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kyra

...Winter in June

About Me

HORROR 4o4 page not found. Listen to my friends, instead of sucking this profile, you'll be a good boy. Thanks. Sinon, faites gaffe, j'ai le clic CHIRURGICAL. Les têtes qui tombent, le sang qui coule, et qui se répand en flaques, en nappes, sur les claviers, sur les sols, repeint les murs, les plafonds, les boîtes crâniennes, explore les tréfonds de l’âme humaine, remplie de merde.
[HUMAN BOMBS] Bientôt on va naître avec un programme de destruction massive incorporé sous la peau. Une petite puce à ADN, nanométrique, NOIRE. Nous, les Barjavel des temps modernes. Et les petits princes de St Ex nous regarderont du haut de leurs planètes, ivres, légers, frémissants. Libres. ON AURAIT DU APPRENDRE A SOURIRE AUX ETOILES AVANT DE TOUT FAIRE SAUTER.
Approche. Je vais te confier un secret. J’ai trouvé mon cocktail lytique. GHOSTS de NINE INCH NAILS. Une révélation. Savais-tu que certaines rencontres étaient criminelles ? C’est marrant. Alors que le débat sur l’euthanasie revient sur le devant de la scène, j’enclenche le compte à rebours. Le fameux goutte à goutte dont j’ai tant rêvé, hypnotique et délicieux. Mon suicide, médicalement assisté. L’équation est juste parfaite. Monte le son. Vite, plus vite. J’entre en résonance. Subtile et magnétique. Allez, un dernier shoot pour la route. Direct en intra-cortical. Purement égoïste. Ouais. Rien à foutre. Tu n’entendras pas mes cellules crier. Ni mes pulsations s’accélérer. Avant l’asystolie. Terrible et nécessaire. No time for promises. It’s too late my friend. J’ai besoin de mourir encore un peu ce soir. Allez, casse-toi.

My Interests

MUSIC is THE KEY. One LIFE. One DREAM. One SHOUT. One BLOW. For ETERNITY. Lost Writings. Hopes and Needles. Red Skies. Cold Moons. Dark Angels. Blue Hours. Passion. What else ?...

I'd like to meet:



PETITE CONFIDENCE entre "amis" de l'espace : j'en ai strictement rien à foutre de faire partie ou pas de votre TOP friends. JE NE MARCHANDE PAS L'EMOTION. Ni la confiance. On n'a pas établi de contrat. L'ESSENTIEL EST AILLEURS .. Et ici, tout peut s'arrêter du jour au lendemain ..

Tu sais quoi ?Tout ce que tu peux lire, écrire, avaler, cracher, vomir, chier sur les artistes ne représente RIEN. Nada. Que dalle. Du vent, en somme. Stérile et insipide. Et tu auras beau t'escrimer et te triturer les méninges pour trouver des formules littéraires les plus alambiquées du monde e-journalistique, ce ne seront que des excroissances scrofuleuses lambda qui ne feront bander que toi, tes appendices érectiles et ton ego hypertrophié. Tes critiques ne seront que des furoncles surnuméraires qui retomberont dans la poussière de l'oubli, une fois torchés, publiés, et archivés dans les mémoires cellulaires et numériques de la matrice_placenta qui t'aura engendré.Les webzines pullulent sur la toile. Mais personne ne se démarque vraiment, à part quelques uns dont je tairais les noms pour ne pas déclencher de tsunami pancréatico-biliaire dans ce bocal où nagent allègrement squales, mollards visqueux et tarentules au goût de guimauve. Une soupe primitive indigeste de toute façon. La compétition est rude, la sphère artistique représente une pièce montée des plus alléchantes, pour tout ce qu'elle génère en termes de buzz marketing et commercial, et les webzines sont devenus des articulations essentielles dans la chaine de co-création musicale, l'air de rien. Encore faut-il les lire, et mesurer leur impact sur les masses.

