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jean-michel STEINFORT

Bouteille à la mer, Fast Food, Bout de nombril, Déclaration d'amour, Ce qu'on voudra bien, Ce qu'o

About Me


Je vais évoquer ce qui m'occupe, ce que je fais ou que j'ai fait... Sûrement ce qu'il me plairait de vivre encore... Et peut-être je tiendrai là une manière de répondre à ce QUI JE SUIS nécessaire... Oui, oui, je prendrai aussi le temps de remplir les autres cases qui permettront de faire savoir ce que j'apprécie... Cinéma, livres, musique, oui, promis, je dirais tout, ferai l'inventaire d'abord obligé puis vite agréable devant toutes ces rencontres... Mais c'est tout... Pas l'esprit à me lancer dans un autre affichage - en tout cas, pour l'instant... On va donc se dire que cette page commence et n'est pas terminée... Et je vous souhaite plein de belles choses.
PS. Si vous n'êtes pas encore l'ami de XAVIER BERLIOZ, c'est bien dommage... Oui, c'est le plus bel ami que l'on puisse avoir, voilà bientôt vingt ans qu'on se fréquente sans se flétrir, c'est vous dire !

BALADE EXPRESS


BOULEVERSANTE BALADE ! ... Considérez d’abord les trois personnages : ils rêvaient de sortir d’un quotidien fade et engluant, d’échapper à une vie morne, à un destin misérable... Considérez ensuite la situation : liés, envers et contre tout, par ce braquage qui a mal tourné, les voilà plus vulnérables encore et les nerfs à vif... L’espace enfin : une maison, l’une de ses pièces, comme une boîte qui peut préfigurer déjà la cellule de prison, dans laquelle les trois hommes acculés ont trouvé un refuge précaire. Là s’ouvre la pièce et commence l’attente et l’espoir d’une issue.
C’est un huis clos admirablement interprété, plein de vie, de peurs, de doutes au cours duquel la tension ne cesse de monter grâce à des acteurs sous pression. Et bientôt le spectateur, afin de relâcher un peu de cette pression contagieuse, se met à rire... Car, il faut bien l’admettre, cette pièce est à mourir de rire... Oui, le drame est bien là et fonctionne comme il se doit pour faire vivre le bouleversement et l’humanité des trois personnages, mais ces trois là - avec leurs forts caractères et cette poisse qui ne veut pas les lâcher - sont irrésistibles. Sous le couvert d’un drame mêlé donc de comédie, la pièce de Jean-Michel Steinfort offre une critique en filigrane de notre société où le chômage - et le manque de considération qu’il provoque - pousse les plus faibles (Maxime et Noël) dans les bras des plus révoltés (Antoine) et, embarqués sur ce radeau de malaise social, ils en arrivent à des recours extrêmes pour tenter d’échapper à la fatalité. Bravo donc pour cet auteur qui signe aussi une mise en scène efficace et merci aux trois acteurs remarquables - Xavier Berlioz , Bruno Guillot et Eric Desré - qui l’accompagnent dans cette balade. / SANDRINE VAUCLIN - OSF (RUMEURS D'HUMEURS)
D'autres articles concernant la pièce sur mon blog à : A PROPOS DE BALADE EXPRESS... TIENS, OUI, PARLONS-EN...

BLACK PRINCESS


SONIA ROLLAND ... Je vais bientôt prendre le temps de notez ici tout le bien que je pense de cette demoiselle devenue chère à mon coeur - je vais d'ailleurs prendre ce temps pour bon nombre de ceux avec qui j'ai eu le plaisir de travailler . J'ai fait sa connaissance par l'intermédiaire du producteur Jean-Benoît Gillig avec qui j'avais déjà collaboré. Ce dernier nous a proposé de préparer ensemble le tournage de la série Léa Parker... Et quel plaisir d'avoir passé ce temps avec la Princess... Une des plus belles personnes qu'il m'ait été donné de rencontrer... Allez je finirai plus tard... In progress donc...

