ALL ABOUT !
DEFINITION DE (DICTIONNAIRE) : 1. Mouvement de jeunes de la fin des années 70 caractérisé par des slogans anti-Establishment, des coiffures et des vêtements agressifs. 2. Personne ou chose inférieure, corrompue ou dénuée de valeur. 3. Articles sans valeur définis collectivement . 4. Abréviation de -Rock. 5. Argot. Jeune homosexuel mâle ; minet. 6. Argot. Prostitué(e). - adj. 7. Corrompu ou sans valeur.
DEFINITION DU : En 1977, le dictionnaire donnait plusieurs définitions de , mais aucune d’entre elles n’avait trait à un mouvement musical. Toutes ces définitions étaient résolument négatives. Ce manque de reconnaissance, alors même que le triomphait, était révélateur de la place de celui-ci à l’époque. Cela n’a jamais été un mouvement facile ; la plupart des gens de plus de 20 ans ne le comprenaient pas ; lui-même refusait de se conformer ou de se limiter à une mode musicale. Il n’est pas étonnant que le dictionnaire ait tenté de l’ignorer… Avant d’acquérir ses connotations musicales, le mot avait sa propre et âpre signification. Pour beaucoup, le terme était employé par des gens tels que James Cagney pour tourner en dérision quelqu’un qu’ils considéraient comme inférieur. C’était un nom venu des films noirs des années 40 et inséparable des ses origines. Ce nom, bien qu’approprié, n’accrocha pas immédiatement en Grande-Bretagne. Les Sex Pistols ont toujours proclamé qu’ils n’étaient pas des s – ils étaient les Sex Pistols , pour dire ensuite qu’ils sont le seul groupe et que les autres groupes jouent du -Rock… ! L’ironie du , c’est qu’à peine baptisé et défini, il cessa d’exister réellement. Mais cela n’a pas d’importance, car le est défini aujourd’hui comme l’esprit et l’attitude qui symbolisèrent sa grande époque novatrice. Le a toujours été plus qu’un simple T-shirt ou qu’un morceau de musique tonitruante : ce fut une attitude incoercible, qui racheta un temps le mot de sa honte séculaire et le força à célébrer un jeune mouvement qui osait secouer le statu quo au-delà de ce qu’auraient pu imaginer toutes les générations précédentes. Bien que, à des fins de simplification, on décrive le comme un mouvement, ce fut plutôt un collectif d’esprits libres et individuels. Ce sont d’ailleurs ces individualités qui rendent le si difficile à définir : au moment où l’on croit avoir réussi à résumer cette culture, ces esprits libres s’évadent et obligent à revoir sa copie. C’est là l’essence même du mouvement et, à tout le moins, les années 1975-1979 furent une époque d’intense créativité personnelle. L’individualisme est une qualité partagée par tous les principaux acteurs de cette histoire, qu’ils soient Britanniques, Américains ou Français. Aux Etats-Unis, cela se manifesta plus particulièrement à travers la musique et eut pour conséquence un héritage musical plus riche. Le spectre fut plus large en Grande-Bretagne où certains essayèrent de repousser les frontières de la mode, du graphisme ou du design en plus de mener une politique de subversion. Dans les deux pays, les racines du plongeaient dans cette subversion qui impliquait la perception que, d’une manière ou d’une autre, on vivait à part. Ce fragile fondement donna au son élan et son goût de la dérision, lui insufflant une fraîcheur et une crudité encore jamais vues. Le eut pour effet de créer une brèche entre la jeune génération et les précédentes. Il fut décidé que la jeunesse devrait définir, annexer et suivre son propre programme. La confiance qu’elle y gagna lui garantit une impertinence à toute épreuve qui la mena à la victoire contre les maisons de disques, les animateurs de télévision et les cow-boys texans. Il y a certes eu, à mesure que se déroulait l’histoire, beaucoup de choses qui paraissent mal inspirées ou même ridicules, mais la vigueur et la pertinence du thème principal – chacun doit remettre l’autorité en question et faire les choses soi-même – restent valables 30 ans plus tard. L’importance que revêtait le fait de rester fidèle à ce projet apparut de façon navrante quand les participants de la première heure commencèrent à quitter la scène. Le sens de la libération et de la liberté personnelle fit place à la tyrannie tribale. Les crachats, le pogo et le racisme n’avaient en aucun cas figuré au programme liminaire, mais ils devinrent la marque de fabrique