Une certaine mélancolie sereine, intime, faite de mélodie, de torsion et de dissonance.
Des histoires, droles, noires, cruelles, tristes et encore des histoires, humides, folles et banales. Une ombre, un papillon, un cow-boy, d'étranges locataires, des fantômes en devenir, un parfum ennivrant et un 1er novembre qui finit toujours par revenir.
Jérôme Castel doit autant à une certaine variété française (Christophe, Alain Bashung, Jean-Louis Murat, Dominique A), qu’à une idée du rock dans sa forme la plus pop (The Beatles, Sufjan Stevens, The Smiths) comme dans sa frange la plus libre et audacieuse (Sonic Youth, Liars).
Je dois mon premier émoi musical à mon frère qui grava dans ma mémoire la chanson « yellow
Submarine » des beatles et les « flamands » de Jacques Brel qu’il écoutait en Boucle alors que je jouais aux légos dans la pièce voisine. J’ai 6 ans.
Déménagement sur Paris à 15 ans.
Première guitare a 16.
Premiers groupes.
D’autres ensuite
De nombreuses années à répéter et jouer dans l'obscurité, y aller, ne pas y aller. La lumière, un peu, l'ombre à nouveau.
je commence ce long parcours d’apprentissage de l’écriture. Le tout lacéré de larsens de guitares puis de beats électros .
.La lumière, un peu, l'ombre à nouveau. Du bruit et de la fureur contenue.
Viendront les premiers mots, hasardeux et d'autres au hasard plus chanceux. Encore beaucoup d'encre et d'attentes.
D’abord seul sur scène, avec un sampler je suis rejoins par Jocelyn Gohaux à la basse le temps de quelques concerts puis c’est Georges Nicol qui le remplacera pendant deux ans.
Le termps des armes.
Arrivée de Nicolas verger. Départ de Georges et venue de Denis en 2005.
Arrivée de guillaume il y a un an.
Depuis Nicolas vogue sur sa propre mer, Guillaume s'offre à d'autres vents. Denis aussi Ici on vient, on part et le port reste ouvert.
Prët pour d'autres rencontres.
