About Me
Mix Rockin squat-Straika D-Koma-Bakar-Tiwony-Odua etc..
envoyé par babylonik
***AFFAIRE MALIK OUSSEKINE*** :
Le 6 décembre 1986, lors d'une manifestation estudiantine contre le projet de réforme universitaire du ministre Alain Devaquet, un jeune homme français de 22 ans, Malik Oussekine, étudiant à l’École supérieure des professions immobilières (ESPI) trouve la mort après avoir été molesté par la police.
***CONTEXTE*** :
Depuis le 25 novembre, étudiants et lycéens de France manifestaient contre le projet Devaquet.
Le mouvement est marqué par une forte répression policière.
De graves affrontements ont lieu en marge des manifestations, faisant des dizaines de blessés dont plusieurs gravement atteints.
Le 6 décembre 1986, après une manifestation pacifique, des étudiants occupent la Sorbonne.
L’Université est évacuée dans le calme, mais quelques étudiants tentent d’élever une barricade à l’angle de la rue Monsieur-le-Prince et de la rue Vaugirard dans le VIe arrondissement de Paris.
Immédiatement, une équipe de voltigeurs motocyclistes est envoyée sur place.
Les voltigeurs sont des policiers montés à deux sur une moto tout terrain. L’un conduit, l’autre est armé d’une matraque.
Ils ont comme objectif de « nettoyer » les rues après les manifestations.
Ils se déplacent rapidement grâce à leurs motos, de ce fait, ils doivent surprendre et effrayer les « casseurs ».
***LES FAITS*** :
En arrivant dans le Quartier latin, les voltigeurs prennent en chasse les jeunes présumés « casseurs » qu’ils croisent. Malik Oussekine, selon toute vraisemblance étranger au mouvement étudiant, sort de son club de jazz favori.
Il est minuit.
Des voltigeurs le remarquent et se lancent à sa poursuite. Malik Oussekine court, il croise un homme qui rentre chez lui.
L’homme, Paul Bayzelon, fonctionnaire des finances, laisse l’étudiant rentrer dans le hall de son immeuble.
Ce dernier se croit à l’abri mais pas pour longtemps.
Les policiers qui l’ont suivi rentrent à leur tour. Selon M. Bayzelon, seul témoin du drame, les voltigeurs « se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable.
Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. ».
Peu après le Samu arrive sur place.
Ils apportent les premiers soins à Malik Oussekine et le transportent à l’hôpital Cochin où il décède.
Selon les médecins, l’étudiant meurt autant des suites du passage à tabac par la police que de sa déficience rénale (inconnue des médecins urgentistes).
Le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et son secrétaire d'État, Robert Pandraud, choquent alors l’opinion en ne condamnant pas l’action de la police ce soir-là .
***SUITES*** :
En apprenant la nouvelle le ministre délégué chargé de la recherche et de l'enseignement supérieur, Alain Devaquet politiquement déjà fragilisé, décide de démissionner.
En outre, cette mort et les importantes manifestations contraignent le Premier ministre, Jacques Chirac à retirer le projet Devaquet, le 8 décembre.
En réponse à cette affaire le bataillon des voltigeurs sera dissout.
Malik Oussekine est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Le 10 décembre 1986, une série de manifestations silencieuses, qui rassemble 400 000 personnes à Paris et un million dans toute la France, lui rend hommage.
Les deux voltigeurs directement impliqués dans sa mort passeront en jugement sous inculpation de « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Ils furent condamnés le 28 janvier 1990 à deux et cinq ans de prison avec sursis.
En interne, leur administration se contenta de mesures disciplinaires plus légères.
L’un, âgé de 53 ans au moment des faits, fut mis en retraite anticipée ; le deuxième fut muté.
En 2006, David Assouline, un des leaders du mouvement étudiant contre Devaquet, devenu sénateur de Paris et conseiller municipal de Paris, propose un voeu au Conseil de Paris pour faire déposer une plaque commémorative sur les lieux du drame.
Le 6 décembre 2006, cette plaque a été inaugurée en présence de la famille de Malik Oussekine et du Maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Des critiques furent émises en raison du texte et de l'emplacement de cette plaque car elle est placée au sol et non sur le mur et le texte de la plaque ne signale pas que le meurtre est le fait des policiers et laisserait entendre que les manifestants en sont la cause.