CLAIRE DELIGNY

La première fois que j'ai croisé le regard de Claire, on se trouvait elle et moi dans une salle de répétitions du côté d'Arcueil, une ou deux séances de travail... puis ses yeux là se sont retrouvés en Suisse, une salle de spectacles, l'Usine à gaz de Nyon... Quatre jours pour une dernière ligne droite et faire que BIENVENUE AU PARADIS, la création des Epis Noirs, ait toute la chance d'emporter le succès souhaité... Oui, Claire a fait partie de la première distribution - bien heureusement, autrement pas de rencontre... Un mois à Avignon pour finir de savoir que je suis en face d'une fille qui a un tas de trucs pour elle... Puis, la voilà qui s'en va vers d'autres aventures... Jusque L'AMERIQUE, au Studio des Champs Elysées... In progress, pour que je vienne préciser le tas de trucs que Claire à pour elle...

DOROTHÉE BRIÈRE

J’aime quand Dorothée pose les yeux sur moi. Bien évidemment, puisque Dorothée donne de la valeur. Les choses et les gens qui suscite son attention voient soudain leur côte grimper. D’un regard, me voilà qui devient quelqu’un, un Monsieur. Dorothée, vous l’aurez compris, est exigeante, elle vous habille en dimanche pour rendre les moments importants. On ne la lui fait pas, on ravale les arrangements, les mensonges, et malheur à qui tentera de la mener en bateau, il passera par-dessus bord fissa. Nous nous reconnaissons là. Une évidence entre-nous. Quand nous travaillons, c’est facile. J’aime ça. Et j’espère des sentiers à battre en sa compagnie bientôt… Puis j’aime quand je la fais rire. Dorothée est belle et, dans ses éclats, c’est extra balle…

CAROLE BRANA


L'image d'un autre... Je la prends puisqu'elle vient évoquer ce que je ne sais pas... La demoiselle sur le noir et blanc n'est pas tout à fait celle que j'ai la joie de connaître... C'est bien, j'entends qu'elle peut être ce qu'elle désire, situation oblige... Dans mon image en couleur, il pleut comme dans un film de Sautet... Situation, oui, je situe l'action, une autre rue, une autre nuit - Sautet faisait tomber la pluie dès qu'il en avait besoin, m'a-ton dit, histoire d'ajouter au climat, peut-être rendre le moment plus urgent, important, va savoir... Allez, je baisse les paupières, de nouveau... La pluie ne parvient décidément pas à faire se délaver son sourire, rien à faire, indélébile... Les taxis préfèrent passer leur chemin, ne pas stopper à sa hauteur... Tu parles, lui offrir leur banquette arrière c'est prendre le risque de mal se conduire, ligne blanche, ligne blanche, faut pas déconner non plus, il a besoin de ses points le pauvre ami, comment ferait-il pour gagner sa vie, ligne blanche, ligne blanche, un ange mouillé dans le rétroviseur, ça ferait même dérailler le compteur, pour sûr... Quelle joie de ne pas se tromper, de vérifier que le baromètre disait vrai... Soirée chez les bretons qui en dit long, on y reviendra donc... Carole, c'est un vrai grand beau plaisir de la savoir pas très loin... Alors une bise et au lit... Oui, oui, c'est l'heure, bonne nuit !

MANUE RÊVÉE

Manue est une fille qui aime les couleurs. Elle en met partout. Vives ou pastels. Douces ou violentes. Peu importe le contraste de ses nuits versicolores pourvu que le noir soit confondu. À l’instar de fleurs d’abord palotes et de bustes en plâtre d’abord immaculés, mon c,,ur subit ses assauts arc-en-ciel. Je n’ai rien demandé. Manue doit me trouver trop terne, voire délavé, passé par l’usure. C’est ainsi que je me l’explique. Alors elle s’applique, par petite touches. Et y parvient. Depuis elle et son coloriage, mon monde semble un peu moins gris. Manue doit être un ange. Ou presque. De ces anges qui cache sous la couche autant de chaussures qu'il existe de mélanges de couleurs. Je la connais ici – myspace - pas ailleurs. Ça suffit à justifier l’endroit. Manue colore-moi encore…

