Jamaïl dit « Jam » Olivier Huon, est né le 3 septembre 1969 à Poissy dans les Yvelines (France), d’une mère passionnée d’accordéon et d’un père passionné de vélo.
À trois ans déjà , il aime monter sur des podiums (ou scènes) où se déroulent des bals dans le sud de la France et il bouge, danse et fait rire le public. Lors des réunions de famille, il lui arrive aussi de prendre une guitare et de se faire remarquer. À la maison, on écoute beaucoup de musique classique, mais également Les Platters, le Golden Quartet, Paul Anka, Elvis Presley, les Beattles, Luis Mariano et tant d’autres…
C’est à 16 ans, se sentant attirer par l’histoire et surtout la musique noire (américaine et jamaïcaine), avec des groupes et des chanteurs comme J. Cliff, les Jacksons Five, Black Uhuru, les Wailers, etc…, que Jamaïl décide avec des amis de former un groupe et demande à ses parents de lui acheter des percussions, des congas (à la place, ils lui achèteront une guitare électrique). Peu de temps après, il évoluera en tant que guitariste rythmique dans un groupe de collégiens appellé « K’LITEY » et fera quelques scènes.
En 1989, il décide d’aller sur Paris et durant un an, il accompagnera un artiste africain du nom de Racine. Mais, son envie, de faire sérieusement de la musique et de créer ses propres morceaux, sera plus forte et il s’associera à un bassiste du nom de Jean-Yves « Soko » Hazaël avec lequel il créera son premier groupe les « TEEF WITERS ». Il sera rejoint par son ami d’enfance Rémi « Siki Tiki » Tuot aux percussions, Sam « Camus » Camara à la guitare solo et sa compagne Hyacinthe au chant. Très rapidement, ils mettent en place un répertoire et les concerts s’enchaînent sur Paris et sa région, ainsi que les radios, ce qui mènera à l’enregistrement d’un premier album qui malheureusement restera dans le tiroir. Le groupe existera pendant 6 ans avec des hauts et des bas. Entre temps, Jamaïl partira en Californie (San Francisco, Carmel et Santa Barbara) pendant quelques mois en faisant un détour par la Jamaïque (Kingston, Spanish Town et May Pen) où il en reviendra marqué par la gentillesse des gens et leurs conditions de vie. Il rentrera en espérant reprendre avec sa formation sans grand succès.
En 1996, Il enregistre un album 9 titres autoproduit intitulé « Amer Constat (Tribute to Peter Tosh) » qui servira de base de travail pour sa nouvelle formation musicale appelé « SLAP ». Quelques musiciens de l’ancienne formation se joindront à lui, dont Hyacinthe qui deviendra également sa manageuse. Après 4 ans, le plaisir de jouer ensemble aurait pu perdurer si ce n’était sans compter la disparition brutale, à l’âge de 26 ans, du guitariste soliste Grégory Savina qui était devenu un des inséparables du groupe mais également un membre de sa famille. Ce qui mis un coup au moral des membres du groupe et c’est alors que Jamaïl décida de marquer une pause musicale.
Il se consacra à une autre activité, le « Façonnage sur carton », découvert quelques mois plutôt suite à la création d’un masque représentant le nom du groupe « SLAP ».
Au départ, il fera quelques expositions amateurs. Mais, l’intérêt rencontré auprès des gens, sur la possibilité de créer des pièces à base de carton de récupération et la demande croissante de la vente de certaines oeuvres, l’encouragea à en faire une activité professionnelle. Après plusieurs expositions et show-rooms et ne supportant plus les grandes villes, il décide de s’installer en Bretagne, plus précisément à Pont-Aven, petite ville renommée pour ses nombreux artistes peintres (Gauguin), où ses pièces sont visibles dans son atelier.
Sans avoir oublié la musique puisqu’il composera une dizaine de nouvelles chansons en 2005, il reprend le chemin de la scène avec une quinzaine de concerts dont 10 en compagnie de deux musiciens « MigL » à la basse et « Bean » à la batterie, ainsi qu’un enregistrement « Live » en studio 3 titres appelé « III », en 2007.
Actuellement, il termine l’enregistrement d’un album 12 titres.
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