MyFanch

Rêve de la libre circulation des personnes pour qu'enfin "Tous les hommes naissent libres et égaux en droit".

PLEASE DO REMEMBER THAT YOU ARE A HUMAN : YOU ARE FREE TO RESPECT LIFES
THIS WAR IS GOOD FOR ABSOLUTLY NOTHING.
AS AMERICA IS THE IRAQ INVADER, AMERICAN SOLDIERS ARE FREE NOT TO PARTICIPATE : IT'S BETTER TO LIVE A FEW YEAR IN JAIL THAN TO SURVIVE WITH THE MEMORY OF YOUR CRIMES.

Soldiers are refusing to participate in the Iraq War :

Jeudi 1er Mai 2008

Le fort taux de chômage des 30 dernières années a conduit à la baisse des salaires par rapport aux bénéfices.

De même, l'augmentation du nombre de retraités entraînera une baisse du chômage et l'augmentation des salaires.

Cette augmentation des salaires va augmenter les revenus des caisses de retraite et sauvegarder notre système de solidarité sauf si...

... Sauf si la durée de cotisation augmente!

En effet, l'augmentation de la durée de cotisation va limiter la baisse du chômage et contredire la hausse des salaires. Ainsi, les caisses de retraites resteront déficitaires ou devront diminuer les retraites.

Nos dirigeants refusent la loi de l'offre et de la demande quand elle n'est pas favorable aux plus riches.

Nos dirigeants programment la fin de la fraternité en poussant artificiellement notre système de solidarité à la faillite.

JO & LIBERTE vs COMMERCE

MERCI à tous les manifestants qui ont montré et vont continuer à montrer l’attachement de tous aux droits de l’homme: c’est dans les manifestations de soutien aux tibétains, dans cette expression de la fraternité entre les peuples que vit l’esprit olympique.

HONTE aux quelques hypocrites qui ont peur que l’expression d’une opinion politique libre mettent à mal leurs intérêts commerciaux. Ils osent parler des "actions méprisables qui remettent en cause l’esprit olympique" ou de "prise en otage de l’esprit olympique". Il me plait de croire le contraire.

PEUR de l’évolution autoritaire de nos démocraties: nous payons nos policiers et gendarmes pour garantir notre sécurité, nos libertés. Je n’aime pas penser que certains d’entres-eux sont susceptibles d’interdire à un citoyen de porter un drapeau qui n’incite à aucune violence.

"Casse-toi pauvre con!"

Tu nous as dit que tu serais le président de tous les français.
Tu sembles ne pas savoir que beaucoup d'entre nous souffrent.
Nous avons beau être un des pays les plus riches du monde, les richesses ne sont pas excessivement bien réparties dans notre pays, dans le pays que tu sers, dans le pays qui t'a choisi pour améliorer la vie de tous.
Beaucoup d'entre nous n'arrivent pas à donner à leurs enfants le train de vie que la France t'offre, à toi et à ta famille.
Beaucoup d'entre nous ont peur de ne pas être en mesure de continuer leurs activités ou de conserver leurs emplois.
Beaucoup d'entre nous ont honte de consacrer autant de ressources à pourchasser ceux ne résident pas légalement en France.
Beaucoup d'entre nous ont honte de l'image de serviteur des puissants que tu as choisi de donner à la France.
De grâce, comprends que beaucoup d'entre nous souffrent.
Ton élections a fait de toi leur serviteur.
De grâce, n'attise plus la haine.
De grâce, freine ta nature impétueuse et apprend à écouter les souffrances, à tendre la joue plutôt qu'à insulter les rares citoyens qui ont le courage de te dire, même maladroitement, la souffrance de tous.

Laisser les morts en paix

La proposition de notre président procède d'une manipulation qui conduirait, en concentrant l'émotion sur le plus grand crime contre l'humanité, à identifier le mal comme étranger à notre civilisation, nous rapprocher des victimes et nous éloigner artificiellement des bourreaux.

L'horreur n'a pas de limite, il est nécessaire de garder en mémoire ce qu'un homme ordinaire peut faire. Toujours se rappeler pour espérer évoluer. Et pour ne pas recommencer, il faut étudier, sans exploiter nos naturels dégoûts, sans rendre les bourreaux différents de nous, sans se parer de la seul gloire du supplicié.

Paix aux souvenirs de nos proches, morts de notre connerie.

Notre président lutte contre les valeurs judéo-chrétiennes

La religion catholique demande, par exemple, de ne pas travailler le dimanche, d'accueillir les étrangers, d'aider les humbles, de pardonner les fautes...