LARRY KRAMER

LA NUIT OU LARRY KRAMER M'A EMBRASSÉ... Photos jaunies, vieilles pierres et fauteuils de brocanteurs. Il flotte comme un parfum de secret et de nostalgie dans cette petite salle du théâtre des Déchargeurs. Une cave du Marais, un lieu propice aux confessions les plus intimes. Pendant une heure, un homme seul va vous crier l'homosexualité. De la découverte à l'amour, du rejet à la maladie, ce personnage absolument quelconque raconte de petites tranches de vie. De sa propre existence bien sûr, c'est à dire celle d'un homosexuel américain qui a traversé les années 70 et 80, mais par la même, de toute une communauté. Le spectacle prend aux tripes parce que les neuf saynètes ont quelque chose de très personnel, de très anecdotique, et parce qu'au-delà du parcours individuel, on sent vibrer tout un pan de l'humanité.
Au travers du prisme homosexuel, DAVID DRAKE, l'auteur de la pièce renvoie une image étrange et douloureuse de l'Amérique, et du rêve américain. La liberté ? Tu parles... Ah bien sûr, il y a eu San Francisco et l'apparente allégresse des années 70. Mais pour le bon peuple, chantonner YMCA n'a jamais signifié la tolérance. Non, ce qu'on retrouve, ou ce qu'on découvre dans cette pièce, c'est l'Amérique de Stonewall, le mythique soulèvement gay de 1969. Ce sont les doutes et les épreuves, de ces hommes à la sexualité "différente". C'est la naissance aussi d'une identité et la proclamation de la fierté gay. Et bien sûr le SIDA, venu les frapper dans l'indifférence générale, alors qu'ils croyaient enfin respirer. (...) Le sujet est grave, c'est certain, mais ne croyez pas que le spectacle soit pesant. Non, il exhale simplement l'humanité. Même quand le personnage hurle sa rage, on reste subjugué face aux mots forts, mais jamais mal à l'aise. L'auteur restitue l'air d'un temps difficile, mais il évite le pathos et quand il caresse des stéréotypes, c'est avec une autodérision et un humour qui détendent l'atmosphère. La mise en scène de Xavier Berlioz et Jean-Michel Steinfort est superbe. Ici, ni décor ni artifices, mais des jeux de lumière et de musiques qui plantent subtilement la scène, dans la pénombre d'une église, dans une salle de gym ou dans la fièvre malsaine d'un bar gay. La performance de l'acteur - Laurent Le Bras - est remarquable. Tout au long de ce monologue, ou plutôt de ce one man show de 65 minutes, Laurent Le Bras passe sans cesse d'un registre à l'autre. Touchant et souvent drôle lorsqu'il évoque l'enfance, les poupées Barbie et les Village People. Comme enragé lorsqu'il est question du rejet. Poignant, quand il songe au SIDA et à la disparition des amis. Oui, c'est vrai, ce texte est grave. Violent et cru par moments, poétique et léger à d'autres, il est magnifiquement servi par son interprète. Qu'ajouter, sinon que nous avons eu un vrai coup de coeur pour cette pièce. Elle parle à nos consciences, d'amour et de droit à la différence. Des sujets qu'on ne saurait cantonner à une thématique gay. / TIJANI SMAOUI - L'INTERNAUTE

LE STUDIO PYGMALION

Evoquer ce qui m'occupe je disais un peu plus tôt... Eh bien, en voilà une des choses qui m'occupent, et pas qu'un peu... Le Studio est une place unique, fait entre autres d'un plateau sur lequel les acteurs viennent s'entraîner, se mettre en question, s'éprouver... l'endroit idéal où l'acteur peut venir se tromper... Nous sommes une petite équipe, s'efforçant d'y maintenir un état d'esprit et la bienveillance que réclame ce travail...
« LE STUDIO PYGMALION, C’est comme la plongée sous-marine, la première fois qu’on s’y risque, on peut penser qu’il faut être fou pour plonger aussi franchement dans l’inconnu, ou se demander pourquoi on n’est pas descendu plus tôt. » LUC BESSON
STUDIOPYGMALION.COM
MYSPACE STUDIO PYGMALION
GROUPE STUDIO PYGMALION

My Interests



AUTOMATIQUE DACTYLOGRAPHIE

Et nous resterons là. Attendant que ça se passe. Une fois le vent calmé, nous ferons l’inventaire. Dans les débris, les enfants trouveront de quoi construire des jeux coupants… Je me disais aussi, besoin de peu de choses pour que la place se renverse... La foule en bousculade perd le nord et son sang… L'insomnie vend ses conseils à perte, ça laissera forcément des restes que nous irons ramasser moi et moi les jours de disette... Bonne nuit... Sous la lune, la lumière fait nos peaux plus douces...

