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j'aime les mots, les gens, mettre du mouvement dans ce que je crée, la liberté des coquelicots, les larmes de bonheur, perdre la tête, danser, vibrer, rire, le faux silence de la forêt, l'automne, effleurer une joue, les criques bretonnes, avoir le ventre noué lors des impro théâtrales, les déjantés, les tendres, ceux qui ne font pas semblant...
Dès que je peux en prendre le temps, j'écris, je dessine, je peins, je sculpte (bronzes), je m'essaie au théâtre... oui, je déborde de passions .
A la fois imaginative et cartésienne, je ne crois pas en Dieu mais j'aime l'idée de la réincarnation, de mondes cachés à notre entendement, la poésie des fées et des elfes...
Si j’avais vécu à une autre époque, j’aurais été courtisane, c’est mieux que courtisan. En ces temps, les courtisanes étaient les seules femmes libres d’esprit et de corps ; vu mon teint, ça aurait été mon seul choix… l’exclavage, pas possible.
Et sorcière toujours, banalement freudienne, un peu winicottienne, certainement Moïenne car libertaire à défaut d’être libertine.
L’irrévérence a mes faveurs, les chapelles m’emmerdent et si des glottes des vierges nous parviennent des échos, qu’ils soient les râles de plaisir. Hé oui, païenne aussi, mais pas hyène ni chienne.
Vous avez dit psy ? « Ca m’interroge quelque part » et autre « ça pose question »…Mon ça à moi ne m’interroge pas dans mon quelque part très identifié. Il ne me pose pas question. Il est juste gonflé de sang, gorgé de vie, un petit ça logé entre des lèvres brunes, un écrin de presque négritude qui jouxte un petit cercle d’ombre strié. Logé là aussi, au bout de mes tétons nègres.
Et l’esprit, me direz-vous ? « Que les gros QI… »J’ai appris la mesure du mien à 30 ans. Une chance sinon, enfant, j’aurais peut-être eu la grosse tête, un éléphantiasis cérébral et mes parents m’auraient « pris la tête ».
Franc maçons. Ma mère en était (que pourrait-on faire avec franc-maçonne ? à la cédille près, les féminins de certains mots sont odieux). C’est mon père qui avait été approché par la loge locale mais lui, déjà chenu et n’aimant ni les loges ni les toges, avait décliné. C’était un libre penseur, gadz’arts n’aimant pas les X (le X non plus, l’était un peu bridé sur la chose bien qu’ayant frayé avec moult drôlesses). Il disait croire au Père Noël plutôt qu’au bon Dieu et avec lui je parlais en verlan du haut de mes douze ans, quand c’était loin d’être la mode.
Ma mère, donc (une peau d’une douceur inimaginable) seule black mistresse dans cette loge, y a élevé son esprit et s’est mise à me parler de Jung comme s’ils étaient copains. Etonnement de la descendante chérie. Ca nous a rapprochées car côté esprit, nous n’étions pas en phase.
Père et mère avaient 24 ans d’écart.Mélange des races , des âges, des lieux, des peaux, des esprits…
Je suis une salade.
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mes damoiselles 2008
bronzes