Je vais évoquer ce qui m'occupe, ce que je fais ou que j'ai fait... Sûrement ce qu'il me plairait de vivre encore... Et peut-être je tiendrai là une manière de répondre à ce QUI JE SUIS nécessaire... Oui, oui, je prendrai aussi le temps de remplir les autres cases qui permettront de faire savoir ce que j'apprécie... Cinéma, livres, musique, oui, promis, je dirais tout, ferai l'inventaire d'abord obligé puis vite agréable devant toutes ces rencontres... Mais c'est tout... Pas l'esprit à me lancer dans un autre affichage - en tout cas, pour l'instant... On va donc se dire que cette page commence et n'est pas terminée... Et je vous souhaite plein de belles choses.
PS. Si vous n'êtes pas encore l'ami de XAVIER BERLIOZ, c'est bien dommage... Oui, c'est le plus bel ami que l'on puisse avoir, voilà bientôt vingt ans qu'on se fréquente sans se flétrir, c'est vous dire !
BALADE EXPRESS
BOULEVERSANTE BALADE ! ... Considérez d’abord les trois personnages : ils rêvaient de sortir d’un quotidien fade et engluant, d’échapper à une vie morne, à un destin misérable... Considérez ensuite la situation : liés, envers et contre tout, par ce braquage qui a mal tourné, les voilà plus vulnérables encore et les nerfs à vif... L’espace enfin : une maison, l’une de ses pièces, comme une boîte qui peut préfigurer déjà la cellule de prison, dans laquelle les trois hommes acculés ont trouvé un refuge précaire. Là s’ouvre la pièce et commence l’attente et l’espoir d’une issue.
C’est un huis clos admirablement interprété, plein de vie, de peurs, de doutes au cours duquel la tension ne cesse de monter grâce à des acteurs sous pression. Et bientôt le spectateur, afin de relâcher un peu de cette pression contagieuse, se met à rire... Car, il faut bien l’admettre, cette pièce est à mourir de rire... Oui, le drame est bien là et fonctionne comme il se doit pour faire vivre le bouleversement et l’humanité des trois personnages, mais ces trois là - avec leurs forts caractères et cette poisse qui ne veut pas les lâcher - sont irrésistibles. Sous le couvert d’un drame mêlé donc de comédie, la pièce de Jean-Michel Steinfort offre une critique en filigrane de notre société où le chômage - et le manque de considération qu’il provoque - pousse les plus faibles (Maxime et Noël) dans les bras des plus révoltés (Antoine) et, embarqués sur ce radeau de malaise social, ils en arrivent à des recours extrêmes pour tenter d’échapper à la fatalité. Bravo donc pour cet auteur qui signe aussi une mise en scène efficace et merci aux trois acteurs remarquables - Xavier Berlioz , Bruno Guillot et Eric Desré - qui l’accompagnent dans cette balade. / SANDRINE VAUCLIN - OSF (RUMEURS D'HUMEURS)
D'autres articles concernant la pièce sur mon blog à : A PROPOS DE BALADE EXPRESS... TIENS, OUI, PARLONS-EN...
BLACK PRINCESS
SONIA ROLLAND ... Je vais bientôt prendre le temps de notez ici tout le bien que je pense de cette demoiselle devenue chère à mon coeur - je vais d'ailleurs prendre ce temps pour bon nombre de ceux avec qui j'ai eu le plaisir de travailler . J'ai fait sa connaissance par l'intermédiaire du producteur Jean-Benoît Gillig avec qui j'avais déjà collaboré. Ce dernier nous a proposé de préparer ensemble le tournage de la série Léa Parker... Et quel plaisir d'avoir passé ce temps avec la Princess... Une des plus belles personnes qu'il m'ait été donné de rencontrer... Allez je finirai plus tard... In progress donc...