CORALIE REVEL

Coralie me fait crédit, ça oblige. Et puis elle range en moi beaucoup d'elle. De ce qui lui échappe et qui d'abord lui appartient. Elle range et puis oublie. Le crédit suffisait, voilà qu'elle y ajoute la confiance, ça oblige encore. Dans un tiroir à soi, le plus précieux d'une autre, pas question d'oublier la combinaison. Coralie est une funambule - moins pour le geste équilibré que pour le vertige. Elle aime trembler en tombant, ça la rend belle. Je suis parfois en bas. Une histoire d'amorti... J'écris about Coralie au beau milieu de la nuit, je prends la pause, et tiens trop à elle pour ne pas promettre de lui revenir... In progress toujours...

LES GNOSTIQUES (EXTRAITS)

Jacques Lacarrière La bouche encore engluée dans la gangue argileuse, les membres ébauchés mais incapables de soutenir le corps, émettant des vagissements déconcertants, il n'avait qu'un rapport lointain avec l'image qui l'avait suscité. Mais le vrai Dieu, en voyant cette erreur, cette horreur, ramper sur le sol terrestre et risquer de peupler la terre, eut pitié ; de la maladresse des anges. En ce ver vagissant, il insuffla l'étincelle de vie qui lui permit d'emblée de se dresser et de parler. L'homo bipedus et loquens était né. Ainsi s'explique notre double nature : nous sommes un peu comme un verre rectifié, un ex-amphibien corrigé par l'indulgence du vrai Dieu et doté d'une étincelle, d'un fragment lumineux de la Puissance suprême.

PRESSION DES PNEUS / JUILLET 2007

Pèlerinage (3)
Il y a une semaine environ, au sud de la Vendée – que je m’apprête à gagner pour une première halte -, on a aperçu un requin pèlerin de trois mètres. Tous les baigneurs sont sortis des vagues fissa. Le drapeau rouge est monté dans le ciel. Et on a attendu que la bestiole veuille bien se barrer plus au large… Je l’ai entendu dans le poste ; et j’ai retenu : requin, pèlerin, trois mètres… Les dents de la mer… Ben oui, Les dents de la mer, pas moins… Et puis j’ai fait le curieux, pris mes renseignements et appris que le requin pèlerin se nourrit exclusivement de plancton… Une chochotte en gros, une baudruche… Merde alors… Et puis s’approcher comme ça des gens en maillot sans même l’intention d’en croquer, à quoi ça rime, qu’est-ce que c’est que ce foutu pèlerinage ?

Kilomètre Zéro (2)
Je suis sur le départ. Oui. Avec équipage. Je ne connais pas la durée de cette absence. Peut-être une quinzaine ; peut-être un mois ; peut-être jusqu’au premier jour de septembre. Personne ici ne sait pour combien de temps nous laissons les Amis... Ah les Amis ! Faire à chacun le signe qui convient, une autre histoire de temps, un qu’on ne prend pas. Mais tous ceux-là vivront leur vie. Avec des choses à raconter au retour… Alexandra est en saison deux et plonge dans un pilote, pile comme face ; Carole et Amélie dans le même film ! Sicile, Chine, les personnages voyagent, tant mieux, les actrices aussi ; Macha est à Avignon, Les Épis Noirs y sont aussi, Laurent également tandis que Michael expose encore un peu en capitale… Jana prendra peut-être son comptant de soleil, Manue chassera à coup sûr la tentative de grisaille, Clarice se rafraîchira aux Cascades, Eva boudera son Canada, Nelly tiendra Essaouira – si elle y surprend Karim, qu’ils s’y embrassent -, Marine pensera à l’idée de lâcher son accordéon pour le café-histoire qu’elle m’a promis… J’en oublie, plein, presque tous, trop donc… T’es où, tu fais quoi, tu posteras encore j’espère ces images et ces mots qui font la place belle et utile… Et je pense déjà à cet automne, je me réjouis déjà de voir Livane et Claire faire de la musique ensemble !