Toi qui bosses dans/pour un webzine, tu veux promouvoir les artistes ?Alors démerde-toi pour que tes actions se concentrent sur un seul objectif : LES FAIRE MONTER SUR SCENE !!! C'est aussi simple que ça. Ne pas perdre de vue l'essentiel, sinon à quoi bon continuer ? On est en train de crouler sous un flot d'informations qui ne sont bien souvent que du resucé, du réchauffé, du copié-collé d'articles déjà pondus dans certains coins de la blogosphère journalistique, au détriment de la qualité, de l'authenticité et de la passion. Cliché, je sais. Je ne parle pas du sempiternel triptyque quasi indispensable (kro + itw + live report) pour grapiller quelques grammes de crédibilité auprès du lectorat de fans et des maisons de disque qui s'aventurent parfois sur la toile pour y lire les étincelles ou les étrons calligraphiques, suite aux pressions et autres scuds qu'ils ont lancés, pour que leurs poulains soient chroniqués sur tel ou tel zine. De toute façon maintenant, y'a que le buzz qui compte, les statistiques, les paillettes, le culte de l'image, le potentiel érotique de la relation. Le contenu, à savoir la musique, n'est plus qu'un misérable prétexte pour faire parler d'un artiste.

Combien de gens cliquent sur les profils d'artistes myspaciens sans prendre le temps d'écouter les sons qui sont sur leur page, et gonflent ainsi de façon artificielle les statistiques de fréquentation ? On mesure la popularité d'un groupe non pas à la qualité de sa musique, mais au nombre de commentaires/clics comptabilisés sur leur page. Super. Mais comme tout le monde est « ami » de tout le monde, il n'y a pas de problème. Hum. De la poudre aux yeux pour les uns, ou dans les narines pour les autres, les différences sont parfois minimes, vu la promiscuité qui s'établit le long des fibres optiques, en s'affranchissant des barrières virtuelles ... Enfin bref.

Malgré tout, j'ai encore envie d'ouvrir ma gueule et de me foutre de l'encre plein les doigts pour parler des artistes qui me font vibrer. Parce que seule l'émotion compte. Et que tout finira par cramer sur l'autel de la subjectivité de toute façon. That's all.

-*-

NINE INCH NAILS. The Slip.
Certains titres me laissent littéralement K.O. Et c’est rien de le dire, enfin, de l’écrire, sachant le peu de consistance qu’ont les mots sur le web. Bref. Juste quelques impressions alors, sans grande envergure, ni réelle intention, si ce n’est celle de rendre hommage à Mr REZNOR.Les textes ne sont peut-être pas d’une transcendance absolue, mais on s’en fout. L’impact, lui est bel et bien réel, et le reste n’a pas d’importance, n’en déplaise aux critiques ès suceurs de mots et de cervelle au beurre persillé. La puissance de Corona Radiata est incommensurable. Ce titre porte très bien son nom en nous enveloppant dans une bulle sonore de toute beauté, purement instrumentale. Lights in the sky, fragile et délicat, simple piano/voix qui s'efface à l'ombre de ses silences les plus secrets, ceux que l'on retient dans un souffle. Et le reste ... oscillant entre de l'indus froid, métallique, racé, tonitruant, martelant nos pensées, véritable bras armé de la résistance qui s'opère in_situ (1,000,000 ; Discipline ; Head down ; Letting you) et des envolées atmosphériques, d'apparence spectrale, mais portant les germes de la passion et de la possession, ceux que nos vieux démons dorlotent en silence dans un repli de notre esprit, en attendant la chute. Let me slip again, before falling apart ... Mention particulière pour le sublime The four of us are dying, instrumental et hypnotique, léger comme une pluie fine sur nos peaux immobiles, à l’orée de la conscience ou de l’inconscience, embrumée. Sous le charme. Un glissement savamment orchestré, voire savouré, dans les tréfonds de l'âme humaine. Trent REZNOR réussit à mettre en lumière une part de sa propre noirceur et nous la renvoie en pleine gueule, l'air de rien. Et cette main qui se tend, de nulle part, d'une blancheur immaculée... alors qu'il n'y a rien à sauver, rien, ni personne, lorsqu'on a un cerveau malade, malade de soi-même et que l'overdose - dieu sinistre dont le doigt nous menace et nous dit "souviens-toi" : you are the great destroyer - n'est jamais loin. J’adore la pochette de l’album, tout comme les différents visuels qui sont fournis avec les 10 titres.Je crois que depuis YEAR ZERO, on est en train d'assister à quelque chose de grand, très grand. A la fois visuel et acoustique, humain et inhumain, électronique et organique, fascinant et effrayant. Pire qu'une renaissance, une genèse qui n'est pas dénuée de son lot de souffrances sous-jacentes. Vieux démons, déflagrations cortico-sous-corticales et incertitudes à l’horizon des possibles. Existentiel et superbe, sombre et lumineux, fier et insoumis, GHOSTS en est le point de départ. Putain. Je n'ose envisager la suite, tellement la mutation est profonde et s'inscrit pour durer. Définitivement. W.O.W.