Pensez-vous que notre président évoque ainsi les religions:
- pour respecter les croyances qu'il affiche et, par conséquent, interdire le travail le dimanche, ouvrir les frontières, diminuer ses dépenses et augmenter les impôts pour nourrir et loger les pauvres, offrir des conditions de vie décentes aux prisonniers...
ou
- en discréditant la Foi catholique pour l'utiliser dans le seul but d'abuser les croyants et de détourner notre attention des décisions gouvernementales qui contredisent les valeurs catholiques?

Démocratie en crise

j'ai voté OUI mais nous avons voté NON. Depuis, dans le respect des débats de l'époque, je rêve d'une EUROPE ALTER-MONDIALISTE: l'idée du passage en force d'une portion réduite du traité européen est un signe inquiétant pour la santé de notre démocratie.

Lors du référendum, le peuple français s'est emparé de la question: nous avons toutes et tous longuement discuté de l'Europe. Nous avons participé à un véritable renouveau de la démocratie.

Un vote de nos élus est tout aussi légitime et peut revenir sur le résultat d'un référundum mais, sans relance préalable des débats entre citoyens, ceci montre que les élus ont tellement plus de considération pour leurs avis d'experts que pour les choix des femmes et hommes de France qu'ils rechignent à convaincre avant de décider.

Le passage en force, c'est-à-dire sans nouveau débat entre citoyens, du traité européen est le symptôme d'une rupture entre les dirigeants et les dirigés. Il est le signe que les dirigeants oublient que la démocratie est, avant toute chose, le débat entre les citoyens, elle ne peut pas résulter de simples groupes de travail entre experts et élus...

Par pitié, ALTER-MONDIALISTES, faites entendre vos voix : oubliez le confort de "l'entre-nous" et encartez-vous dans les partis politiques les moins éloignés de vos idées pour les aider à évoluer et redonner à la démocratie tout son sens!

Il n'a rien compris ou l'avenir de la planête est moins important que son train de vie de milliardaire?

Suite au "Grenelle de l'environnement", le plus haut sommet de l'état dispose de toutes les informations nécesssaires pour la conclusion qui s'impose: il est urgent de diminuer drastiquement nos dépenses énergétiques pour sauver la planête. Assurément ceci devrait commencer par le plus haut sommet de l'état, à l'époque du TGV, d'internet et des visio-conférences, nous ne devrions plus jamais lire ceci :

"Libération: jeudi 24 janvier 2008

«Pas moins de trois avions, une kyrielle de voitures et une escorte de douze motards. Tout cela pour venir adouber le candidat à la mairie de Pau [Yves Urieta, ex-PS, qui a reçu le soutien de l’UMP, ndlr]», a pesté hier, François Bayrou, qui lui-même se présente dans la ville natale d’Henri IV. «La lucidité des Français sur Nicolas Sarkozy va se transformer en lucidité sur les institutions», espère le président du Modem, qui juge nécessaire une réforme de ces dernières pour éviter tout pouvoir personnel."

Il est temps d'en finir avec ces comportements du XXième siècle. Il est temps que les dirigeant de l'UMP cesse de creuser le déficit de l'état avec leurs indemnités sans rapport avec le revenu moyen des français et de détériorer la planête avec leur train de vie d'un autre temps.

Quand l'UMP refuse les débats, la démocratie, l'UMP attaque la laïcité

Il est des domaines où la réalité peut être infirmée par l'expérience, où les convictions peuvent changer : là est le domaine privilégié de la politique.

Mais, il est un domaine où la réalité, l'expérimentation, l'échange n'ont aucun poid, un domaine propre à chaque individu, le domaine du sacré, des croyances et de la foi. Les systèmes politiques non démocratique, c'est-à-dire ceux où les dirigeants refusent les débats citoyens, aiment ce domaine qui permet d'agir sans aucune discussion : comment discuter avec les décisions d'un dirigeant si c'est Dieu qui lui dicte ses actions?

Pour éviter que les citoyens ne se déchirent à propos de croyance dont on ne peut discuter mais avec lesquelles on doit se plier ou s'opposer, nous avons fini par adopter un système politique où les croyances sont exclues du débat public : la laïcité.

Par ses déclarations publiques, notre président de la république, remet en question ce pacte républicain essentiel à notre cohésion.

Même si je n'ai pas voté pour lui, j'ai participé aux élections et mon devoir est de l'accepter comme mon représentant. En contrepartie, son devoir n'est pas de servir ses intérêts et croyances personnelles mais de me servir, de servir tous les français. Il ne peut, sans cesser de devenir mon représentant légitime ainsi mettre à mal la laïcité, pacte républicain pour la cohésion de la république.

Aux armes citoyennes!