Ah Rosinante ! (1)
J’ai levé le capot, vérifié les niveaux… impeccables. Elle commence à faire un gros compteur. Alors je vérifie par précaution. Mais non, elle est pas gourmande. Preuve de sa jeunesse. C’est dans la tête les kilomètres, c’est bien connu. Quelques taches de rouille sur l’une des ailes à l’arrière mais faut pas lui dire, juste la laisser sur la joie des deux pneus neufs d’il y a six mois et sur l’ampoule du clignotant avant remplacé cet après-midi. Elle est impatiente de manger de la route encore, s’agirait pas de semer le doute dans son esprit…

APRÈS LA PLUIE



YANN BRIDARD … est premier danseur à l'Opéra de Paris - "peu d'artistes parviennent à ce niveau", comme j'ai pu le lire récemment dans un article de presse qui parlait de lui. Quand je me mets à mon tour à évoquer le compagnon, je dis qu'il est rare, fait partie de ceux qui entrent en scène pour s'y bouleverser, se consumer. La première fois que je l'ai vu danser... Badaboum!... il était Orphée dans le ballet de Pina Bausch , "Orphée et Eurydice". Et il était comme je le décris, bouleversé et… bouleversant, à faire frissonner Garnier tout entier. J'ai connu Yann au Studio Pygmalion... quand il y vient, c’est en quête d'émotions, de nouveaux appâts afin de nourrir sa danse. Yann est aussi Chorégraphe - lorsqu'il est celui-là, il se trouve dans la même quête que pour sa danse - et c'est ce qui nous a fait ensuite nous réunir pour travailler. Toujours des projets qui naissent de lui, qu'il porte, dans lesquels je l'accompagne. D'abord JOB 19.5, au Théâtre Jean Vilar de Suresnes, en 2005, puis APRES LA PLUIE, crée à l'Opéra de Nancy en octobre 2006, pièce pour laquelle Yann m'a aussi donné l'occasion d'écrire une partie théâtrale, histoire de mettre des mots dans la bouche des danseurs... Le Ballet de Lorraine ... allez, Je finirai plus tard... In progress donc.

ILLICO

ILLICO… Kézako… Cinq cordes dont une vocale … C’est ainsi… C’est ILLICO… La cinquième corde, ou la première, ou l’une du milieu, enfin, celle qu’on dit vocale, c’est Cyril Giroux , pas moins… L’artiste – parce que oui, il en est un, tu parles, avec cette grâce qu’il a de mettre la vie en musique ! – je l’ai rencontré il y a bientôt vingt ans, faisant lui et moi nos premiers pas chez Luc Charpentier … Puis je l’ai vu mettre la folie en scène avec le trio LES MÉNILMARLOUS – ceux qui ont pu voir le groupe, s’en souviennent à coup sûr encore aujourd’hui… Et maintenant, ILLICO… Un peu avant que se crée le donc quintette, j’avais réclamé (à genoux) à l’artiste de mettre en musique certains de mes textes pour un spectacle auquel je travaillais alors et qui allait comporter une partie chantée – et dans lequel Cyril et moi allions faire la connaissance de Bertrand Causse , le futur Alto d’ILLICO… Et puis Cyril, Bertrand et les trois autres cordes se sont trouvés, ont mis dans leur Tour une de ces chansons et j’en suis heureux, mais alors heureux, vraiment… LES NAÏVES, c’est son titre - musique : Cyril Giroux, paroles : Jean-Michel Steinfort -, chanson au milieu des autres et de tout cet univers où se mélangent bouillonnements, rock, musette, java, tango, funk, tzigane… ces chansons… de véritables scénettes poignantes, drôles, grinçantes ou burlesques… avec pour devise signée Narvalo : La vie est une fête, en fait, il suffit de se faire inviter...Heureux qu'ils m'aient un jour filé un carton...

LES ÉPIS NOIRS



PIERRE LERICQ ... L'homme à tout (bien) faire des ÉPIS NOIRS (auteur, acteur et metteur en scène) fait partie lui aussi des artistes que j'ai rencontrés au Studio Pygmalion... Nombreux sont ceux qui y viennent dans un esprit de recherche, manière d'aiguiser leur art, il est un de ceux-là... Pierre et moi sommes devenus complices, sacrément complices, comme on le devient lorsqu'on se trouve désireux de construire un machin gros et beau comme une cathédrale... Je l'ai accompagné dans la création de BIENVENUE AU PARADIS, folie tragi-comique inspirée d'Antigone... l'ai mis en scène à Avignon dans VIVE LE VENT, un collage de textes et de chansons à lui... J'ai encore là un tas de choses à dire... Parler de toute cette troupe unique et du souffle qui la porte, Manon, Fabien, Lionel, Héléna, Julia... J'y reviendrais à coup sûr... In Progress donc...

SOLDES MONSTRES..