CLAIRE DELIGNY
La première fois que j'ai croisé le regard de Claire, on se trouvait elle et moi dans une salle de répétitions du côté d'Arcueil, une ou deux séances de travail... puis ses yeux là se sont retrouvés en Suisse, une salle de spectacles, l'Usine à gaz de Nyon... Quatre jours pour une dernière ligne droite et faire que BIENVENUE AU PARADIS, la création des Epis Noirs, ait toute la chance d'emporter le succès souhaité... Oui, Claire a fait partie de la première distribution - bien heureusement, autrement pas de rencontre... Un mois à Avignon pour finir de savoir que je suis en face d'une fille qui a un tas de trucs pour elle... Puis, la voilà qui s'en va vers d'autres aventures... Jusque L'AMERIQUE, au Studio des Champs Elysées... In progress, pour que je vienne préciser le tas de trucs que Claire à pour elle...DOROTHÉE BRIÈRE
J’aime quand Dorothée pose les yeux sur moi. Bien évidemment, puisque Dorothée donne de la valeur. Les choses et les gens qui suscite son attention voient soudain leur côte grimper. D’un regard, me voilà qui devient quelqu’un, un Monsieur. Dorothée, vous l’aurez compris, est exigeante, elle vous habille en dimanche pour rendre les moments importants. On ne la lui fait pas, on ravale les arrangements, les mensonges, et malheur à qui tentera de la mener en bateau, il passera par-dessus bord fissa. Nous nous reconnaissons là . Une évidence entre-nous. Quand nous travaillons, c’est facile. J’aime ça. Et j’espère des sentiers à battre en sa compagnie bientôt… Puis j’aime quand je la fais rire. Dorothée est belle et, dans ses éclats, c’est extra balle…CAROLE BRANA
L'image d'un autre... Je la prends puisqu'elle vient évoquer ce que je ne sais pas... La demoiselle sur le noir et blanc n'est pas tout à fait celle que j'ai la joie de connaître... C'est bien, j'entends qu'elle peut être ce qu'elle désire, situation oblige... Dans mon image en couleur, il pleut comme dans un film de Sautet... Situation, oui, je situe l'action, une autre rue, une autre nuit - Sautet faisait tomber la pluie dès qu'il en avait besoin, m'a-ton dit, histoire d'ajouter au climat, peut-être rendre le moment plus urgent, important, va savoir... Allez, je baisse les paupières, de nouveau... La pluie ne parvient décidément pas à faire se délaver son sourire, rien à faire, indélébile... Les taxis préfèrent passer leur chemin, ne pas stopper à sa hauteur... Tu parles, lui offrir leur banquette arrière c'est prendre le risque de mal se conduire, ligne blanche, ligne blanche, faut pas déconner non plus, il a besoin de ses points le pauvre ami, comment ferait-il pour gagner sa vie, ligne blanche, ligne blanche, un ange mouillé dans le rétroviseur, ça ferait même dérailler le compteur, pour sûr... Quelle joie de ne pas se tromper, de vérifier que le baromètre disait vrai... Soirée chez les bretons qui en dit long, on y reviendra donc... Carole, c'est un vrai grand beau plaisir de la savoir pas très loin... Alors une bise et au lit... Oui, oui, c'est l'heure, bonne nuit !