J'adore discuter politique et je n'ai jamais remarqué de différences dans la qualités des arguments selon le sexe de mes interlocuteurs.

Nouvel adhérent aux Verts, j'ai assisté à une réunion de choix des candidates et candidats pour une liste des communales. Ensuite, j'ai eu beaucoup de mal à m'endormir : il y a si peu de candidates qu'elles sont élues presques indépendement de leurs qualités et défauts.

Ce n'est pas un soucis propre aux verts et je crains que ceci ne serve pas les luttes pour l'égalité homme-femme.

De grâce, citoyennes, investissez massivement les instances dirigeantes des partis politiques, faites qu'il y ait suffisament de candidates pour que les partis choisissent les meilleures et non plus les seules présentes. Il est nécessaire, pour lutter contre les discriminations, que vous soyez plus nombreuses à nous diriger.

Notre président pense qu'un citoyen qui refuse de travailler est un « preneur d'otage ».

Non! Non! Non! Et non! Il est possible qu'un politicien puisse s'exprimer de la sorte pour influencer l'opinion publique mais pas le premier magistrat de France. Pas le citoyen que sa fonction désigne comme le garant de la république.

Nous sommes des citoyens libres!

Si un citoyen qui refuse d'aller travailler le fait illlégalement: son entreprise peut le sanctionner et éventuellement mettre fin à son contract (même s'il est fonctionnaire) mais ceci n'en fait pas un « preneur d'otage » juste un citoyen libre de ses actes qui ne respecte pas un contrat et qui devra en supporter les conséquences.

( Pourquoi alors certains policiens parlent-il de « prise d'otage »? C'est simplement une variante de la notion de seigneur et de serviteur, l'idée que nous ne sommes pas dans un état de droit régit par la loi mais qu'il y a un lien de subordination, dépassant le cadre strict du travail, entre employeurs et employés, plus largement, que la valeur et les droits des hommes dépendent de leur condition social. Ainsi, la notion d'homme libre disparait, il y a un serviteur qui commet une faute plus conséquente que le simple non respect d'un contract quand il refuse de travailler.)

La grève en cours

Les syndicats ont alerté le gouvernement de la nécessité d'une discussion sur les régimes spéciaux dès la mi-septembre: c'est donc un choix gouvernemental que de ne pas négocier avant que la France toute entière n'en souffre.

Le gouvernement avait toute la liberté et le temps nécessaire, depuis le préavis, pour mettre en place des solutions permettant de minimiser les conséquences de l'arrêt du travail : amménagement des temps de travail? Organisation de transports alternatifs (covoiturage, véhicules militaires, ...)?...

Les responsables ne sont pas les travailleurs mais les responsables politiques que nous avons élus car ils se disaient plus capables que les autres d'organiser la France.

Et là, que font-ils? Ils nous montent les uns contre les autres!

Pourquoi ont-ils laissé la situation se dégrader?

Parce que si nous débations sérieusement du problème des retraites dans son ensemble et non catégorie par catégorie, le problème disparaitrait de lui-même: même dans les scénarios les plus défavorables, revenir à une retraite après 37 années et demi de travail pour tous couterait moins de 5 millièmes des richesses produites en France [moins que les bénéfices de Total, moins que le « bouclier fiscal », moins que les éxonérations de charge des grosses entreprises (il suffirait par exemple que l'état diminue ses cadeaux aux grosses entreprises)...].

Pourquoi le gouvernement tient-il tant à la réforme des retraite?

La véritable conséquence du vieillissement de la population devrait-être la baisse du chômage et ça, aucun ultra-libéral n'en veut. En effet, un fort taux de chomage permet de maintenir une pression constante sur tous les salariés et, ainsi, de diminuer les salaires. Et là, dans notre système capitaliste, grace à la loi de l'offre et de la demande, le vieillissement de la population conduirait mécaniquement à une augmentation des salaires.

Autrement dit, la réforme des retraites permet de diminuer les salaires par rapport aux bénéfices reversés aux actionnaires.

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Que change l'augmentation de l'age de la retraite?

Au niveau des caisses: ce qui compte, ce sont les salaires versés. Comme nous avons des millions de chomeurs, l'augmentation de la durée de cotisation ne change pas l'argent reçu par les caisses de retraite. Ce que ça change c'est qu'il faut payer des chômeurs et non des retraités: ce sont d'autres caisses qui doivent payer.

En fait, l'augmentation de la durée de cotisation permet surtout de conserver un haut niveau de chômage malgré le vieillissement de la population.

Pourquoi l'UMP veut-il conserver un haut niveau de chomage? Parce que si un travailleur a peur du chomage, il ne demande pas d'augmentation de salaire: augmenter la durée de cotisation permet de conserver des salaires bas.