de ces groupes jusqu’au-boutistes qui refusaient de croire que tout était fini, ou encore d’évoluer comme l’avait fait Clash . Pour apprécier l’authentique flamboyance du , il faut effacer de son esprit ce genre de comportement lamentable. Il n’est pas exagéré de dire que 1976 marqua l’apothéose du en Grande-Bretagne, tout comme ce fut celle des groupes Américains en tournée. D’ailleurs, ceux de 1976 allaient devenir les trublions et les animateurs majeurs des décennies suivantes. Le en tant que concept en avait fait des gens à part et avait clairement démontré qu’il existait en Grande-Bretagne une sous-culture absolument viable et peu encline à accepter ce qu’on lui proposait. Comme les seules personnes que la génération suivante accepta de considérer étaient ses pairs, il leur incomba de diriger les clubs, de posséder les maisons de disques et de créer les modes vestimentaires. Cela paraît évident quand on y réfléchit un instant, mais les jeunes de 1976 durent concilier évolution et subversion. L’histoire commence avec la Factory d’ Andy Warhol à new york, lieu qui, s’il n’était pas en soi , en appliquait tout les principes de base. Comme l’explique Ronnie Cutrone , un habitué de la Factory , dans le livre de Victor Bockris, "Uptight : the story of the Velvet Underground " : « ils étaient tous très sûrs d’eux et n’aimaient personne. L’attitude globale, c’était allez vous faire foutre. Ce qui était très , à cela près que personne ne savait ce qu’était le . Les mecs du Velvet Underground
haïssaient la terre entière. L’idée générale, c’était de débiner tout le mon..ait là la maxime de base du . La Factory est un bon exemple, car elle tolérait la subversion et l’anarchie personnelle. Jackie Curtis , Holly Woodlawn et Candy Darling , les superstars de Warhol , vivaient coupés du monde et n’existaient que dans une vacuité volontairement consentie, qui ne pouvait se développer que dans l’atmosphère raréfiée de la Factory . Quand ouvrit la boutique Sex de Malcolm McLaren et Vivienne Westwood , la clientèle était du pur Warhol – un étrange mélange de gays, de lesbiennes, de gens "normaux", de dominatrices et d’exhibitionnistes. Tout comme les Sex Pistols devaient le faire plus tard, le Velvet Underground
joua à fond la carte de la subversion, la grande différence était que le mouvement Anglais fut plus exubérant et encore plus jeune. Une des principales influences des s fut le mouvement Hippie, parce qu’il fournit à ses premiers protagonistes quelque chose contre quoi se révolter et quelque chose à haïr. Sous l’insipide philosophie "Peace and Love" des hippies, le n’aurait rien eu contre quoi réagir. La satisfaction est l’ennemie de la création, et l’on a parfois besoin de l’ordinaire pour déclencher le révolutionnaire. Le ne fit pas exception. Des deux côtés de l’Atlantique, l’apathie régnait. 30 ans plus tard, certains ont du mal à se rappeler ce qu’étaient les années 70. Une bonne partie de la musique a perdu de sa transpiration, mais les morceaux chocs de deux minutes des Ramones ou des Undertones ont encore le pouvoir d’arracher les anciens fans à leur indifférence quadragénaire. Toutefois le a toujours représenté plus que la seule musique : il a dicté comment s’habiller, quelles drogues consommer, où vivre et comment survivre. Dans le New York d’après la guerre du Vietnam et le Londres d’après la semaine de trois jours flottait le sentiment que l’Establisment était inutile et démodé et avait besoin d’être secoué. Les membres des groupes et leurs managers, les personnages clé de la Factory de Warhol et du " Bromley Contingent " de McLaren , les propriétaires de clubs, de salles et de boutiques de vêtements, les photographes et les journalistes, ont tous contribué à créer ce qu’aujourd’hui nous appelons . Comme pour chaque période musicale, il existe une industrie de la nostalgie qui réinvente continuellement les mythes, magnifie le trivial et surestime l’héritage. La spontanéité originelle, la folie, la brutale créativité et l’authentique audace de cette époque sont malheureusement menacées de disparition… « LE , C’EST AVOIR 16 ANS ET DIRE NON » ( Steve Severin , membre du " Bromley Contingent " et bassiste de Siouxsie and the Banshees )
I'd like to meet:
IF YOU LIKE MUSIC, FASHION, ATTITUDE, PHILOSOPHY OR STYLE, YOU'RE WELCOME !