MANUE RÊVÉE
Manue est une fille qui aime les couleurs. Elle en met partout. Vives ou pastels. Douces ou violentes. Peu importe le contraste de ses nuits versicolores pourvu que le noir soit confondu. À l’instar de fleurs d’abord palotes et de bustes en plâtre d’abord immaculés, mon c,,ur subit ses assauts arc-en-ciel. Je n’ai rien demandé. Manue doit me trouver trop terne, voire délavé, passé par l’usure. C’est ainsi que je me l’explique. Alors elle s’applique, par petite touches. Et y parvient. Depuis elle et son coloriage, mon monde semble un peu moins gris. Manue doit être un ange. Ou presque. De ces anges qui cache sous la couche autant de chaussures qu'il existe de mélanges de couleurs. Je la connais ici – myspace - pas ailleurs. Ça suffit à justifier l’endroit. Manue colore-moi encore…LARRY KRAMER
LA NUIT OU LARRY KRAMER M'A EMBRASSÉ... Photos jaunies, vieilles pierres et fauteuils de brocanteurs. Il flotte comme un parfum de secret et de nostalgie dans cette petite salle du théâtre des Déchargeurs. Une cave du Marais, un lieu propice aux confessions les plus intimes. Pendant une heure, un homme seul va vous crier l'homosexualité. De la découverte à l'amour, du rejet à la maladie, ce personnage absolument quelconque raconte de petites tranches de vie. De sa propre existence bien sûr, c'est à dire celle d'un homosexuel américain qui a traversé les années 70 et 80, mais par la même, de toute une communauté. Le spectacle prend aux tripes parce que les neuf saynètes ont quelque chose de très personnel, de très anecdotique, et parce qu'au-delà du parcours individuel, on sent vibrer tout un pan de l'humanité.Au travers du prisme homosexuel, DAVID DRAKE, l'auteur de la pièce renvoie une image étrange et douloureuse de l'Amérique, et du rêve américain. La liberté ? Tu parles... Ah bien sûr, il y a eu San Francisco et l'apparente allégresse des années 70. Mais pour le bon peuple, chantonner YMCA n'a jamais signifié la tolérance. Non, ce qu'on retrouve, ou ce qu'on découvre dans cette pièce, c'est l'Amérique de Stonewall, le mythique soulèvement gay de 1969. Ce sont les doutes et les épreuves, de ces hommes à la sexualité "différente". C'est la naissance aussi d'une identité et la proclamation de la fierté gay. Et bien sûr le SIDA, venu les frapper dans l'indifférence générale, alors qu'ils croyaient enfin respirer. (...) Le sujet est grave, c'est certain, mais ne croyez pas que le spectacle soit pesant. Non, il exhale simplement l'humanité. Même quand le personnage hurle sa rage, on reste subjugué face aux mots forts, mais jamais mal à l'aise. L'auteur restitue l'air d'un temps difficile, mais il évite le pathos et quand il caresse des stéréotypes, c'est avec une autodérision et un humour qui détendent l'atmosphère. La mise en scène de Xavier Berlioz et Jean-Michel Steinfort est superbe. Ici, ni décor ni artifices, mais des jeux de lumière et de musiques qui plantent subtilement la scène, dans la pénombre d'une église, dans une salle de gym ou dans la fièvre malsaine d'un bar gay. La performance de l'acteur - Laurent Le Bras - est remarquable. Tout au long de ce monologue, ou plutôt de ce one man show de 65 minutes, Laurent Le Bras passe sans cesse d'un registre à l'autre. Touchant et souvent drôle lorsqu'il évoque l'enfance, les poupées Barbie et les Village People. Comme enragé lorsqu'il est question du rejet. Poignant, quand il songe au SIDA et à la disparition des amis. Oui, c'est vrai, ce texte est grave. Violent et cru par moments, poétique et léger à d'autres, il est magnifiquement servi par son interprète. Qu'ajouter, sinon que nous avons eu un vrai coup de coeur pour cette pièce. Elle parle à nos consciences, d'amour et de droit à la différence. Des sujets qu'on ne saurait cantonner à une thématique gay. / TIJANI SMAOUI - L'INTERNAUTE
LE STUDIO PYGMALION
Evoquer ce qui m'occupe je disais un peu plus tôt... Eh bien, en voilà une des choses qui m'occupent, et pas qu'un peu... Le Studio est une place unique, fait entre autres d'un plateau sur lequel les acteurs viennent s'entraîner, se mettre en question, s'éprouver... l'endroit idéal où l'acteur peut venir se tromper... Nous sommes une petite équipe, s'efforçant d'y maintenir un état d'esprit et la bienveillance que réclame ce travail...« LE STUDIO PYGMALION, C’est comme la plongée sous-marine, la première fois qu’on s’y risque, on peut penser qu’il faut être fou pour plonger aussi franchement dans l’inconnu, ou se demander pourquoi on n’est pas descendu plus tôt. » LUC BESSON
STUDIOPYGMALION.COM
MYSPACE STUDIO PYGMALION
GROUPE STUDIO PYGMALION