Du coup, en conservant des salaires bas, les cotisations pour la retraite n'augmentent pas: les caisses retraites augmentent leurs déficits, du coup, on augmente encore et encore la durée de cotisation... Et ceci sans fin...

Quel est le problèmes des retraites?

Globalement, les entreprises françaises sont en croissance mais la part des salaires est de plus en plus faible par rapport à la part des bénéfices reversés aux détenteurs de capitaux.

Comme les cotisations sociales dépendent des salaires: les organismes doivent trouver des financements qui ne dépendent pas des salaires. Est-ce possible? Mieux, c'est déjà fait, le gouvernement socialiste a introduit cette possibilité: il suffit de l'utiliser mais, ceci diminuerait le reversement des fruits du travail vers les propriétaires d'actions...

En résumé, le "problème" des retraites n'est qu'un moyen pratique de diminuer la part des bénéfices versés au salariées. D'autant plus que la loi est ainsi faite que sa véritable traduction statistique est la baisse des retraites versées (pensions transformées en indemnités chomages et diminution des pensions) et non l'augmentation réelle de l'age de fin d'activité... Enfin, ceci est une autre histoire...

LA RAGE

"LA RAGE" parce qu'un élu n'est pas un PDG, parce que la France n'est pas une entreprise, parce qu'un président de la République française ne reçoit pas un salaire mais une indemnité et que l'indemnité d'un élu permet d'afficher haut et fort la classe sociale des administrés qu'il représente.

"LA RAGE" parce qu'un capitaine de navire conscient de ces devoirs ne cherche pas à préserver sa personne ou ses intérêts avant ceux de ces passagers.

"LA RAGE" parce que notre président nous a dit que chaque EURO dépensé devrait l'être efficacement et 1 EURO suplémentaire pour l'argent de poche de notre président est 1 EURO de moins pour la recherche, l'éducation, la santé, la culture, ...

"Monsieur le Président...Nous ne sommes pas sur Terre pour tuer de pauvres gens..."

20 juillet 2007 : une petite Irakienne, à la sortie d'une école, crie à coté du corps de son papa, cette photo a fait le tour du monde arabe...

Non Monsieur Bush, si Nicolas Sarkozy vous soutient, la France ne vous soutient pas! Le peuple de France n'est pas un peuple qui souhaite que les humains s'entretuent pour d'étranges considérations économiques ou géo-politiques, considérations étranges en comparaison avec la valeur d'une seule vie humaine...

Le problème n'est pas de savoir qui a tué son papa; qu'il soit Irakien ou Américain ne change rien, le problème est d'arrêter le massacre: Stop War Now!

De proche en proche, L'UMP transforme notre pays des lumières en un pays arriéré

"Prouver génétiquement sa filiation : cela pourrait devenir la future obligation des immigrés désireux d'obtenir un visa de plus de trois mois dans le cadre du regroupement familial. C'est le sens d'un amendement déposé par le député Thierry Mariani et voté mercredi par la commission des lois de l'Assemblée nationale, ...". Pourquoi ceci est-il dangereux? Tout simplement car la parentalité n'est pas une question de sang mais de choix et de droit accordé par la société de reconnaitre un enfant comme le sien. Par cette excuse de lutte contre l'immigration clandestine, l'UMP rappelle ses valeurs : la négation de l'homme dépassant la nature et régissant en toute intelligence sa vie. Par ce biais, l'UMP insulte l'intelligence, la liberté individuelle, la liberté d'organisation sociale pour lui opposer la seule réalité biologique. C'est en sublimant les réalités biologiques que nous sommes humains, que nous sommes civilisés. Si nous ne réagissons pas, de proche en proche, nous allons doucement oublier que nous avons été la nation des droits de l'homme, une des nations qui a aidé au dépassement de l'état de nature.

C'est à nous peuple de France, qu'il appartient de ne pas épouser ces glissements progressifs vers la barbarie.
Restons intelligents et libres de nos pensées. Refusons le retour à la barbarie et aux heures les plus sombres de notre histoire.

Darrell Anderson, Iraq Veterans Against the War

Sans-pap-20060-5
envoyé par Melisse70

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Chaque action, chaque mot, chaque souffle à une influence et, parfois, cette influence est décisive.

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-------------------Humeur maussade après les législatives 2007--------------------------------

J'ai beaucoup de mal à comprendre qu'il y ait eu autant d'abstention aux législatives: je ne comprend pas qu'il y ait tant de français qui ne se rendent pas compte de la chance que nous avons d'être en démocratie. Je ne comprends pas non plus comment on peut avoir si peu de coeur, comment on accepte si facilemnet la barbarie, la misère. Je ne comprends pas pourquoi tant de gens ne rêvent qu'à posséder des objets. C'est con.