LUNATIC AGE.
August, The month of Misfortune.SOMBRE.L’album sera sombre, qu’on se le dise.Et l’on pourra toujours creuser, disséquer les paroles, déstructurer l’écorce sonore de cette chape de plomb qui nous tombe sur le coin de la gueule. Cela ne servira à rien. AUGUST est un oiseau de mauvais augure qui vous transpercera le coeur avant même que vous ne puissiez vous retourner pour fuir.A quoi bon chercher des explications tortueuses, socio-économiques, politiques, religieuses, métaphysiques ou psycho-affectives sur la coloration de cet album. La violence qu’il nous livre est universelle. Atemporelle. Profondément humaine. Ancrée dans la chair et la mémoire collective, au prix fort. Celui du sang qui a coulé, de générations en générations. Mais aussi ancrée dans la terre, nourrie par les cendres de nos ancêtres et les cadavres de nos erreurs. Le chaos est partout. En nous. Derrière nous. Devant nous. L’homme est un loup pour l’homme. Et la noirceur qui l’habite éclaire(ra) chacun de ses gestes, chacun de ses pas, chacune de ses pensées.L’HISTOIRE EST EN MARCHE.Les pulsations de l’horloge Baudelairienne vous auscultent, jour après jour.Ecarquillez bien vos petits yeux, videz vos poches, récurez vos godasses et vos synapses de tout ce que vous avez pu entendre/comprendre/imaginer en ce qui concerne LUNATIC AGE jusqu’à présent. Il est temps de changer de montre. L’air que l’on respire va devenir lunatique.Et vous, vous risquez d’en prendre pour perpette.PAN !!(sortie française : juin 2008.)

MODWHEELMOOD.
J’ai les doigts coincés dans la prise. I’m stuck to the sound. So beautiful, beautiful. Tectonique émotionnelle qui se réveille, quelque part, dans un coin de pénombre corticale. Accrétion. Je sens que ça monte. Don’t know where i’m going. So far away. Turbulences au creux des veines, orages magnétiques en pagaille, électrochocs en plein dans le mille. Sweet MDMA. You make me so extatic. Le casque vissé sur les oreilles. Les doigts qui s’agitent fébrilement, pianotant sur un clavier imaginaire. Et cette ligne de basse qui résonne, hypnotique. I’m stuck to only one frequency. MWM. MWM. MWM. It’s stronger than me. High blood pressure. Can’t stop it. Les axones en feu. Impossible de décrocher. C’était pas prévu au programme. I feel so miserable. Addicted to my mood. Fucking overwhelming mood. It doesn’t make any sense. Any sense. Je frôle l’overdose. Je n’ai plus sommeil. Et j’aime ça. Sorry.