OTHER ONES GO STRAIGHT TO 'S HELL...!!!
ANYWAY, STILL ROCKIN' HARD AND MAKING NOISE !
SEX, AND ROCK'N'ROLL !
Music:
MUSIQUE : La musique est caractérisée par un tempo très rapide, un rythme souvent binaire et l'utilisation de distorsion et de sons saturés. La plupart du temps, les chansons sont mélodiques (à la différence du Rock-Hardcore) et elles sont jouées en power-chords, comme chez les Ramones par exemple.
Principaux groupes de la "première vague" (1976-1980) (liste non exhaustive) : 999 , The Adicts , The Adverts , Angelic Upstarts , Bad Brains , Black Flag , Buzzcocks , Chelsea , The Clash , Cock Sparrer , Cockney Rejects , The Controllers , The Cramps , Crass , The Damned , Dead Boys , Dead Kennedys , Devo , The Dickies , Discharge , The Exploited , Flipper , The Flowers Of Romance , Generation X , The Germs , The Heartbreakers , The Jam , Killing Joke , The Lurkers , Magazine , The Mekons , Métal Urbain , Misfits , Nina Hagen , The Ramones , Richard Hell & The Voidoids , The Ruts , Patti Smith , Penetration , The Saints , Sex Pistols , Sham 69 , Siouxsie and the Banshees , The Slits , Social Distortion , Stiff Little Fingers , Stinky Toys , The Stooges , UK Subs , The Undertones , The Vibrators , Wipers , Wire , X , X-Ray Spex .
Principaux groupes Anglais & Américains des années 1980, 1990 et 2000 : 800 Octane, 88 Fingers Louie, 98 Mute, A Wilhelm Scream, AFI, Against Me!, Alkaline Trio, ALL, Amen, Anti-Flag, Authority Zero, Avail, Babyshambles, Bad Religion, Bear vs. Shark, Big Black, Bigwig, Bikini Kill, The Bouncing Souls, Breathe In, Bracket, Bullets To Broadway, Butthole Surfers, Captain Everything!, The Casualties, Chumbawamba, Circle Jerks, Citizen Fish, Conflict, Consumed, Dag Nasty, Dead Kennedys, Death By Stereo, Descendents, Deviates, Dillinger Four, Dynamite Boy, The Distillers, The Donnas, The Draft, Dropkick Murphys, The Exploited, Face To Face, The Falcon, Flogging Molly, Fugazi, GBH, Good Riddance, Green Day, Guttermouth, Home Grown, Hot Water Music, Hüsker Dü, Jawbreaker, Jimmy Eat World, Kid Dynamite, Lars Frederiksen and the Bastards, Lagwagon, Latterman, The Lawrence Arms, Less Than Jake, The Libertines, Lifetime, Love Equals Death, The Loved Ones, Lower Class Brats, Mad Caddies, Me First and the Gimme Gimmes, Melvins, Minor Threat, Minutemen, MxPx, No Trigger, No Use For A Name, NOFX, None More Black, Operation Ivy, Osker, Pennywise, Pistol Grip, Public Image Limited, Pulley, Rancid, Relient K, The Replacements, Rise Against, Screeching Weasel, Sleater-Kinney, Strike Anywhere, Smoke Or Fire, Subhumans, Sonic Youth, Strung Out, Sublime, Teen Idols, Ten Foot Pole, Le Tigre, The Toy Dolls, T.S.O.L., The Unseen, The Vandals, Voodoo Glow Skulls, Western Addicition, Western Waste, With Honor, Zerodown.