Je pense à mon père, mort pour ses idées. Je me dit que j'ai bcp de chance. D'ici quelques heures je sourirai de nouveau. Je suis en vie, je dois relativiser, ne pas céder au repli égoïste...

Vous qui n'êtes pas des enfants Coca-Cola, CAC 40 et tueurs de pauvres [je n'éxagère pas, sans notre égoïsme, sans notre envie de posséder voiture et télévision, il n'y aurait plus ces dizaines de milliers d'enfants qui meurent de misère tous les jours : le budget annuel consacré à la seule publicité est infiniment supérieur au budget nécesssaire pour mettre définitivement fin à la faim dans le monde], oui vous qui êtes encore humain, s'il-vous-plait, discutez avec vos amis, votre famille. Ouvrez votre coeur, dites que que vous préférez les humains aux objets. Chaque parole, chaque acte de gauche sauve un peu de notre humanité, de notre fierté d'avoir été et de redevenir un jour le pays des droits de l'homme.

Je suis peut-être autiste mais je refuse et je refuserais toujours de croire que ce n'est pas par erreur que nous avons élu des hommes qui, avec le sourire, renvoient tous les jours des hommes à la mort dans des dictatures africaines (vous connaissez un seul pays africain où on peut exprimer librement une critique politique sans risquer une balle dans la tête?).

-----------------SAUVONS LA PLANETE---------------

Conquis par les promesses d'une France juste et équitable, j'ai milité pour Ségolène Royal.

Depuis que nous, peuple de France, avons voté pour Sarkozy, l'UMP affiche clairement qu'il compte continuer à entraîner la France vers plus de concurrence, plutôt que vers plus de performance, vers plus d'inégalité, plutôt que vers plus d'égalité, vers plus d'égoïsme, plutôt que vers plus de fraternité, vers plus de répression, plutôt que vers plus de liberté.

Si nous voulons garder une chance que la France reste compétitive et novatrice, nous avons la possibilité d'améliorer les performances de notre pays en l'aidant à devenir le pays du développement durable et des énergies nouvelles.
En effet, nous avons la chance de disposer d'un mouvement politique qui, dès les années 1980, alors que les hommes politiques actuellement au pouvoir refusaient de prendre en compte ces idées, avait déjà alerté l'opinion sur tous les dangers dont nous commençons à mesurer les conséquences catastrophiques.
Ainsi, ayant pris en compte à leur réelle mesure les drames en préparation, les Verts, tant localement que nationalement ou internationalement, travaillent pour sauver la Terre et les hommes.
Il est essentiel de donner de la force à la parole à ces femmes et ces hommes qui agissent depuis des dizaines années alors que les autres n'en sont qu'à commencer à réaliser qu'il y a un péril majeur pour la survie des hommes...

Pour en savoir plus sur notre réelle possibilité de bâtir un monde respectueux des hommes et de la planête, cliquer ICI. (lien vers le site officiel des Verts où leur programme est détaillé)

Quelques raisons d'aider les Verts...

La France appartient à la Terre: le programme des Verts décline de nombreuses actions concrètes applicables rapidement pour sauver la planète.
Le travail n'est pas une valeur mais un moyen de produire des richesses: le programme des Verts propose d'adapter le temps de travail aux gains de productivité, ce qui permettrait de supprimer le chômage et donner à tous le temps libre nécessaire pour recréer les liens humains essentiels à toute une société.
La Fraternité est une des valeurs de la République Française: le programme des Verts refuse le démentellement des services publics et exige que l'Etat garantisse à tous un niveau de vie décent.
...

---------------NOUS VOULONS TOUS VIVRE EN PAIX-----------------

Il n'y a aucun "choc des civilisations". Il n'y a qu'une poignée d'humains que la division des peuples arrangent.

Stop the clash of civilizations
envoyé par will1604

---------------ALERTE, IL N'Y A PAS DE DEMOCRATIE AVEC UN PARTI UNIQUE---------------

Le danger est réel

Si l'UMP n'était que de droite, la publicité transformerait simplement les citoyens en consommateurs. La réalité est plus effrayante. Les dirigeants de l'UMP, consciemment ou non, divisent les hommes et incitent les rebelles à la violence pour décrédibiliser toute remise en cause des choix du gouvernement: la division des citoyens et le désordre public sont nécessaires aux pouvoirs pour faire oublier la récupération des richesses du monde par une minorité d'humains et la destruction des services publics, appartenant à tous, au profit de sociétés privées, appartenant à quelques-uns.