DEPORTIVO.
C'est un souffle, un cri de liberté, un gros MERDE à la face du monde entier, juste parce qu'ils avaient envie de le dire, là, maintenant, les pieds dans la boue, mais la tête dans les étoiles, et ce, sans avoir à se justifier, jamais, parce que la vie file, vite, toujours plus vite, et que les cons s'accrochent à nos plumes, toujours, pour nous empêcher de décoller, et qu'on s'en fout, on s'en fout, on sait où est l'essentiel, l'amour n'attend pas, on sait où on va, aucun regret, non, jamais, on a défoncé les portes qu'il fallait, on a gardé les clefs. Et on reviendra peut-être.Mais ça personne ne le saura.Concernant le NOUVEL ALBUM : Une continuité évidente, un fil conducteur invisible, celui de l'émotion, brute de décoffrage, imparfaite, encore timide parfois, retenue, peut-être oui, on s'en fout, mais tellement sincère que ça allume un millier d'étoiles sous nos pas. Oh MERDE. Pourquoi faire de longues phrases inutiles. On va pas tout déballer, le crasseux, l'indécent, la petite phrase assassine pour étaler sa science et moucher l'autre, là, planqué dans le placard, qui tremble et pense qu'à ça. C'est le même sang qui coule dans leurs veines, le même regard sur eux-mêmes et le monde qui les entoure, la même envie, la même rage, la même légèreté, la même profondeur au fond des yeux. La même essence qui embrase l'horizon des possibles. Un prolongement naturel du 1er album, mais avec la maturité en plus et surtout, un énorme bagage technique entre les mains (150 dates, mine de rien, ça forge son homme) qui se font sentir, entre les lignes de chant, de guitare, et de batterie. La puissance qui se dégage de chaque compo, que ce soit sur un plan émotionnel ou sonore, est tout simplement à tomber à genoux. Et le son. PUTAIN LE SON. Une énergie qui irradie immédiatement, et électrise tout sur son passage, sans crier gare, toutes générations confondues. Et ça fait un bien fou.

CAGES.
"New. Loud. Beautiful." La formule est simple, sans artifice, terriblement efficace pour présenter l'univers profondément humain, sensible, majestueux et délicat d’un groupe dont le nom pourrait facilement passer inaperçu. En 3 mots tout est dit, et le pire c’est que c’est vrai. Pas besoin d’en rajouter des tonnes, une seule flèche suffit pour vous toucher et embraser votre coeur en une poignée de secondes. Choc d’une voix (LA voix de LIQUIDO). Choc des sons. Choc des mots. Hasard d’une rencontre. Le mélange est divin : CAGES. représente un véritable coup de foudre artistique, celui qui s’imprime dans la chair de manière indélébile et qui nous transporte d’emblée dans un autre monde. Une musique qui ne laisse quiconque indifférent, et qui se ressent autant qu’elle s’écoute, tant la claque que l’on se prend en pleine gueule est magistrale et nous coupe le souffle.

FOO FIGHTERS.
Certains artistes nous traversent de façon tellement ... INTIME. Qu'on se sent démunis. Vides. Et en même temps, remplis d'un truc qui nous échappe. Le pire dans tout ça, ce n'est pas ce que l'on perçoit. Ni l’écho délicieux qui ébranle nos certitudes. AVEUGLES. C'est l'instant. Le contexte de la découverte. [Silences]. Un ange noir passe. Rien n’a jamais été aussi clair que dans son regard.
ECHOES, SILENCE, PATIENCE and GRACE.Tout est dans le titre.Pas un mot de trop. Juste ce qu’il faut. De sang et d’acier. De poudre et d’étincelle. De souffrance et de passion. De rage et de désespoir. D’abandon et de rédemption. D’ombre et de lumière. Pour forger un autre joyau.Une autre histoire. Profondément humaine. Ancrée dans la chair. Sentimentale et tellurique.6ème album studio des FOO FIGHTERS.Tectonique émotionnelle. Orage cortico sous-cortical. Upper-cut en plein coeur. Déflagration in_situ.De celles qui balaient tout sur leur passage. Wash out terrible et nécessaire. Détoxification programmée, avant le relargage d’endorphines et la réactivation des zones de pénombre. Regarde-moi au fond des yeux, recompte tous tes os, tes fêlures, tes cicatrices, tes souvenirs, tes larmes, tes sourires, tes rides et ose prétendre que tu as changé. Electrochocs en cascade embrasant chaque territoire neuronal, chaque parcelle de peau. Handbanging incontrôlé, trépidations épileptoïdes, morsures de langue, palpitations, sueurs, céphalées, état de manque, état de manque, zone rouge, décollage imminent, zone rouge, warning, ignition, detonate, erase, replace, erase, replace, confusion, illusion, ignition. EXPLOSION.

