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Léonor Fini

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About Me

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Online Now IconsJe suis est née à Buenos Aires en 1908, d'une mère triestienne et d'un père argentin que je n'ai pratiquement pas connu. J'ai passé mon enfance et mon adolescence à Trieste dans un milieu bourgeois très cultivé. A 17 ans, je quitte le milieu familial et m'établis à Paris. Sans jamais vraiment faire partie du groupe surréaliste, je me lie d'amitié avec Paul Eluard, Max Ernst, Georges Bataille. Je n'ai jamais fréquenté d'Ecole de Beaux Arts. Pour mes débuts en peinture, je me suis consacrée aux portraits, peignant notamment Jean Genet et Jacques Audiberti. Ma première exposition personnelle fut à Milan en 1932. En 1936, j'expose à New York, Chirico et Eluard préfacent le catalogue. Je ne peins qu'une dizaine de toiles par années. Je dessine en revanche beaucoup et toute ma vie fut consacrée à l'estampe : lithographies et gravures à l'eau-forte sur des thèmes mystiques et érotiques. De nombreux poètes et écrivains m'ont consacré des textes, parmi lesquels Cocteau, Moravia, Max Ernst. J'ai illustré de nombreux livres : Les Sonnets et la Tempête de Shakespeare en 1949 et 1965, Juliette de Sade, Les fleurs du mal de Baudelaire, Histoire d'O de Pauline Réage, mais aussi des poèmes de Ponge, Poe etc. J'ai créé des décors et des costumes de théâtre. Dans les années 70, j'ai peint une série intitulée JEUX DE VERTIGES, pour laquelle j'écrivais : "Dans ces jeux, l'important c'est la perte de conscience, le naufrage heureux du soi. Le va-et-vient d'une balançoire commence par l'euphorie et le rire pour devenir absence et vertige, d'où la difficulté de l'arrêter: l'attraction du vide. » Neuf films ont été consacré à mon oeuvre et à ma vie. Une rétrospective complète de mon oeuvre a eu lieu au musée du Luxembourg, à Paris, en 1986, avec quatre-vingts tableaux, des gouaches, des dessins, des aquarelles, des gravures, des lithographies, des éditions de bibliophilie, et des masques. Leonor Fini, l'infinieEn 1951, Jean Cocteau résumait le personnage et son oeuvre : «Tout ce surnaturel lui est naturel. On ne saurait imaginer d'autres acteurs, ni d'autres décors, que ceux qu'elle tire du théâtre de son âme.» Comme Salvador Dali, Maria Félix, Suzanne Flon, Marcel Jouhandeau, Ludivico Visconti ou encore Jean Schlumberger, Cocteau connut Leonor Fini. Et lui comme les autres fut fasciné par son onirisme charmant où se mêlent un puissant éros et un fantastique dérangeant. Aujourd'hui, dans de nombreux endroits de la planète on n'ignore pas qui fut Léonor Fini. Au Japon, par exemple, ses oeuvres ont habité quatre musées de juin à décembre 2005. En France, c'est différent. Arlette Souhami, de la galerie Minsky à Paris, le déplore : «C'est vrai qu'ici elle n'a pas beaucoup de succès. Aujourd'hui, elle revient dans l'air du temps mais le processus ne partira pas de l'Hexagone, c'est sûr.» Une personnalité peu commune Arlette Souhami a côtoyé Léonor Fini dans les dernières années de sa vie. Elles furent même amies. «Elle voulait vraiment être indépendante. Et elle a réussi ! Elle était une sorte de diva. Elle est toujours restée elle-même», résume Arlette Souhami. Libre, en amour aussi : «Elle adorait l'écrivain polonais Constantin Jelenski. Mais en fait Jelenski était homosexuel et épris de Stanislao Lepri. Ils ont longtemps vécu tous les trois. Sans problèmes. Leurs amours étaient très profonds.» Représentation de la nudité Léonor Fini était à l'avant-garde. La nudité est abordée, souvent, pour ce qu'elle est. Dans le diptyque D'un jour à l'autre, des peaux de bêtes recouvrent les femmes. Parfois, leurs vêtements sont déchirés, comme les bas de Fini sur une photo d'époque. Dans un autre tableau, Les Sorcières, l'avortement est évoqué. La toile est forte, difficile à vivre. C'est encore Léonor Fini qui conseille au marchand d'art Leo Castelli d'exposer des meubles décorés par les surréalistes. A la Galerie Minsky, on peut retrouver le paravent Métamorphose d'une femme et une incroyable armoire. Surréaliste ? En vérité, «c'en était une malgré elle». Autodidacte, la voilà d'abord proche de Bataille, Éluard ou Ernst. Mais Léonor Fini a besoin d'air. «Même influencée par l'abstrait, elle reste figurative.» Leonor Fini a aussi réalisé de magnifiques et tendres portraits. Flon, Genet... Quand on essaie de faire le sien, on la réduit souvent aux chats qui l'entouraient en permanence et qu'elle a tant de fois représentés. On se trompe. Elle trouvait le titre de ses tableaux en les peignant, dès que le tableau était terminé, le titre était déjà défini.