"Une bonne IMAGE" (Sarkozy, 6 mai 2007)
envoyé par yon_luka

L'extême-droite se moque de la France et l'UMP croit à ces mensonges

Dans la majorité de mes discussions avec les électeurs de l'UMP, ce ne sont pas les faits économiques réels qui motivent ces électeurs mais les fantasmes anti-républicains apportés par l'extrême-droite [besoin d'un pouvoir autoritaire (besoin de discours forts et d'actions violentes visibles des forces de police), création de ruptures entre les hommes (les "travaileurs" contre les "assistés", les "français" contre les "étrangers", les "catholiques" contre les "musulmans"...)].
Ainsi, plus qu'une victoire de la droite, c'est une victoire idéologique de l'extrême-droite à laquelle nous venons de participer.

Les fantasmes d'extrême-droite sont tellement éloignés des faits que les contredire ne sert à rien: les réalités économiques sont publiques mais les citoyens, apeurés par les violences télévisées et concentrés dans leurs artificiels besoins de consommation ou craintifs pour leur avenir, ne peuvent pas entendre autre chose que des propos simplistes qui transforment les difficultés en crises majeures et rejettent les fautes sur "les autres".

---------------INTERLUDE COMIQUE---------------

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Quels mensonges ?

Exemple de fantasme d'extrême-droite : "les français ne travaillent pas assez.", "Il faut travailler plus pour gagner plus."...

La réalité en 2005 (chiffres du "Bureau of Labor Statistics" américain) :
- un employé français produit 71 900 dollars de richesses,
- un employé anglais produit 63 600 dollars de richesses,
- un employé italien produit 58 800 dollars de richesses,
- un employé allemand produit 58 400 dollars de richesses.

Ainsi, s'il y a du chômage, c'est aussi qu'en France il n'est pas nécessaire d'employer autant de personnes qu'en Angleterre, Italie ou Allemagne pour produire les mêmes richesses.
En effet, en France, les services publics permettent, des économies d'échelle:
- en mettant à disposition des entreprises les services nécesssaires à leur croissance,
- en fournissant aux entreprises des employés en bonne santé avec un bon niveau de formation générale.

C'est une évidence économique, les services publics ne sont pas seulement un moyen de faire profiter à tous les citoyens des richesses produites par notre pays, ils sont aussi un atout majeur de notre développement économique.

...

Exemple de fantasme d'extrême-droite : "l'aide social coûte trop cher à l'état."

La réalité en 2005 (chiffre du gouvernement, http://www.finances.gouv.fr/directions_services/Tresor_publi c/cgaf2005/cgaf2005.htm)
- les dépenses en actions sociales de l'état (26 miliards) représentent 6,52% des charges du budget global ou encore 8,83% des dépenses nettes.
- En 2002, ces dépenses représentaient 32,9 milliard d'EURO: le gouvernement UMP consacre de moins en moins d'argent de l'état à l'aide sociale.
Une autre source d'information pour 2006, notre déclaration de revenu: à la ligne "Travail, emploi et solidarité" ont peut lire 24,3 milliard soit 7,26% des dépenses affichées...

Ces chiffres parlent d'eux-même, ce n'est pas l'aide sociale qui crée l'augmentation du déficit de l'état.
La Fraternité étant une des valeurs fondamentales de la république française: comment les citoyens peuvent-il avoir confiance dans un parti politique, l'UMP, qui, avec le soutien de certains médias, considère qu'il est louable de stigmatiser les plus démunis en prenant en exemple les fraudeurs?
La solidarité est une des missions de la république: il est totalement révoltant d'avoir besoin de distinguer ici cette dépense des autres dépenses. Il me semble essentiel de ne pas culpabiliser les humains dans le besoin en leur rappelant tous les jours qu'ils coûtent chers à la communauté.

Ne serait-il pas justifié que l'état participe plus amplement à la solidarité nationale?
Il est plus facile d'être fiert d'un des pays les plus riches du monde s'il assiste les plus démunis.
A ce titre, pourquoi certaines célébrités affichent-elle sans complexe leur satisfaction quand l'UMP leur promet qu'ils ne donneront pas plus de la moitié de leurs gains pour la nation à laquelle ils doivent leur succès? Ceci montre-t-il que, pour l'UMP, un riche citoyen aurait raison de quitter sa nation si elle lui prenait tout son argent alors qu'un militaire serait un traitre s'il refusait de donner sa vie ou de tuer? Il y a pour l'UMP, la liberté des millionnaires et les devoirs des pauvres.

...