Le texte exact de la plaque est : "À la mémoire de Malik Oussekine, étudiant âgé de 22 ans, frappé à mort lors de la manifestation du 6 décembre 1986".
***AFFAIRE LAMINE DIENG***
décédé le 17 juin 2007
27 septembre prochaine réunion du comité COLLECTIF « VERITE ET JUSTICE POUR LAMINE DIENG »
CHERS CONCITOYENS,
LA 11ème REUNION DU COMITE DE SOUTIEN "VERITE ET JUSTICE POUR LAMINE DIENG" AURA LIEU
LE JEUDI 27 SEPTEMBRE 2007 A 19H A LA FASTI, 58 RUE DES AMANDIERS 75020 PARIS. METRO PERE-LACHAISE, LIGNES 2 & 3.
LA PROCHAINE REUNION SE TIENDRA LE JEUDI 27 OCTOBRE 2007 A 19H
Plus d'information sur le blog
http://coucxx.skyrock.com/
Lamine Dieng, âgé de 25 ans, aurait été, dans la nuit du 17 juin 2007, interpellé dans le 20ème arrondissement à Paris et embarqué dans une fourgonnette de police en direction d’un commissariat à la suite d’une dispute avec une jeune femme.
Selon la version fournie par la police, le jeune homme aurait, au cours de son transfert, succombé à un arrêt cardiaque provoqué par une overdose consécutive à une prise « exagérée » de cocaïne et de cannabis.
Une version que démentent catégoriquement les proches du défunt pour qui « Lamine était un sportif et en bonne santé » et que par ailleurs, « sa famille et ses amis n’ont pas connaissance qu’il se droguait ».
Pour sa s,,ur, Fatou Dieng, il y a trop de zones d’ombres dans cette affaire.
Notamment le fait que la police ait attendu 36 heures après le décès du jeune homme pour prévenir ses parents, l’impossibilité pour les parents de voir le corps, ou encore le refus d’accorder au père du défunt le droit d’assister à la toilette funéraire.
« On ne nous a pas laissé voir le corps et c’est seulement la face qui nous a été montrée.
Ils ont avancé comme prétexte que c’était pour nous éviter le choc émotionnel », a déclaré Fatou Dieng qui souligne qu’il y a des « non dits ».
La preuve, avance t-elle, c’est que « même son père n’a pas été autorisé à faire la toilette funéraire ou à y assister.
Ce sont des gens de la mosquée de Paris qui l’ont faite », a-t-elle ajouté. Selon elle, il n’y a pas de doutes, la police a tout fait pour leur cacher les véritables raisons du décès du jeune homme qui devrait fêter, ce jeudi, son vingt-sixième anniversaire.
La famille ainsi que tous les soutiens réunis au sein du comité « Vérité et justice pour Lamine Dieng » demandent à la justice d’accélérer la procédure afin « de situer les responsabilités » d’autant qu’une plainte contre X a été déposée à l’Inspection générale des services (IGS), la police des polices.
Ils dénoncent également les lenteurs notées dans le traitement de cette affaire d’autant qu’un juge d’instruction a été nommé depuis le 10 juillet dernier.
Il n’est pas question, à les en croire, que « cette affaire soit vite classée comme celles d’autres personnes décédées dans des conditions similaires ».
Les parents estiment avoir, à cette fin, adressé des lettres recommandées au chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, à Michelle Alliot-Marie, à Rama Yade, respectivement ministres de l’intérieur et des droits de l’Homme en France ainsi qu’au président sénégalais, Me Abdoulaye Wade.
« Nous n’avons eu aucune réponse et seule la député Christiane Taubira est venue présenter ses condoléances à la famille », se désole la s,,ur du défunt qui annonce qu’un appel au témoin a été lancé pour déterminer les circonstances de son interpellation.
Bulletin Email
De : Real Impakt
Date : 25 juil. 2007, 05:42
Nous artistes, intellectuels, et citoyens, nous déclarons solidaires du groupe de rap La Rumeur, poursuivi avec acharnement et malgré deux relaxes, depuis cinq ans par le ministère de l’intérieur pour avoir publié un texte mettant en cause les violences policières depuis plusieurs décennies en France.