Radios :
RADIOS :
Mouvement :
MOUVEMENT : Le est un mouvement culturel contestataire apparu en 1975-1977 à peu près simultanément aux États-Unis et au Royaume-Uni avant de se répandre dans le reste du monde. C'est une révolte contre les valeurs établies, qui privilégie l'expression brute et spontanée. Le est porteur d'une volonté de "tabula rasa" mais aussi d'un renouveau musical et culturel, l'émergence d'une nouvelle énergie, synonyme d'une liberté de création maximum (labels indépendants, Do It Yourself, fanzines, mode, graphisme). Ce mot viendrait de , mot anglais signifiant "sans valeur", il est accepté avec ironie par les s puisqu'ils rejettent les "valeurs établies". Le "mouvement " est souvent associé au mouvement anarchiste et certains groupes prennent cette référence au sérieux. L'idée principale derrière le mouvement est la liberté de penser, ou penser pour soi-même. En politique, cela mène à une large population préconisant l'anarchie ; en musique, cela mène à un nouveau et unique style. La conformité est vue comme une dangereuse coercition sociale parce que c'est une méthode d'aliénation de la pensée, qui cache aux gens la véritable nature de la société et force les gens à obéir aux désirs de ceux qui ont le pouvoir, qui contrôle les mouvements populaires et/ou gouvernementaux. L'anti-conformisme est donc le résultat des s pensant pour eux-mêmes. Cependant, une personne s'habillant comme un et écoutant du , peut simplement être conforme au mouvement , et ne pas être vraiment un , car le est avant tout un état d'esprit. L'idéologie s'oppose généralement à la société de consommation, privilégiant le "Do It Yourself".
Movies:
FILMS :
COMMING SOON :
'S NOT DEAD : THE MOVIE
JOE STRUMMER MOVIE : THE FUTURE IS UNWRITTEN
YOU WEREN’T THERE : THE HISTORY OF CHICAGO 1977-1984
KING OF : THE RELEVANCE OF A 3-CHORD REVOLUTION
ALLGROWN UP : THE MOVIE
Naissance :
NAISSANCE DU : À l'origine aux États-Unis, le mot décrit le rock'n'roll basé sur des guitares électriques des groupes "Garage" des 60's tels The Seeds , The 13th Floor Elevators ou encore et des groupes de Detroit, The Stooges et MC5 . Ce qui est maintenant appelé 60's- pour éviter une confusion.
Les influences du -Rock sont aussi des groupes de Glam-Rock tels que New York Dolls , mais aussi les groupes de Rock Britanniques comme The Who , The Kinks première manière et les artistes de l'avant-garde New-Wave new-yorkaise ( Patti Smith , Suicide , Television ) et The Heartbreakers avec Johnny Thunders et Jerry Nolan . On constate un fort désir de retourner à la spontanéité et la simplicité du Rock primitif et un rejet de ce que le a perçu comme prétentieux, mercantile et pompeux dans l'arena Rock des années 70, engendrant les formes grandiloquentes du Heavy-Metal et du Rock-Progressif. Par contraste, le a délibérément renforcé la simplicité de ses mélodies, refusant toute démonstration ostentatoire de virtuosité et engageant n'importe qui à former son propre groupe dans sa cave ou son garage. Les paroles ont apporté une nouvelle radicalité d'expression dans les sujets politiques et sociaux, traitant souvent de l'ennui urbain et du chômage. Les thèmes sexuels étaient abordés de façon crue et ne se limitaient plus à l'amour sublimé qui était chanté ailleurs ou aux métaphores suggestives (et souvent transparentes, d'ailleurs) qui avaient cours dans le Rock (puis la Pop) et qui avaient suscité à l'origine de vives polémiques. Aux États-Unis, les Ramones ont posé, à partir de 1974, les jalons du Américain dans une version qui reste alors très Rock'N'Roll et parfois considérée comme les prémices du Pop- . The Germs , formés autour de Pat Smear , ont sorti en 1977 leur single Forming/Sexboy (live), souvent considéré comme le tout premier disque de Los Angeles. Richard Hell est un autre jalon important, tant pour l'image (t-shirt déchiré) que pour le son avec son titre "Blank Generation". Au Royaume-Uni, certains ont pu écrire que des groupes traditionnellement rattachés au courant "Pub-Rock", l'équivalent des Garage-Bands Américains au milieu des années 70, pourraient représenter les prémisses de l'explosion Britannique de 1976-1977, en raison de l'énergie de leur musique et de leur vitesse d'exécution ; parmi eux : Doctor Feelgood ou le très controversé Eddie and the Hot Rods . Même si le premier groupe Britannique ayant sorti un disque fut The Damned , dont le premier single vinyle parut confidentiellement durant l'été 1976 (son titre-phare étant "New Rose"), les véritables débuts du mouvement ont été les premiers concerts des Sex Pistols et la sortie de l'album Never Mind the Bollocks. À partir de là et des premiers scandales, le , médiatisé, a enflammé une partie de la jeunesse. Le passage de Johnny Rotten et des autres Pistols à la télévision a suscité un véritable engouement mais aussi une très vive hostilité, qui fut l'un des engrais essentiels du phénomène Sex Pistols .