AaRON.
C'est à pas feutrés que l'on pénètre dans l'univers de ce groupe. Un long corridor, que l’on arpenterait délicatement sur la pointe des pieds, éclairé par des rais de lumière légèrement floutée, nébuleuse, s’échappant de l’embrasure des portes. Ces portes que l’on ouvrirait uniquement par la pensée, ou d’un simple battement de cils, nous offriraient l’espace de quelques secondes ou de quelques minutes s’étirant en plein vol, un spectacle d’une grande beauté, oscillant entre douceur et violence, passion et souffrance, espoir et désespoir. Une atmosphère chargée d’émotions. Un souffle lourd de sens. Un corps humain, celui d’un homme meurtri, en train de pleurer, ou celui d’une femme, délicieusement provocante, mi-ange, mi-démon, mais transcendée dans le regard de celui qui l’aime. Un cœur, à vif, dont les pulsations s’épuisent lentement. Une urne funéraire, posée dans un coin de la pièce. Une princesse étendue sur le sol, dans une mare de sang. L’ombre de la Mort qui rôde. Un parfum de guerre flottant dans l’air. Un vent glacé emportant des poussières de rêves. Un ange blessé. Une fenêtre laissant entrevoir un coin de ciel bleu. Autant de portes que de tableaux racontant une histoire, nourrie de sourires et de larmes, d’amours et de trahisons, au travers de mélodies somptueuses et de textes finement ciselés, portés par une voix au timbre chaud et sensuel et un piano sublime, organique, pratiquement omniprésent. Une visite intérieure dans les profondeurs de l’âme humaine, dont on ne peut sortir indemne, tant la puissance de l’écho que l’on ressent est envoûtante.

ELASTIK.
Omniprésence du K qui hurle et qui claque, orageux, magnétique, qui s’insinue le long de nos synapses et percute la raison, à l’ombre de nos pensées les plus secrètes. Des mélodies qui enflent et hypnotisent les sens, et dont le goutte à goutte, subtil, délicat, invisible, s’écoule dans nos veines.Précis, chirurgical, le K sculpte nos âmes et ausculte nos vides intérieurs pour en extraire une certaine noirceur, sous forme d’atmosphères sombres et inquiétantes, d’une beauté pénétrante, sur lesquelles le temps n’a aucune emprise. Et pourtant le métronome grignote les secondes, sans relâche, pendant que le son, élastique, ondule en traversant les corps, les esprits, et l’espace.Tour à tour froid et métallique, le K s’immisce et se partage au creux de nos soupirs. Tel une lame de laryngoscope, il se fraie un passage jusqu’à la glotte de nos souvenirs pour nous permettre de respirer à nouveau. Un souffle écarlate, un cri, une révélation acoustique que l’on ancre en soi, pour un instant d’éternité.Une expérience dont on ne peut ressortir indemnes, sans aucun doute. Aimantés. Oui, c’est ça.

-*-

Non, rien.C’est cool Myspace.Ça permet à des célibataires allemands de 42 piges d’afficher ta gueule, tes mots, tes sons, une parcelle de ton univers ou de ton intimité quand ça leur chante. Comme une envie de pisser sur les murs de leurs pulsions/répulsions. ABJECTES. Ou pas. Juste pour dire « J’aime, j’aime pas, je prends, je goûte, je malaxe, j’avale, je jette, merci, non merci, et puis quoi encore, ta gueule, casse-toi, fous le camp, c’était nul, à chier, mais ça m’a bien fait marrer sur le moment, l’imposture, le léchage de profil, la cacophonie virtuelle, ni vu ni connu, on est tous des inconnus, alors quoi ? Pas besoin de me justifier, pas besoin de te justifier, c’est égoïste, purement égoïste, alors prends, avale, accepte, résigne-toi et tais-toi. De toute façon qu’est-ce que ça change ? RIEN, c’est gratuit, safe, insane, not insane, on s’en fout, on s’en fout, on fait ce qu’on veut, c’est libre-service, exposition universelle des sens, assimilation des désirs, appropriation du sens, production, création, récréation, destruction, consommation, consommation, putain j’ai encore faim, j’ai froid, je bouffe, du son, des mots, des visages, des figures, j’avale, c’est gratuit, putain, c’est là, à portée de clics, sous mes doigts, sous mes pas, je ne fais que passer, j’use, abuse, absorbe, encore, encore, je recracherai plus tard, qu’importe, qu’importe mon ami, l’essentiel est Ailleurs … il paraît ».Bref. C’est cool, hein.