Exemple de fantasme d'extrême-droite: "l'état s'enrichit sur le dos des travailleurs qui ont voulu laisser un patrimoine à leurs enfants"

La réalité:
- 90% des transmissions entre époux ne sont pas imposées, 80% de celles en ligne directe non plus.
- un travailleur qui économiserait 300 EURO par mois devrait travailler 472 ans pour atteindre le 1,7 milions d'EURO à partir duquel ces transmissions sont imposées à 40%. Et encore, dans ce cas, il disposerait de nombreuses possiblités pour transmettre son patrimoine sans imposition avant son décès.

...

C'est le combat des idées qu'il faut gagner

Nous avons le bonheur de vivre en république, d'élire les dirigeants que nous méritons.
C'est notre devoir de citoyen que de soutenir les idées démocratiques de tous bords (Droite avec le Modem, Gauche avec le Parti Socialiste, Ecologie avec les Verts...).
Tous les républicains devraient se battre pour que les valeurs de la république française: "Liberté, Egalité, Fraternité" gagne du terrain sur les fantasmes de l'extrême-droite.
Tant que nous sommes en démocratie, la bataille du pouvoir est une bataille de communication des idées.
L'UMP a la puissance financière et tous les pouvoirs mais, ce combat est vital pour la sauvegarde de la démocratie.

-----------------Ca ne fait que commencer...---------------
Par Pierre Haski (Rue89) 17H00 18/05/2007.

Une petite phrase de Bernard Kouchner, le nouveau chef de la diplomatie française, dans un portrait-entretien paru vendredi dans Le Monde : "Sur l'utilisation d'une menace de boycott des Jeux olympiques de Pékin pour faire pression sur la Chine (alliée du régime soudanais), c'est Ségolène Royal qui avait raison"...

Une prise de position qui en dit long sur les contradictions qui risquent d'émerger entre le ministre des Affaires étrangères issu des rangs de la gauche, porteur des valeurs du "droit d'ingérence" qu'il avait aidé à codifier, et Nicolas Sarkozy qui, lors du débat avec Ségolène Royal, s'était emporté contre cette suggestion. De quoi inquiéter à Pékin, où l'arrivée de Kouchner ne peut pas être vue d'un très bon oeil, alors que la victoire du candidat de l'UMP avait été vivement souhaitée. A Suivre...

- - - J'aime les discussions politiques - - -

Les élections sont mortes, vive le président de la République :

Pendant deux mois, moi, l'écolo vicéral qui n'avait jamais voté pour le PS à un premier tour, j'ai mis toute mon énergie pour militer au coté des socialistes afin que la France choisisse Ségolène Royal et ne choisisse pas Nicolas Sarkozy. C'est fini. Nous avons perdu les élections.

La victoire du candidat Nicolas Sarkozy ne souffre d'aucune contestation: le peuple français l'a choisi avec une écrasante majoritée. Je ne féliciterai jamais le candidat Nicolas Sarkozy d'avoir remporté ce scrutin électoral car les idées et les moyens employées sont radicalement opposés à ma conception de la démocratie, de la civilisation et du progrès de l'humanité. Jamais je ne pourrais féliciter un candidat qui n'a pas oeuvré pour la solidarité mais pour la compétition entre les hommes, qui n'a pas préché la générosité mais l'égoïsme, qui n'a pas défendu l'accueil de tous mais le rejet de certains étrangers, un candidat qui n'a pas pris en compte à sa juste mesure la nécessaire révolution écologique qu'il faut impérativement mettre en place pour sauver la planète.

Je suis héréditairement programmé pour la démocratie. J'aurai été choqué si, en cas de victoire de Ségolène Royal, les partisants de l'UMP ne l'avaient pas acceptés comme leur présidente. C'est avec la joie d'un citoyen qui est heureux de vivre en démocratie, que je te souhaite, citoyen Sarkosy, la bienvenue à la présidence de la république française. J'espère que tu ne supporteras pas la répartition intolérablement injuste des richesses dans notre beau pays et que tu souhaiteras rétablir immédiatement le repect des droits de l'homme en France. C'est-à-dire que je rêve que dés le premier jour de ta présidence, tu nous surprendras en agissant pour que plus un seul humain résidant en France, sans disctinction aucune, ne dorme dans la rue ou ne mange à sa faim, que les soins médicaux ne dépendent plus du compte en banque des malades, que ceux qui ont durement travaillé pour la grandeur de la France puisse profiter de ces richesses actuelles, et que la France devienne la nation qui conduira la révolution écologique nécessaire à la sauvegarde de la planête. Vive la république française, vive le président de la république, vive Nicolas Sarkozy!