DVDS :
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VHS :
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Culture :
CULTURE : L'expression reste associée aujourd'hui à la période 1976-1980, incarnée par les Sex Pistols , The Clash , The Damned , X-Ray Spex , The Ramones et à une nouvelle forme d'énergie, d'esthétique et de radicalité prenant le pas sur la contestation Hippie de la décennie précédente. Malcolm McLaren , leur manager, est presenté à la mort des Sex Pistols comme l'initiateur machiavélique et secret du mouvement. On note aussi l'influence du mouvement situationniste et du mouvement Dada dans l'esthétique et l'activisme , dominés par une économie de moyens et un sens aigu de l'auto-dérision. Ces courants ont marqué l'avant-garde du mouvement Britannique, avec les Sex Pistols et leurs "satellites" : le modèle Jordan et le Bromley Contingent (leur cercle rapproché), la boutique Sex de Malcolm McLaren et de la couturière Vivienne Westwood , The Flowers Of Romance , etc... Le couple McLaren - Westwood a su habilement faire des Pistols , dont ils se chargeaient de confectionner les tenues, leurs ambassadeurs les plus médiatiques, posant ainsi les fondations de l'apparence telle qu'elle reste ancrée dans la culture populaire. Dans d'autres domaines artistiques, le graphiste Jamie Reid , proche des situationnistes , avait précédemment travaillé dans les revues Suburban Press et King Mob . Les pochettes de disques, dans les mains des graphistes , servent d'instrument de détournement des valeurs sociales et de la culture populaire comme la pochette du disque des Dead Kennedys Bedtime for Democracy. Au moins aussi importante que la musique est l'attitude associée, "anti-Establishment". Au départ, le est anti-mode et c'est un de ses intérêts principaux : chacun est libre de créer et de s'habiller vraiment comme il le désire, le offre une liberté nouvelle. Pourtant la petite histoire a surtout gardé du des symboles : les épingles à nourrice utilisées comme bijoux, les coupes de cheveux extrêmes et colorées comme la crête iroquoise (mohawk en anglais), le piercing (souvent avec des épingles à nourrice), le tatouage et la réappropriation "artistique" des vêtements de masse. Après le pauvre est apparu le " chic", recyclage commercial et industriel de ce qui en 1977 s'inventait dans la rue. Au-delà du nihilisme prétendu ou affiché, le est un mouvement assez largement créatif et solidaire, un mouvement qui en profondeur semble avoir posé les bases de différentes alternatives sociales et économiques, qui ont parfois réussi à durer. La scène s'est exportée mondialement, a créé une scène propre avec ses labels ( Rough Trade , Factory , New Rose , Bondage Records ...) et concerts alternatifs autogérés. Les groupes alternatifs, comme Bérurier Noir ou Crass , ont imposé des places de concert moins chères, les Travellers ont inventé des modes de vie alternatifs. Le mouvement des squats alternatifs est également issu de l'autonomie active voulue et animée par l'esprit originel du mouvement, qui cherche d'abord à vivre autrement et remet en question le mode de vie bourgeois traditionnel. La vague a vu naître également une presse underground et parallèle, les fanzines créés par des amateurs. Aux États-Unis parmi les plus connus : Punk , Maximum Rock'n'Roll et Flipside , au Royaume-Uni Sniffin'Glue , en France New wave (réapparu en 2004), On est pas des Sauvages, Hello Happy Taxpayers, etc... Chaque scène locale a eu au moins son fanzine édité avec des informations, un graphisme différent, des entrevues avec les groupes locaux ou en tournée. Le magazine Factsheet Five a énuméré et chroniqué les milliers de publications underground des années 80 et 90.
Magazines :
MAGAZINES :
DISTORTED MAGAZINE # 8 JULY 2007
RAWK MAGAZINE N° 36 MARS/AVRIL/MAI 2007
Influence :
INFLUENCES ET POSTERITE DU : Depuis son apparition à la fin des années 70, le côtoie et échange avec d'autres cultures underground comme le Reggae (le " y Reggae Party" de Bob Marley et Lee Perry ) ou le Ska, pour donner naissance à des groupes comme The Specials , Madness ou The Selecter . Par ailleurs, il inspire très fortement, de par ses convictions, des groupes "hybrides", à la frontière du Hard-Rock et du tel Motörhead , Nashville Pussy … Le a eu, et a toujours, une influence durable sur toute la musique contestataire, dans la continuité de la culture underground des seventies qui subsiste un peu partout aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et bien ailleurs.
