English BIO
Words that come on mind talking about Bams?
Freedom and involvement
Elegance and frenzy
Curiosity and energy
Rationality and big sorrow
Violence and fl ightiness
Sometimes unbearable (and) always constructive,
She could be insincere and an unlimited generosity.
She also likes people. Can we still dare to say that?
Smart as mastered in math!
Balanced as champion of France and Africa in triple jump!
Passionate, tempered, she have character, a true personality?
No, it sounds too much like the «marketing» that she doesn’t appreciate much.
Bams for her parent’s Bamiléke ethnic, well known, feared, and admired
for its sense of organisation and its economic power.
She scoops out her origins in a Cameroonian village which means the
«Non slaves»: Some roots, one blood, and a colour which are not neutral.
Tempered or iconoclastic, she doesn’t let anybody indifferent, «Le Monde» consecrate
her its «headline», «Le printemps de Bourges» sacred her “revelation», «Tréma»
between Aznavour and Sardou produced her fi rst album «Vivre ou Mourir» in 1999.
Just in her «Thirties», she claims her blackness against “the black attitudeâ€. Citizen of the world
as much as citizen of her neighbourhood, Bams always takes a risk, the one of being wrong
but all the more the one of being successful.
Natural leader, unique engine, she knows where she wants to go,
and gives her best to reach her goal.
She leans on her closest (circle?), and launches herself to a worldwide encounter:
Rza in New York, Horst Schnebel in Germany.
High - sounding is rich when one listens to Bob Marley in Mama’s womb, goes to Fella Kuti’s
concert with Daddy at 15, and confessed having Miles or Hendrix as «sweetheart».
She pecks at all registers that moves her. During her residence at Alforville’s «Theatre Studio»
in 2004, Bams works and goes on stage with accordion, sax, double bass… and a dj.
But if we talk about Hip Hop, the young lady inevitably lets you listen to the fi rst Wu Tang’s
album (RZA’s group); a masterpiece for her. What doesn’t stop her admiration for Barbara’s flow,
Rita mitsouko’s madness or the militancy of the Basques from “Kortatuâ€.
The miss, claims her ideas and some emotion to express.
Teenager, she writes and sings in a rock- jazzy band calledâ€Shuka gangâ€.
In 2003 she’s the co-founder of «Respect» a monthly magazine which aspires
«decolonize the imaginaries»…
Hip Hop whom she goes around with, for several years now.
Vector of her own speech she keep
going…. Trained on the job, live on stage, or free styling sometimes at her expense, that’s how
she learned Hip Hop. She takes some short cuts when she creates in the same times «Please,
tends l’ Oreille» for Rza’s album in Europe (The World according to Rza) and a track for the last
Charlélie Couture’s Album «109».
Her shape is on the antelope’s side, her tenacity on the cow side, her rhythms of life
on the old shrew side and her obstinacy as she drives us crazy.
She can simper like
a pussycat and fi ght like a lioness.
She’s not in the major stream because she’s elaborating her own: being completely oneself
without badly injures others. Breaktheclichétearthestikerssendbacktherecievedideas, testify
the world to better make it change.
Far from clique but attach to true value, she releases her second album on Junkadélic Zikmu,
her artistic and affective family: Sinistre… and her soul mate, her friend, producer, partner,
creative “sparring partnerâ€: Dj Junkaz Lou.
Because as Booba says «it’s banging being independent!»
I was about to forget: This girl is a “meat eaterâ€!
Il faudrait peut être une vraie «fiche technique» pour le nouvel album…
Nathalie Dollé
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French Bio
Les mots qui viennent à l’esprit en parlant de Bams ?
Liberté et engagement
Elégance et délire
Curiosité et énergie
Rationalité et gros chagrin
Violence et légèreté
Parfois insupportable et toujours constructive,
elle peut être d’une parfaite mauvaise foi et d’une générosité illimitée.