Appel des Résistants rendu public à Paris 8 mars 2004, à l’initiative du mouvement ATTAC / Appel à la commémoration du 60e anniversaire du programme du C.N.R. de 1944
Signataires : Lucie Aubrac (+), Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin (+), Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont (+), Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.

Appel de la Résistance
envoyé par antinoos1

Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces Combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et transmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.

Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et s,,urs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte.

Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d'accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :

Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des «féodalités économiques », droit à la culture et à l'éducation pour tous, presse délivrée de l'argent et de la corruption, lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l'Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : «Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ».

Liberté, Egalité, Fraternité

Graine de résistance
Le paysagiste Gilles Clément explique qu'il annule ses engagements avec l'Etat.
Décision dictée par l'élection de Sarkozy, qu'il juge porteur d'un projet néfaste pour la planète.
Par Eliane PATRIARCA
QUOTIDIEN : samedi 19 mai 2007
source=
http://www.liberation.fr/culture/254749.FR.php

Sa radicalité détonne dans le paysage français, où les frontières politique s'amollissent jusqu'à faner. Vendredi, le paysagiste Gilles Clément intervenant aux 46e Journées des plantes de Courson (Essonne), transformé sa conférence en manifeste politique. Une déclinaison d communiqué figurant sur son site web (1) depuis l'élection présidentielle. Le théoricien du «jardin planétaire», créateur du parc André-Citroën ou du jardin du musée du Quai-Branly, annonce qu'il annule «la totalité des engagements pris auprès des services publics et privés sur le territoire français, à l'exception des instances officielles ou non officielles où, de façon avérée, s'établit la résistance». Explications du jardinier-écrivain, dont le dernier livre s'intitule Une écologie humaniste (2).

Pourquoi cette prise de position publique ?

Je refuse de cautionner un projet qui va dans le sens d'une destruction de la planète et n'est pas conforme à ce que j'estime humainement acceptable.

En quoi ce projet vous paraît-il destructeur ?

C'est un projet ultralibéral, qui favorise la santé des entreprises plutôt que la santé humaine, où l'économie domine, où les fluctuations de la Bourse commandent, où la pollution devient une monnaie d'échange avec les droits à polluer et le marché du CO2. L'humanité est au bout d'une chaîne de fabrication et de prédation, et nous dépendons d'une diversité biologique qui est aujourd'hui réduite par notre activité et par l'arasement, à travers l'agriculture, des conditions nécessaires à cette diversité. Nous vivons en accélérant des mécanismes dévastateurs pour l'eau, le sol, l'air, les aliments, au service de la tyrannie boursière.

Mais cela n'a pas commencé le 6 mai...

Les choses étaient engagées très largement, mais il y avait encore une plasticité, des possibilités de discussion. Même si depuis douze ans, nous étions dans une sorte de laminoir nous engageant dans une voie unique. Avec Nicolas Sarkozy, on s'engage de façon absolue dans ce système ultralibéral et cynique.

L'élection de Royal aurait-elle changé cela ?

Le choix du 6 mai nous fait descendre de plusieurs étages d'un coup ! Le programme de Royal était un programme de société, et non de castes. Il y avait la perspective qu'elle s'entoure de gens compétents.

Juppé est nommé ministre du Développement durable, concept que vous dénoncez...

C'est un mauvais oxymore. Comme le dit un économiste américain, dans un système fini comme celui de la planète, il faut être fou ou économiste pour imaginer un développement infini. Sous des apparences de belles idées, le développement durable sert de caution à des pratiques non écologiques. L'exemple le plus frappant, ce sont les biocarburants, qu'on présente comme «la» solution. Ce n'est que de la poudre aux yeux pour maintenir l'industrie automobile, et éviter que le choix de la voiture soit débattu. Sur un plan environnemental, c'est une aberration. Ils polluent à peine moins l'atmosphère que les carburants traditionnels, et pour faire un litre de biocarburant, il faut un litre de pétrole !

Vous avez déjà annulé des engagements ?

Oui, des interventions dans des organismes dépendants de l'Etat. Je préfère perdre des chantiers, et aller en trouver ailleurs ou réduire mes dépenses. Le pouvoir, l'argent ne m'intéressent pas. Au départ, je voulais tout annuler, mais, depuis mon communiqué, j'ai eu beaucoup de réactions. Et je me suis aperçu qu'il y a des lieux de résistance où il est possible de travailler : collectivités locales, associations...

Vous écornez votre image consensuelle.

Cela fait trente ans que je dis des choses que personne n'écoute. On dit : «Il est gentil, il fait de beaux jardins. » La liberté, l'invention, la culture sont aujourd'hui en danger.
(1) www.gillesclement.com (2) Ed. Aubanel.

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envoyé par Costantino

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