En France :
EN FRANCE : On murmure que l'histoire commence dés 1972, à Paris, à l'Open Market, magasin de disques de Marc Zermati où se rencontrent quelques kids branchés sur les Stooges d' Iggy Pop , Doctor Feelgood , New York Dolls , etc... bientôt relayés par des journalistes, Yves Adrien à Rock & Folk, Patrick Eudeline à Best et Alain Pacadis à Libération. À l'instar de Lester Bangs ou de Nick Kent, tous trois encensent des musiciens complétement ignorés des médias. En France, les pionniers du mouvement furent le "petit cercle d'initiés" qui se créa autour d'Élodie Lauten. Revenant du CBGB à New York, où elle avait entendu Patti Smith "miauler" d'étranges poèmes Rock toutes les nuits, elle fit découvrir à ceux qui allaient former Angel Face et European Son (et plus tard Métal Urbain), à Alain Pacadis et à Patrick Eudeline (qui décida alors de former le premier line-up d'Asphalt Jungle), ce tourbillon qui commençait à envahir la planète.
De son côté, Marc Zermati, qui avait depuis plusieurs mois ouvert une boutique, l'Open Market, rue des Lombards (dans les Halles), où se cotoyaient Iggy
Pop, les Flaming Groovies et Doctor Feelgood lorsqu'ils passaient à Paris, mais aussi Pacadis et Yves Adrien, organisa, en août 1976, le premier festival à Mont-de-Marsan.
The Damned clôturèrent les deux journées de délires. Au même moment, Philippe Bone, passant l'été à Londres, ramenait en France le premier single de ce groupe "vinylisé" paru chez un petit label indépendant qui venait juste d'en presser quelques exemplaires. C'est ainsi que "New Rose", sur la face A de ce disque, retentit pour la première fois dans un lieu public en France, au Gibus club. Cinq ans plus tard, en 1977, c'est "l'armée " : le -Rock est arrivé à Paris. Les premiers groupes issus de quelques individus branchés sur le mouvement londonien représentent un phénomène ultra-minoritaire et n'ont survécu que quelques mois avec quelques concerts et quelques coupures de presse mais ils resteront mythiques. En tête, on trouve les groupes de la capitale : Asphalt Jungle, Stinky Toys, Métal Urbain, Bijou, 1984, avec juste derrière, la vague rouennaise (Dogs, Olivensteins) et la vague lyonnaise (Starshooter, Electric Callas, Marie et les Garçons). Le -Rock français est né, les groupes poussent comme des champignons mais chacun a un style diffférent, bien différent des Anglais. Les jeunes sont avant tout des individus qui profitent de l'excitation ambiante pour s'exprimer et renouveler le Rock sans tabou. Téléphone et Trust doivent tout à ces mohicans de la première heure. Mais, en 1978, le mouvement apparaît trop extrême pour pouvoir durer. La France n'est pas l'Angleterre, d'autant plus que Plastic Bertrand vient de sortir le titre parfait mais trop commercial. Et en 1979-1980, c'est déjà un autre monde, une autre génération. Alors apparaissent La Souris Déglinguée, Oberkampf, Wunderbach, groupes énergiques qui fidélisent un public alors que des dizaines de groupes se forment dans l'hexagone. La vague du Rock-Alternatif arrive ensuite avec des groupes tels que Les Wampas, Parabellum, Los Carayos, Les Garçons Bouchers, Les Négresses Vertes, Les Berurier Noir. En 2006 plusieurs groupes parisiens se revendiquent toujours du -Rock comme Paris Violence ou Guerilla Poubelle.
Principaux groupes Parisiens passés ou présents (liste non exhaustive) : Métal Urbain, Stinky Toys, Asphalt Jungle, Guilty Razors, Wunderbach, Oberkampf, Hot Pants, La Souris Déglinguée, Bérurier Noir, Lucrate Milk, Les Betteraves, Les Cadavres, Les Garçons Bouchers, Les Négresses Vertes, Les Wampas, Ludwig Von 88, Los Carayos, Mano Negra, Parabellum, Warum Joe, Guerilla Poubelle, Paris Violence, Dead Pop Club, Les Vieilles Salopes, Zampano, Mokoka, Salauds De Pauvres, Spermicide.