Nous le faisons au nom du principe fondamental de la liberté d’expression. Mais aussi parce que nous estimons qu’il est urgent que s’ouvre enfin un débat sans tabou sur les pages sombres de l’histoire de la police française.
La justice doit reconnaître qu’il n’est pas diffamatoire de revenir sur les massacres d’octobre 1961, de Charonne, ou les bavures commises depuis les années 80.
Premiers signataires : Noir Désir (Serge Teyssot-Gay, Denis Barthe, Bertrand Cantat, Kristina Rady, Milo Cantat), Mouss et Hakim (Zebda), Kader Aoun, Jacky Berroyer, Benjamin Biolay, Cali, Maurice Rajsfus (historien), Esther Benbassa (directrice d'études à EPHE-Sorbonne), Denis Robert (écrivain), Olivier Cachin (journaliste), Christophe Honoré (réalisateur), Raphaël Frydman (réalisateur), Erik Blondin (gardien de la paix), Geneviève Sellier (universitaire), Philippe Manoeuvre (rédacteur en chef de Rock & Folk), Bruno Gaccio (auteur), Lydie Salvayre (écrivain), François Bégaudeau (écrivain), Bernard Comment (écrivain, éditeur) ...
pour signer l'appel :
http://www.la-rumeur.com/
HAUSSE DES PLAINTES CONTRE "BAVURES" POLICIERES :
Menottages abusifs, fouilles trop poussées, violences contre des manifestants anti-CPE et en prison contre des détenus : le nombre de plaintes déposées à la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité) a grimpé de 30 % en 2006 par rapport à 2005, selon son rapport annuel publié jeudi 8 mars 2007.
En 2006, 140 dossiers ont été enregistrés à la CNDS, instance administrative indépendante créée en 2000 chargée de veiller au respect de la déontologie par les personnes chargées d’une mission de sécurité, contre 108 dossiers en 2005, 97 en 2004, 70 en 2003, 40 en 2002, dit le rapport.
La majorité des plaintes émises en 2006 concerne l’action de la police nationale (62 %).
Elle explique la hausse des saisines par une “notoriété croissante après six ans de fonctionnementâ€.
La CNDS peut être saisie par tout citoyen à condition qu’il passe par l’intermédiaire d’un parlementaire ou de la Défenseure des enfants s’il s’agit d’un mineur.
Dans son document, la CNDS annonce avoir transmis sept affaires aux parquets pour des poursuites pénales contre des policiers et quinze au ministère de l’intérieur pour des poursuites disciplinaires.
VIOLENCES “ILLÉGITIMESâ€
La commission relate plusieurs cas d’abus policiers.
Un réfugié politique algérien, arrêté après un contrôle d’identité en raison d’une rébellion et conduit au commissariat des Halles à Paris, “a été fouillé, totalement déshabillé, dans un couloir et (…) a ressenti un profond sentiment d’humiliation, qui ne faisait que décupler celui d’injustice face à un contrôle qu’il estimait déjà illégalâ€, souligne-t-elle.
La CNDS recommande au ministère de l’intérieur d’instaurer par circulaire l’obligation, pour l’officier de police, d’exposer dans un procès-verbal les motifs de la fouille à corps.
La commission relève que les policiers ont tendance à menotter des personnes dans des circonstances où cette procédure ne s’impose pas, ou même alors qu’elle est illégale. Elle rappelle “que l’usage de la coercition implique nécessairement, selon la jurisprudence en vigueur, le placement en garde à vueâ€.
La commission relate plusieurs cas de violences “illégitimesâ€, notamment une affaire à Strasbourg où un mineur de 17 ans “a reçu un coup au visage qui lui a occasionné une perforation du tympan alors que, d’après le policier, il n’avait fait aucun geste d’agressionâ€.
“Il a par ailleurs été insulté, retenu dans un véhicule de police sans cadre légal ni information au procureur.