My Interests

Je traverserai, vers vous la forêt des chats. De face, ils sont debout, mais ils trônent de dos, gardiens et rois tout à la fois, avec cet air choisi de se savoir mortels, se sentant immortels. Leur queue à leur côté veille dans ses anneaux. Certains deviennent des arcs, des ponts. D'autres crispent un membre comme s'ils se gantaient. Tous jettent à la ronde le souffle de leurs glandes pleines de liberté. Je trébuche sous une guirlande de cadrans ailés d'oreilles en delta. Les fines lances blanches d'une horlogerie moustachue montrent toutes ensemble la minute arrêtée au centre de la clairière, où je parviens. Jacques Audiberti La nuit féline est cachée dans un antre de velours noir. Je ne connais pas vos ténèbres. mais dés que je m'allonge pour dormir, les lumières éteintes, il y a la ruée insolente de la nuit. Qui est le chat mérinos ? Qui la chèvre cachemire ? (je le sais) Je rencontre les petites insurrections de moustaches, de vibrisses, de touffes soyeuses qui sortent des oreilles. Je sens sous mes doigts des pattes élastiques, robustes, et des pattes articulées plus lâches. Vous êtes descendue au royaume des plantes et vous avez connu le long sommeil des fleurs, Les langues de la pluie pour la soif de vos lèvres, les doigts du jardinier pour mémoire à vos seins.Aux portes du jardin j'ai hésité, sommeil, avant de retrouver de mes deux mains vers toi l'imprécise présence.Le gardien du portail n'est plus mais le sphynx aux lèvres brisées veille sur les bourgeons. Par la racine de l'Iris nous voguerons dans les nuées avec le chant de la sirène.Celle qui nous regarde derrière ses plaisirs et ses masques a coiffé depuis longtemps les grands chapeaux innocents; petite fille venue depuis l'enfance et préservée dans son univers de la mort et du miracle, elle a peuplé ses nuits de la présence des mères, admirables fileuses du temps qui précisent et rejettent la fin.

Books:

Les écrits de Léonor Fini 1972 : Carnet des Chats. Lambert Monet, Genève. 1973 : Histoire de Vibrissa . Editions Claude Tchou, Paris. : Illustré de 168 dessins de l'auteur, tiré à 250 exemplaires sur Velin pur fil des papeteries de Lana. 1973 : La Grande Parade des Chats . Agori, Paris. 1975 : Le Livre de Leonor Fini . Editions Mermoud-Claire-Fontaine, Lausanne et Vilo, Paris. 1975 : Leonor Fini der Grosse Bilderbuch (Livre de leonor Fini) . Verlag Kurt Desch Editions, Munich. 1975 : Le Temps de la Mue . Galerie Bosquet, Paris.Texte inédit de Leonor Fini, tiré à 230 exemplaires comportant 20 gravures en couleur toutes signées par l¹artiste. Chaque justification est revêtue de la signature de Leonor Fini. 1976 : Sultanes et Magicienne des Mille et Une Nuits . Editions Galerie Carpentier, Paris. 1976 : Moumours, conte pour enfants velus . Editions de la Différence, Paris. 1977 : Miroirs des chats . Photographies de Richard Overstreet, textes de leonor Fini. La Guilde du Livre, Lausanne et Editions de la Différence, Paris. (Distribué par Flammarion). 1978 : L'Onéiropompe. Editions de la Différence, Paris. 1979 : Rogomolec . Editions Stock, Paris. 1980 : Leonor Fini porfolio . Editions David Briand, Toulouse. 1980 : Minsky Follies . Editions du Regard, Paris. 1983 : Rogomolec (Traduction allemande). Verlag Vis-à-Vis, Berlin. 1985 : Les chats de Madame Helvetius . Editions Enrico navarra, Paris. Exemplaire comprenant 10 gravures signées par l'artiste; tiré à 50 exemplaires. 1985 : Der Traumträger (L'Onéiropompe). Verlag Vis-àVis, Berlin. 1987 : Variations . galerie Bosquet, Paris. Exemplaire comprenant 12 gravures signées par l'artiste, tiré à 180 exemplaires sur Velin d'Arches. 1992 : L'Onéiropompe . Editions de l' Example, Barcelone. 1994 : Entre le Oui et le Non . Editions galerie Dionne, Paris. Exemplaire comprenant 12 gravures et 2 vignettes signées par l¹artiste, tiré à 176 exemplaires sur velin d¹Arches.DessinsPeintures

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