Toma Sidibé

aime les rencontres et le voyage, les 200 concerts réalisés ces trois dernières années sont là pour en témoigner. Avec son groupe il a sillonné la France de part en part avant de continuer en Afrique, Amérique du sud, Egypte et Canada. Chaque fois qu’il a fallu poser ses bagages Toma a su être au rendez-vous: il a enregistré et sorti son premier album avec la complicité de Mali K7, dans son pays d’adoption, puis il a conquis la presse et le public français avec Mali Mélo, réalisé avec la complicité de Doctor L. Aujourd’hui il a fini son nouvel opus et c’est encore de voyage et de rencontres qu’il s’agit. L’album Matin d’exil est l’histoire d’un exilé : Hamadi Gaïnako, peul du Mali qui rejoint l’Europe. Dans cette histoire il y a beaucoup de Toma, de ses colères et ses espoirs, de ses rencontres : on y croise la chanteuse malienne Mamani Keïta (électro Bamako), Guizmo (Tryo), Cheick Tidiane Seck le sorcier des claviers mandingues, Séga Sidibé, percussionniste et maitre-djembé de Toma. C’est avec ses proches que Toma a enregistré l’album, il a choisi de travailler avec son groupe d’amis et de fidèles musiciens, en quintet. Ces amis de longue date portent chacun un peu des voyages et de l’histoire de Toma : Ben Gbeuly, bassiste et chanteur ivoirien qui a emmené avec lui la sagesse et l’éveil de l’Afrique, Tidane Dia le joueur de Cora, virtuose et inspiré, croisé dans un périple à Bamako, Jean-Christophe Bénic qui partage l’amour du Mali et de la percussion a vécu longtemps en Afrique, Nico Bouchillou, le metteur en son venu prêter main forte à l’équipe lors des longues tournées et Jî Drû, ami de toujours, qui a posé sa flûte malicieuse et inspirée sur de nombreux projets depuis deux ans (avec Doctor L, Jeff Sharel, Julien Lourau, Magic Malik, Troublemakers, Psyco et Stéphane Belmondo ou Omar Sosa...). Matin d’exil s’écoute et se réécoute comme un conte qui accompagne nos jours et berce nos nuits : la fée afro beat croise un tapis de Cora, le feu des percussions répond à la légèreté d’une flûte, une voie africaine rappelle la beauté du monde, une tchatche en souligne la gravité… Matin d’exil est en français et en Bambara, une langue du Mali que Toma parle couramment. Toma nous y rappelle qu’une alternative est toujours possible, et que derrière toutes ses craintes il y a surtout un grand espoir, scandé sur fond d’afro beat, de reggae, de hip hop, quelque part entre un groupe afro des 70’s et l’urgence des années 2000. ClipDoni-doni featuring Adama Yalomba Depuis 2007 Toma se fait un bonheur de proposer deux spectacles pour enfant.Tom-tom et Larazette, douce ballade métissée pour les tout-petits accompagnée par Shéhérazade aux chant et à la percussion et Taamaba un conte musical énergique en solo pour les marmots de 4 à 12 ans.