Principaux groupes Français (liste non exhaustive) : 1984, Aggressive Agricultor, Les Apaches, Asphalt Jungle, A Trois Dans Les WC, Bad Chickens Inc., Banlieue Rouge, Bérurier Noir, Les Betteraves, Big Noise, Brassen's Not Dead, Brigada Flores Magon, Brigitte Bop, Bolchoï, The Boring, Burning Heads, Les Cadavres, Carving, Charge 69, Les Collabos, Crevax, Dead End, Dead Pop Club, Les Dogs, Freygolo, Fiction Romance, Flying Donuts, La Fraction, Freygolo, Les Garçons Bouchers, Gazoline, Glop, Gogol Premier, Guarapita, Guerilla poubelle, Guilty Razors, Haine Brigade, The hop la!, Heyoka, Hogwash, Homeboys, ISP, Jetsex, Justin(e), Kambrones, Kochise, Komintern Sect, Kro men, Laréplik, Lucrate Milk, Ludwig von 88, Lust Sacrifice, MKB Fraction Provisoire, Métal Urbain, Molodoï, Mon Dragon, M-Sixteen, Nemless, Neurotic Swingers, No Cock Suckers, No Perfect, Obdurate, Oberkampf, Off Your Head, Les Olivensteins, OTH, Parabellum, Paris Violence, Parkinson Square, Pekatralatak, Pete Vyler, Piglets', PKRK, The Pookies, Propagandass, Les Prouters, La Raïa, Les Rats, Les Sales Majestés, Seven hate, Sexypop, Les Sheriff, Sons Of Buddha, Sourire Kabyle, La Souris Déglinguée, Stalag, Starshooter, Stupeflip, Swad, Tagada Jones, Les Thugs, Toxxic TV, Trotskids, Tromatism, Tulaviok, The Twisted Minds, UncommonMenFromMars, Les Vieilles Salopes, Les Wampas, Wunderbach, Yuka, Zabriskie Point, Zampano.
Books:
BOOKS :
COMING SOON :
Alan PARKER : "Sid Vicious - No One Is Innocent"
Pierre MIKAILOFF : "Le dictionnaire raisonné du "
Johnny GREEN : "A riot of your own : Night and day with The Clash and after"
60’s :
60'S- : 60’s- est le terme désignant un genre musical Rock apparu aux États-Unis dans les années 60. Les limites avec le Rock-Garage et le Rock-Psychédélique sont parfois floues à cause de l’évolution des groupes qui passe facilement d’un genre à l’autre. Le terme -Rock a été créé dans le milieu des années 70 pour ce type de musique. Il a été ensuite étendu et approprié par le mouvement tel que nous le connaissons aujourd'hui. Les deux styles partagent une commune volonté de débrouillardise en dehors des circuits officiels du business et une énergie qui fait tomber les barrières, musicales et autres. Le 60’s- n’avait malgré tout pas l’aspect politique qu’aura son cadet. Les groupes de 60's- répètent dans leur garage, d’où le terme Garage-Rock parfois utilisé, et compensent souvent le talent musical par une énergie débordante. Les premiers se contentent de gratter sur une guitare, taper sur une batterie et/ou slaper sur une basse de façon plutôt cacophonique. Il s'agit de mener la vie dure à une approche classique et théorique de la musique. Leur musique gagnera ensuite en qualité. Bien que chaque groupe, du moins les meilleurs d’entre eux, aie développé un son original, on note certaines constantes. Les guitares, parfois même les basses, sont préférées avec un son distordu et souvent équipées de pédales Fuzz. Le clavier, très présent, est généralement un orgue électrique. Les chants reflètent l’urgence des besoins ou des frustrations adolescentes. Ces groupes reprennent d'abord les morceaux de leurs groupes idoles, qui sont souvent eux-mêmes des reprises de titres plus anciens, notamment des standards du Blues, et composent bientôt leurs propres morceaux qui n’ont parfois rien à envier à leurs aînés. On retrouve bien sûr les influences des grands de l’époque. Certains préférent la sauvagerie des Rolling Stones, d'autres le son agressif des Yardbirds et des Kinks, et d'aucuns les harmonies des Beatles ou les guitares multicouches des Byrds. D'autres, comme The Sonics, épousent une tradition Rock'N'Roll plus typiquement américaine. Suite à l’arrivée des Beatles en 1964 et d’autres groupes britanniques peu après, (The Rolling Stones, Yardbirds, Kinks, the Who, ce qui est regroupé sous le terme "British Invasion" aux États-unis), dans chaque université