Music:

ROCK-alternatif-emo-AMBIENT-electro-metal-INDUS .. NINE INCH NAILS (aka God - chaque halo devrait s'écouter comme une déchirure hyménéale), MUSE (4ever), GHINZU, MAX RICHTER, MODWHEELMOOD, YANN TIERSEN, DAMIEN RICE, AaRON, LUNATIC AGE, CAGES, NIRVANA, BIFFY CLYRO, RADIOHEAD, DEPECHE MODE, NOIR DESIR, DEPORTIVO, EIFFEL, CODE, CHLOE EST FATIGUEE, X ET LES AUTRES, NEOR, AXONE, OLIVIER FLORIO, OOLFLOO, BJORK, THE DIVINE COMEDY, SNOW PATROL, PANZER AG, DEFTONES, QOTSA ...et tous les autres : Tool, RATM, Audioslave, Soundgarden, Jeff Buckley, Red hot chili peppers, U2, Queen, SOAD, Joy Division, Garbage, The Cure, David Bowie, les Rolling Stones, The Doors, Pink Floyd, Archive, Alice in chains, Bauhaus, The White Stripes, The Darkness, Bon Jovi, Kasabian, Foo Fighters, dEUS, Venus, Good charlotte, Green Day, Lifehouse, Soulwax, Liquido, An Pierlé and the White Velvet, Nude, Sigur Ros, Bloc Party, Melissa auf der maur, Avril lavigne, The Cardigans, No Doubt, The Killers, Lostprophets, The Strokes, Placebo, Weezer, Blur, Gorillaz, The Dandy Warhols, The Cranberries, We are scientists, The Kooks, Kill the young, Serafin, Stereophonics, Stars, Starsailor, 30 seconds to mars, Morcheeba, KT Tunstall, Jack Johnson, K's choice, Silverchair, Fiona Apple, PJ Harvey, Sum 41, Serge Gainsbourg, Leo Ferre, Barbara, Jacques Brel, Hubert Felix Thiefaine, Miossec, Diabologum, Blankass, Louise Attaque, Tétard, Romain Humeau et Eiffel, Prohom, Mokaiesh, Clamantis, Candidate, Anadyomene, Liqueur Brune, Jacques Higelin, Agora Fidelio, Aston Villa, Axel Bauer, Zazie, Mathieu Chedid, Camille, Dahlia, Mass Hysteria, Luke, Matmatah, Calc, Cresus, Dolly, Mademoiselle K, Daisybox, Raphael, No one is innocent, LETO, Saez, Sinclair, Katerine, Pleymo, Korn, Slipknot, Stone Sour, Nightwish, Altean Abyssa, Sonata Artica, Angra, After Forever, Kamelot, Adagio, Within Temptation, Dream theater, Hammerfall, Seether, Savilian, Rammstein, Helloween, ACDC, Marylin Manson, Jakalope, Metallica, Plastikman, Blackstrobe, Nitzer ebb, Downliners sekt ... la liste est trop longue ... The chill conspiracy, Nobody's Perfect, Charlotte Daniel, Alias, HAD, Cox, Fingerless, Solas, Kim Novak ... moi sous la douche (censured) ... to be continued

PLAYLIST actuelle : Year Zero (NIN), Good bye Lenin ! (Yann TIERSEN), Blow (GHINZU), Gore baby Gore (PUNISH YOURSELF), Origin of Symmetry (MUSE), 9 (Damien RICE), August (LUNATIC AGE), L'absente (Yann TIERSEN), Puzzle (BIFFY CLYRO), DEPORTIVO, Battlefield (EZ3KIEL), L'intranquille (SUBWAY), Enemies and Immigrants (MODWHEELMOOD), Haarp (MUSE), Ghosts (NIN) ...

