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This first song illustrate the first chapter of LES CHRONIQUES ELECTRIQUES The other chapters are in the BLOG!00:01 - Première partie L’ARBRECÂBLE Financé par les troglomassifs du funicule spatial.Avant la découverte de l’arbrecâble, nous pensions que les plafonds avaient des yeux, les murs des oreilles, les planchers des branchies et les rideaux des ongles. On évoque la superstition pour désigner cette sublimation des organes ménagers. On se trompe. C’est un autre langage qu’il faut ici tenir pour éplucher le contenu du tronc.L’arbrecâble pousse en territoire urbain, il grandit par la force des ondes ancestrales, ses fruits sont transistors.Il est apparu pour la première fois à New Delhi, dans les années 50. La "Nouvelle Porte" vit ce monument jaillir de son pavé, toucher les nerfs électriques et couvrir les toitures d’étincelles. En tant que rizhome, l’arbrecâble se répandit presque simultanément dans toutes les grandes aglomérations mondiales, parfois de façon très anonyme. Il force le promeneur à la verticalité. Il est le nouvel ascenseur olympien. Poser la main sur son écorce vaginale réveille le système lymphatique, et la plupart éprouvent une nostalgie sans verbe, sans nom, sans parole.C’est qu’il détient entre ses strates horizontales un vide sans commune mesure, le vide de nos existences. Les lianes sanguines qui se prélassent le long de ses branches, lianes tièdes et réflexes, ont la particularité extravagante de contenir le sang des morts. Les ramifications souterraines vont piocher leur nourriture dans les tombeaux organisés. Si vous osez trancher l’une de ses lianes, vous entendrez le souffle d’air que certains appellent "le dernier soupir". Il est fortement déconseillé d’éventrer ces veines végétales, car elles cicatrisent très doucement, et contiennent une quantité affolante de sang épais. On dit à propos des arbrecâbles qu’ils attirent les personnes prêtes à mourir.Il arrive en effet de voir quelques individus porter l’oreille au tronc des ces mastodontes, et de verser une larme qu’il sera impossible d’interpréter. L’arbrecâble a ses secrets à l’articulation huilée.On en ferait des salades de noix nocturnes.‡‡‡When Samuel Zlatoff can’t make films, he likes to observe the strange beauty of the world and it’s perpetual transformation.THE ELECTRICAL CHRONICLEWith Cyrille Poumerie they make some Electrical Chronicle named "Sombre Tendon et Sable Blanc" or "Tendon Blanc et Sombre Sable" or "Blanc Sombre et Tendon Sable"... Always sponsorised by the Troglomassif Spacial!!!Every week, in the blog, you can discover and live with every branch of the Cable-Tree grawn by the Cyrille Poumerie’s texts and by the Samuel Zlatoff’s diptyc of photography.THE S&M’S SERIESSamuel and Megumi Zlatoff let one invisible world be seen. Around the Megumi’s make up concept they formulate the world of the interior expression. But who induce this transformation? The landscape on the face or the face on the landscape?03 - LES CONCASCADORSYou can find the CONCASCADOR’s serie in the STANDARD magazine, Of Course issue Made for Standard, the serie present theVava Dudu’s Lipstick theBabyscotch’s Cagoule Marion Jolivet’s Vaudou!In a low dirty version!02 - PROJECTION CUBIQUE !In a low dirty version!01 - PARASITE BLEU