...... Ma demeure est faite de sable mouvant, mon toit fait du ciel son accolyte et ma lumière prend source dans les apparitions de la lune. mon aube ne ferme pas l'oeil de la nuit et mes nuits n'ont rien à faire des fatigues répétées, que faire alors du jour qui pointe son nez, comme si de rien n'était! que faire? Je veille , je veille!
quand on marche, on est forcément debout. quand on est debout, on n'est pas forcé de marcher; on peux s'arrêter par moment. mais quand on est debout et que l'on court, c'est qu'on fuit le présent. et à présent que vous le savez; faite comme bon il vous semble, restez debout si ça vous tente, courrez si ça vous chante mais vivez, de grace, le présent, comme si'il n'y avait que ça qui compte! le reste tôt ou tard arrivera!
Le jour se lève, relèves tes mots en douceur pour que je puisse apercevoir ta lueur froide, la rosée du matin n'a quoi faire des roses, elle est ce qu'elle est sans prétention ni remord. Relève ton phraser que je puisse me faufiler dans tes pensées humides la moiteur de la nuit s'en tappe des souvenirs, elle est ce qu'elle est! Elle est elle même, ici et maintenant.! maintenent? Oh! que je n'ose passer à demain! Et pourtant, tes soupires portés par le vent me font tourner la langue au bout de tes dunes,et je me laisse saisir, pour ne plus jamais avoir à m'affranchir de tes lunes.
à un ami du Darfour : "Hier au soir, la nuit n'avait pas encore vue le jour, il était encore tôt. La lune n'était pas encore revenue de ses vagabondages nocturnes. De ses errances tardives. Moi je tenais mes dunes par la main et je leurs contais l'histoire "de ce roi mort de n'avoir pas pu..." je leurs sifflais des berceuses d'Hier et d'aujourd'hui ; d'ici et d'ailleurs, Les poings levés, je leur parlais de la raison et de sa déraison. De l'amour et de ses haines ordinaires, de la paix et de ses guerres barbares, de la liberté et des chaînes d'autrui. Je parlais sans cesse, je parlais tellement que le vent vint tenir main forte à mon souffle couppé. Je parlais toujours, avant, Hier soir je me suis tu! car un bruit venent de loin, une balle tirée par un lâche, a assourdi ma vue, a couppé mon souffle et a éteint mon demain. Et tous ceci dans un calme absolu, un silence meurtrier! Si mon afrique se meurt, c'est que leurs pompes à Fric...........................
"on me dit, qu'il y'a ici et là des terres et des plumes des langues et des souffles qui ne font qu'un quand le vent les soulève, je dis qu'il y'a d'abord les Lettres et après se forme l'être".................................................... .La bougie.Cette lumière fragmentée qui se creuse la cervelle, Se fond dans l’ombre d’une flamme qui éclair mal Et qui, Pour éclairer l’autre, Se coupe la racine, se noie submergée dans sa propre semence. Et pour se foutre du reste, du temps qui apparaît sur ses grands chevaux, Elle lui lance des défis, fonce sa flamme, Laisse échapper une fumée noire et nerveuse et balance trois claques dans la gueule du temps qui ne sait quoi répondre. Alors , Elle le fout à la porte, dans la cage d’escalier, « Malhonnête ! Compteur à zéro ! Collabo ! » lui crie-t-elle ! Et dès lors , la porte se referme, des bendirs éclatent, La voix devient claire, les voix se font plusieurs, La voie est libre, Et la flamme appelle à s’enflammer !S’enflammer, Se brûler les ailes, Un soir , une nuit, Tard dans la nuit Quand tout paraît si claire dans tes yeux qui me disent tout, Qui me parlent fort ; Tout se fait entendre maintenant ; Tes soupires, tes rires, ton sourire, ta douleur, ces va-et-viens Et ce kif dans ma tête fait des vagues et je te vois nager,A chaque brasse une dune, A chaque vague tes seins, A chaque caresse sa nuit, et je reste à t'attendre, au creux de ta dune mon infini désert.