Movies:

Myspace. C’est sûr que quand on s’expose sur le net, c’est pour flatter son [ego]system, rivaliser avec Narcisse, lécher le gâteau du bout de la langue, mais bouffer la cerise quand même et capitaliser un max de tunes_pixels sur son aura cybernétique. C’est sûr. Il suffit d’appliquer le principe du « Fuck me, I’m famous » et de surfer sur les étoiles que l’on ramasse aux 4 coins de l’espace. Myspace. Un monde de merde virtuel. On s'affiche, on attise les jalousies volontairement, on s'en fiche (la vie n'est qu'un jeu, hein, la bonne blague), on se lèche, on se mord, on se chambre, on baise, on s'aime, on s'aime pas, on se tire la gueule, on boude, on se cherche, on s'espère, on s'invente, on désespère, on déprime, on se consume lentement, et on se suicide un jour, comme ça, l'air de rien. Un Meetic à l'échelle planétaire utilisant le prétexte [cul]turel pour faciliter les échanges de paroles, de sons et de fluides. L'authenticité se perd, noyée dans un magma d'informations sucées, resucées, déformées pour satisfaire ses propres ambitions personnelles. On règle ses comptes en effaçant des messages, des commentaires pourris, voire des « amis » qui se sont foutus de notre gueule à un moment ou à un autre. C'est si simple. Puisque tout n'est que virtuel, il n'y a pas de souffrance, hein. Bien sûr.Myspace.On se mate les uns les autres pour passer le temps en léchant nos vitrines respectives plus ou moins crades, on se lyophilise derrière nos écrans turgescents, on joue les voyeurs l'esprit tranquille. Accessoirement, on découvre de nouveaux univers et on fait de belles rencontres. Tout dépend de ce que l'on cherche sur cette putain de toile. Les liens se font et se défont. On ne maîtrise pas toujours tout. On avance, on recule. On claque des portes, impulsifs entre les lignes ou borderline en puissance. On apprend à se taire et à sucer méticuleusement ses angoisses. On se fait baiser au sens propre ou figuré. On se fait chier. On s'enlise dans une sorte de marasme psycho-somatique à tendance schizoïde. On baisse les yeux. Et on contemple la merde qu'on a ramenée lors de nos errances cybernétiques. Celle qui nous colle aux godasses, nous encrasse les synapses et nous englue davantage dans cette fabuleuse planète. Et pourtant. Il suffit d'une seule connexion. D'une seule personne. D'un seul univers. Pour continuer. Pour y retourner. Les yeux grands ouverts. Malgré tout. Même si tout cela ne mène nulle part. Ou pas très loin. De soi. De l'Autre. Mais si loin des autres. Dont on se fout éperdument. Parce qu'ils ne savent pas. Parce qu'ils n'ont rien compris. Parce qu'ils ne le méritent pas. Ou si peu. Qu'importe. Tout est dans nos têtes, de toute façon. Et la clef repose sur la distanciation. Toujours. L'action_dans le mouvement. L'instinct_dans l'instant. L'émotion. L'authenticité. Sinon rien. Que dalle. Du vent. Insipide et stérile. Et il te reste quoi ? Le carcinome in situ qui métastase tes envies et tes désirs ? Le TOC qui fait tic-tac dans ta tête à claques ? Putain de lucidité à conserver coûte que coûte. C'est notre meilleure amie_ennemie finalement. Avec les étoiles qui nous tirent vers le haut.Myspace.Un monde de merde virtuel. Oui. C'est bien pratique la distance parfois. Pour se planquer. Caresser ses rêves en secret. Cultiver ses parts d'ombre. Se rendre inaccessible. Avoir un certain pouvoir sur les autres. Une distanciation qui s'étire bien au-delà des bits, des pixels et des kilomètres de fibre optique. Pour s'effacer. Sans crier gare. Du jour au lendemain. Et faire un bras d'honneur à tous ces connards qui se raccrochaient à nos plumes pour nous empêcher de décoller. Comme si l'on avait besoin d'eux pour vivre. Comme si l'on avait besoin d'eux pour ressentir. Comme si l'on avait besoin d'eux pour savoir ce qui est Essentiel.Suckers.

Television:

Dr House...

Books:

POE, KING, BAUDELAIRE, medicine books .. i'm writing my own SHIT .. with my fingers, my blood and my dissectional thoughts .. Je ne fais que vomir, vomir, vomir. L’auto-destruction est une souffrance qui se déguste en silence, sadiquement précise, explorant chaque interstice de la pensée, chaque fêlure, chaque brûlure, chaque écorchure, chaque cicatrice, pour en raviver la douleur et en jouir. Comme une pute qui se branle dans le noir en se léchant les doigts.Circulez, y’a rien à voir.Fin.

Heroes:

No way.

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