Elle aime aussi les gens. On peut encore oser dire ça ?
Intelligente puisque licenciée en math !
Equilibrée puisque championne de France et d’Afrique en triple saut !
Fille de passion, de tempérament, de caractère ? une vraie personnalité ?
Non on dirait
trop le marketing qu’elle apprécie peu…
Bams pour l’ethnie bamiléké de ses parents, connue, redoutée ou admirée pour son sens
de l’organisation et son pouvoir économique. Elle puise donc ses origines dans un village
camerounais qui signifie les « non-esclaves » : des racines, un sang, une couleur qui ne
sont pas neutres.
Bref, forte tête ou iconoclaste, elle ne laisse personne indifférent « Le monde » lui a consacré sa « une »,
le printemps de Bourges l’a consacrée « révélation » , « Tréma » entre Aznavour
et Sardou a produit son premier album « Vivre ou mourir » en 1999.
À peine trentenaire, elle revendique sa noirceur contre la black-attitude. Citoyenne du
monde mais aussi de son quartier, Bams prend toujours un risque, celui de se tromper
mais surtout celui de réussir.
Leader naturelle, locomotive unique, elle sait où elle veut aller et s’en donne les moyens.
Elle s’appuie sur ses proches et se lance à la rencontre de la terre entière : Rza à New-york,
Horst Schnebel en Allemagne…
L’univers sonore est riche quand on a écouté Bob Marley dans le ventre de maman, Fela
Kuti en concert avec papa à 15 ans et qu’on avoue avoir Miles Davis, Jimi Hendrix
pour chéri. Elle picore donc dans tous les registres qui la touchent. Pendant sa résidence
au théatre studio d’Alfortville en 2004, Bams travaille et monte sur scène avec accordéon,
saxophone, contrebasse et Dj …
Mais si on parle rap, la jeune femme vous fait immanquablement écouter le premier album
« chef d’oeuvre » du Wu Tang Clan ( le groupe de Rza). Ce qui n’empêche en rien d’admirer
le flow de Barbara, la folie des Rita Mitsouko ou le militantisme des basques de « kortatu ».
La demoiselle revendique donc des idées et des émotions à exprimer. A l’adolescence, elle
écrit déjà et chante dans un groupe de rock-jazzy («Shuka gang » ), en 2003, elle co-fonde
« Respect magazine », mensuel qui a l’ambition de « décoloniser les imaginaires »…
Le rap, elle s’y frotte et elle s’y pique depuis quelques années. Vecteur de ses discours
argumentés et plein d’ émotions elle l’ apprend sur le tas, dans les salles, en free-style,
parfois à ses dépends. Mais elle prend des raccourcis quand elle crée à la fois « Please,
tends l’ Oreille» pour l’album de Rza en Europe (« The World according to Rza») et un titre
pour le dernier album de Charlélie Couture « 109 »
Sa silhouette la situe du côté des antilopes, sa ténacité plutôt du côté des teignes,
son rythme de vie du côté des chouettes et son obstination du côté des bourriques. Elle peut
minauder comme une chatte et se bagarrer comme une lionne.
Elle ne fraye pas dans le courant majoritaire parce qu’elle élabore le sien : être
complètement soi-même sans mutiler les autres, déchirerlesclichéslacérerlesétiquettes
renvoierlesidées reçues, témoigner du monde pour mieux le faire changer.
Loin des clans mais aux attachements définitifs, elle sort son deuxième album chez
« Junkadélic Zikmu » sa famille artistique et affective : Sinistre,… et son double d’âme, son
ami, producteur, complice, sparringpartner créatif :Dj Junkaz Lou. Parce que comme dirait
Booba « C’est bandant d’être indépendant !
J’allais oublier, cette fille est une dévoreuse de viande !
Il faudrait peut-être une vraie « fiche technique » pour le nouvel album…
Nathalie Dollé
DJ Junkaz Lou :