Il a été menotté d’abord à un grillage, puis jusqu’à son domicile pour vérifier son identité, sans qu’il ne présente un quelconque danger ni pour lui-même, ni pour les policiers, aux dires mêmes de ces derniersâ€, raconte le rapport.
La publication du précédent rapport annuel, en avril 2006, avait donné lieu à une passe d’armes entre le président de la CNDS, Pierre Truche, et le ministère de l’intérieur aux côtés des syndicats de police.
Pierre Truche, dont le mandat arrivait à échéance, a été remplacé cette année par Philippe Léger, un autre magistrat, nommé par Jacques Chirac. Un amendement de la loi “prévention de la délinquanceâ€, texte présenté par le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, a, de plus, prévu la désignation auprès de la CNDS par le premier ministre d’un “commissaire du gouvernementâ€.
COMMISSION NATIONALE DE DEONTOLOGIE DE LA SECURITE
62, Boulevard de la Tour Maubourg
75007 PARIS
Tél: 01 53 59 72 72
www.cnds.fr
MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE
7, rue Saint-Florentin
75008 PARIS
Tél : 01 55 35 24 24
Fax : 01 55 35 24 25
www.mediateur-republique.fr
HALDE
11 rue Saint-Georges
75009 PARIS
www.halde.fr
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
All human beings are born free and equal in dignity and rights.
They are endowed with reason and conscience and should act towards one another in a spirit of brotherhood.
Imdanen, akken ma llan ttlalen d ilelliyen msawan di lh?wer?ma d yizerfan- ghur sen tamsakwit d lâquel u yessefk ad-tili tegmatt gar asen.
Todos los seres humanos nacen libres e iguales en dignidad y derechos y,
dotados como están de razón y conciencia, deben comportarse fraternalmente los unos con los otros.
Todos os seres humanos nascem livres e iguais em dignidade e em direitos.
Dotados de razão e de consciência, devem agir uns para com os outros em espÃrito de fraternidade
Minden emberi lény szabadon születik és egyenlo méltósága és joga van.
Az emberek, ésszel és lelkiismerettel bÃrván, egymással szemben testvéri szellemben kell hogy viseltessenek.
Tutti gli esseri umani nascono liberi ed eguali in dignità e diritti.
Essi sono dotati di ragione e di coscienza e devono agire gli uni verso gli altri in spirito di fratellanza.
Omnes homines liberi aequique dignitate atque juribus nascuntur.
Ratione conscientiaque praediti sunt et alii erga alios cum fraternitate se gerere debent.
Teraka afaka sy mitovy zo sy fahamendrehana ny olombelona rehetra.
Samy manan-tsaina sy fieritreretana ka tokony hifampitondra am- pirahalahiana.
Totes los èssers umans naisson liures e egals en dignitat e en dreches.
Son dotats de rason e de consciéncia e se devon comportar los unes amb los autres dins un esperit de fraternitat.
...
LAISSEZ LES GRANDIR ICI !!
LE NOUVEAU SITE DES INSOUMIS EST DESORMAIS OUVERT...
Vous pourrez déja vous y inscrire et avoir accés aux nouveaux forums qui nous l'espérons nous permettra à tous d'avoir des échanges constructifs et emplis
d'une volonté forte de changement.
Nous vous y attendons nombreux et n'hésitez pas à proposer vos compétences car toutes les energies sont les bienvenues pour un projet de cette envergure.
La résistance passe par la connaissance, c'est pourquoi nous nous efforcerons de mettre en lumière les rouages du nouvel ordre mondial, afin que chacun puisse prendre conscience de l'ampleur de la manipulation dont nous nous rendons complices chaque jour en nourrissant un système qui nous affame.
Les vraies informations ne sont plus transmises par les médias, nous ferons donc tout le nécessaire pour que la vérité ait encore sa place en ce monde.
Les Insoumis
www.lesinsoumis.org
"Sur ma tombe, à la place de fleurs et de couronnes, apportez-moi les listes de milliers de familles, de milliers de petits enfants auxquels vous aurez pu donner les clés d'un vrai logement. (L'abbé Pierre)
"Offre moi un poisson, je mangerai un jour, apprend moi à pêcher, je mangerai toujours !!!"
"Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre !!" (Gandhi)