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Marolles-en-Brie, triste ville ouvrière où froid, chômage, misère, langueur, désespérance et solitude sont le quotidien des rares citadins, en effet, depuis la fermeture des usines, les bourgeoises familles catholiques dont deux mains ne suffisent pas à compter les enfants exercent un pouvoir tyrannique sur le peuple, lequel, aujourd'hui a cessé de chercher un but dans la vie. Cependant, dans le courant de l'année 2007, trois jeunes décidèrent simultanément de rendre leurs journées moins pénibles en inventant un sport que plus tard ils nommeraient "Skateboard". Ils se rendirent alors tout trois au vieux skatepark désaffecté, à moitié en ruine et dont l'accès égale, en terme de prouesses, la traversée du Pacifique à la nage pour un cul-de-jatte attaché à une enclume. Ils se rencontrèrent alors sur place, à leur grande surprise et se mirent à discuter jusqu'à ce que l'un des trois aborde le sujet de la musique, après quoi ils ne tardèrent pas à découvrir qu'ils jouaient tous d'un instrument : l'un d'entre eux s'appelait Mathieu et était batteur, un autre s'appelait Ian et était guitariste, et le dernier s'appelait Greg et était un très grand bassiste. Il ne leur fallut pas longtemps pour décider de former un groupe ; vivant dans un village où le mot avenir n'a pas de signification, si ce n'est chômage ou encore fatalité, il semble naturel de crier des refrains tels que "No Future", c'est donc naturellement que le choix du genre musical se fit : le PUNK ; en revanche le nom du groupe fut une tâche plus lourde et cette décision fut longtemps mise en standby.
Malgré la misère et les autres malheurs qui affectaient Marolles-en-Brie, Ian avait tout de même le privilège d'être scolarisé au Lycée Christophe Colomb, où il vit un jour de loin un homme solitaire et brutal au visage marqué par les années, le froid, la misère et la faim, que personne n'osait approcher par peur de sa compulsive violence et de sa soif de sang psychopathe ; il décida de s'en approcher à ses risques et périls afin de lui demander ce qu'il pensait du PUNK, ce à quoi l'homme répondit : "J'adore !". Ils discutèrent un peu jusqu'à apprendre leurs noms respectifs : l'homme s'appelait Antoine (et avait une merveilleuse page myspace intitulée "Papa was a punk" en hommage à son père, ayant fait un court séjour au sein de Ludwig von 88, et surtout étant le guitariste de Flitox (groupe qui aujourd'hui possède une page myspace et cherche vainement des amis)). Assez vite, Antoine et Ian devinrent amis et se rencontrèrent régulièrement au sein du club musique du lycée, où chacun fut agréablement surpris par les prouesses que l'autre était capable de réaliser une guitare à la main. Ian proposa alors à Greg et Mathieu d'intégrer Antoine dans le groupe.
Il fallut ensuite trouver un endroit où répéter. Ils tentèrent tous les quatre la chose au conservatoire de Marolles-en-Brie, ce qui fut vite prohibé par les catholiques, sentant la mutinerie dans leur musique et leurs propos, et prétextant que tant de bruit ne convenait pas à un bon apprentissage de la flûte traversière pour leurs innombrables enfants.
La solution fut vite trouvée : Greg avait une grande chambre et des parents excessivement tolérants. Le groupe était maintenant au complet et savait où répéter ; un seul problème subsistait : le nom du groupe. Provisoirement nommé "Déjection présidentielle" d'après un ingénieuse idée de Greg qui déclara : "On n'a qu'a s'appeler déjection présidentielle, parce que la déjection c'est le caca, et le caca c'est super chouette !"(authentique), le groupe fut vite sauvé par Ian qui était convaincu qu'Orange mécanique de Stanley Kubric suffisait pour former l'intégralité d'une excellente culture cinématographique tout en y étant indispensable ; Greg, par chance, ne l'avait encore jamais vu car trop jeune (il était effectivement de deux ans le cadet de Ian et Antoine et de presque cinq ans celui de Mathieu). Il s'empressa alors de le télécharger illégalement afin de remédier à ses lacunes culturelles, et c'est pendant qu'il le regardait qu' à force d'entendre le mot "droogies" à tout bout de champ, lui vint une idée. "Et si on s'appelait les Droogies ?".
C'est alors assez vite que les Droogies enchaînèrent deux concerts dans la ville de Sucy-en-Brie, rendant Greg immensement célebre comme "celui qu'a montré son cul à la ferme de Sucy".