et collège de chaque ville des États-Unis émergent des groupes d’adolescents enthousiastes. Ce mouvement spontané crée un renouveau du Rock face à la Pop musique aseptisée qui avait envahi les charts à partir de la fin des années 50, après le déclin de la première vague de rockers (Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Buddy Holly, Little Richard, etc). Dès lors à travers tout le pays, chaque Etat a sa propre scène avec ses clubs, et rapidement de nombreuses petites maisons de disques, souvent éphémères, se créent pour signer ces groupes qui commencent à apparaître dans les charts, d’abord localement et parfois au niveau national. Devant un tel succès, les grandes maisons de disques prennent sous leurs ailes plusieurs de ces groupes, malgré parfois des résultats désastreux, le business et l’art ne faisant pas toujours bon ménage. Des dizaines de groupes se forment, se séparent, les musiciens passent de l'un à l'autre… Réaliser un inventaire complet du genre serait une tâche herculéenne à laquelle de nombreux passionnés se sont néanmoins attachés, notamment via le fanzine depuis le début du mouvement. La tâche est d’autant plus compliquée que certains groupes n’ont laissé aucune autre trace qu’un 45 tours sans pochette ou étiquette !
Parmi les groupes les plus représentatifs et connus, il faut citer : The 13th Floor Elevators, The Blues Magoos, The Chocolate Watch Band, The Count Five, The Electric Prunes, The Gants, Kenny & the Kasuals, The Leaves, Liberty Bell, The Litter, Mouse & the Traps, The Music Machine, The Remains, The Seeds, The Shadows of Knight, The Sonics, The Standells, The Swamp Rats, The Third Bardo, We the People, and the Mysterians.
On peut décomposer le 60's- en deux phases de deux ans chacune : les années 1964-1965 voient l'influence des groupes anglais fusionner avec le Rockabilly, le Surf et le Garage-Rock primitif, tandis que 1966-1967 sont celles de la montée vers le Psychédélisme, parfois extrême comme chez les groupes Acid- . Mais cette tendance s'estompera à partir de 1968 lorsque le Bublegum, style musical à la brève existence adressé aux pré-adolescents, s'appropriera les sons du 60's- dans un but commercial, et que la guerre du Viet-Nam enrôlera les étudiants à l'origine de ses groupes, qui connurent des carrières de deux ou trois ans maximum. A ce propos, le film "That Thing You Do!" de Tom Hanks reflète plutôt bien l’époque et la carrière type de tout ces groupes. Le mouvement, après un passage à vide, refait progressivement surface, tout au moins dans le milieu underground Rock. La compilation "Nuggets", préparée par Lenny Kaye et sortie en 1973, reflête la richesse du genre. Cette compilation fut suivie à la fin des années 70 par de nombreuses autres, dont les séries "Peebbles", "Mindrocker", "Boulders", "Back From the Grave", etc... Dès la fin des années 70, des groupes comme The Cramps ou Wayne County & the Electric Chairs, sans parler du déjà vétéran Iggy Pop, réclament l’héritage et affichent leurs influences. Mais c'est dans la première moitié des années 80 qu'on assiste à une véritable résurgence à l'échelle planétaire. Qu'ils soient originaires de New York, comme The Fuzztones ou The Blacklight Chameleons, du reste des États-Unis comme The Chesterfield kings ou The Vipers, de Suède comme The Nomads, des Pays-Bas comme The Miners of Muzo, de France comme Les Thugs, les groupes Néo-Garage 80's, ou "Psycho- " pour reprendre l'expression de Rudi Protrudi, cottoient ceux dont le 60's- est une influence parmi d'autres, tels The Fleshtones, The Lyres, Hoodoo Gurus ou Green On Red. Le 60's- , avec le , le Hard-Core et le Heavy-Metal est l'une des influences du grunge apparu vers la fin des années 80. Les groupes de Garage-Rock populaire en 2003-2004 ont aussi leurs racines dans ce genre, The Hives en étant l’exemple parfait.
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