connu son premier véritable « tube » par l’intermédiaire de Catherine Sauvage. La grande Catherine sera longtemps la meilleure ambassadrice des chansons de Ferré, bientôt secondée par Juliette Gréco qui fit faire le tour du monde à une certaine Jolie Môme. Aujourd’hui, alors que « ces messieurs » se complaisent au mieux à réinterpréter les succès les plus visités du répertoire Ferréen, c’est encore à deux femmes Claudia Solal & Jeanne Added que revient l’honneur (le courage ?) de porter à notre connaissance des textes dont la moitié n’avaient jamais été réalisés par Léo Ferré lui-même." Alain Raemackers YVES ROUSSEAU Enfant, il écoute de la musique en famille, Jazz, Chansons, Musique Classique. Il découvre la contrebasse en écoutant Pierre Michelot et Patrice Caratini et étudie l'instrument avec Jacques Cazauran au CNR de Versailles entre 1982 et 1987. Il mène de multiples expériences en orchestre de chambre et symphonique et fait quelques incursions dans la musique baroque, contemporaine et électro-acoustique, tout en apprenant les rudiments du jazz au Centre d'Informations Musicales. En 1984, au sein de l'Ensemble franco-allemand de Jazz, il rencontre Jean-François Jenny-Clark qui le conduit à changer sensiblement sa perception musicale. Il co-dirige ce même ensemble avec Albert Mangelsdorff entre 1990 et 1993. De 1990 a 1996, il enseigne au Centre d'Informations Musicales et intervient régulièrement au département Jazz du CNSM de Paris. Depuis 2003, il enseigne au CNR de Metz (contrebasse et ateliers d'ensemble).En marge de ses projets personnels, à l'image de sa longue collaboration avec le vibraphoniste Franck Tortiller, il participe dans les années 90 à la vie de plusieurs orchestres pratiquant des musiques très différentes, aux confins du jazz et des musiques improvisées. Il enregistre notamment avec l'ensemble Archimusic, Senem Diyici, Sylvain Kassap / Okay Temiz, Ecume Quintet, Trio à Boum, Trio Rousseau/Tortiller/Vignon, Jacques Mahieux, Jean-Marc Padovani, Trio Bertrand Renaudin avec Herve Sellin, ou encore Kudsi Ergüner. Bien qu'ayant participé à de nombreuses aventures avec des artistes issus de mondes différents (Philippe Caubère, Jessye Norman, Pierre Etaix, Lambert Wilson ou Pierre Perret...), il privilégie désormais les expériences au long terme en tant que leader pour des musiques alliant écriture et improvisation. Ainsi, puisant son inspiration dans la force et le lyrisme du jazz, il donne la priorité à son quartet réunissant Jean-Marc Larché, Régis Huby et Christophe Marguet avec lesquels il publie en 2000 un premier album intitulé "Fées et Gestes" (CC Productions/Harmonia Mundi) puis un second en 2005 intitulé "Sarsara" (Le Chant du Monde/Pour Faire Bouillir la Pluie / Harmonia Mundi).