(première pièce en scène)
Gloria est une jeune femme intelligente et plutôt jolie. Elle a un travail qui ne semble pas trop lui déplaire. Elle vit dans un appartement agréable bien qu'un peu en désordre. Elle pourrait être contente. Mais elle est seule. Alors elle est nerveuse, boit beaucoup trop et, parfois, se pend à son balcon en criant du haut de ses quatorze étages aux passants qui s'arrêtent en la voyant, qu'un de ces jours, elle va vraiment sauter.

Ce soir, pour se changer les idées, elle décide de sortir. Dans le centre ville, les trottoirs grouillent de monde alors elle s'installe à la terrasse de l'un de ses cafés pour observer et boire quelques verres. Elle reste assise à cette place longtemps. Jusqu'à la fermeture. Puis, comme il fait doux, elle choisit de rentrer à pieds. Mais, à mesure qu'elle avance et que la distance qui la sépare de chez elle diminue, l'idée de revenir s'enfermer dans cet appartement où personne ne vient plus, commence à lui déplaire. Son pas se fait moins pressé. Elle finit par s'arrêter. Et, plantée sur le trottoir, elle aperçoit une voiture venant lentement à sa rencontre. Les phares l'éblouissent et l'empêchent de distinguer le conducteur. Le véhicule stoppe enfin à sa hauteur. La vitre électrique s'abaisse. L'homme derrière le volant apparaît. Il doit avoir perdu sa route et veut un renseignement, se dit Gloria. Mais, après quelques mots sortis de l'habitacle, elle comprend que cet homme lui demande toute autre chose. Il est seul et cherche de la compagnie. Il la prend pour une autre, il la prend pour une putain. Gloria reste un moment sans rien dire, les yeux de l'homme en face d'elle semblent attendre une réponse. Il est seul, tout seul, je suis seule, toute seule, pourquoi ne pas être flattée par sa proposition, cette idée ne fait qu'un tour dans sa tête. Elle envoie un sourire dans les yeux impatients qui se mettent bientôt à cligner en signe de contentement. Elle s'installe à la place réservée au passager. L'automobile démarre. Les sièges respirent le bon cuir et sont confortables. L'homme lui paraît aimable. Il s'appellera Johnny, se dit-elle, ça lui va bien. Et puis, après une halte dans un bar pour faire le plein et laisser croire encore à cet homme tout ce qu'il désire, Gloria l'emmènera chez elle. Et la pièce pourra débuter.

Books:


Je vais désormais noter là ce que je lis... Pouvoir y revenir, un album...
Premier semestre 2007...
LE PROCHE-ORIENT ÉCLATÉ Georges Corm / ANGÈLE DE FOLIGNO Michel Cazenave / SAINT-FRANCOIS D'ASSISE Chiara Frugoni / LA POSSIBILITÉ D'UNE ÎLE Michel Houellebecq / LES PALESTINIENS Xavier Baron / GÉOPOLITIQUE DU CHAOS Ignacio Ramonet / AUX ORIGINES D'ISRAËL Zeev Sternhell / JE L'AIMAIS Anna Gavalda / L'EUROPE DIFFICILE Bino Olivi et Alessandro Giacone / LES EMMURÉS Sylvain Cypel / LA GRANDE GUERRE POUR LA CIVILISATION Robert Fisk / SIVA, L'INVASION DIVINE, LOTERIE SOLAIRE, À REBROUSSE TEMPS Philip K. Dick / FITNA Gilles Kepel / LA TACHE Philip Roth / FOUS DE L'INDE Régis Airault / TCHÉTCHÉNIE Comité Tchétchénie / LES CATHARES Anne Brenon / CARNET DE PÈLERINAGE Swâmi Râmdas / DE MARQUETTE À VERACRUZ Jim Harrison / LES GNOSTIQUES Jacques lacarrière
Eté 2007...
TIBET MORT OU VIF Pierre-Antoine Donnet / AVENTURES D'UN GOURMAND VAGABOND Jim Harrison / PARS VITE ET REVIENS TARD Fred Vargas / BERCEUSE Chuck Palanhniuk / LETTRES D'ALGÉRIE parues dans Le Monde et regroupées chez Folio Actuel / COSMOS INCORPORATED Maurice G. Dantec
Second semestre 2007...
WATER MUSIC T.C. Boyle / ANALYSE D'UN MIRACLE Arthur Koestler / LA PETITE FILLE DE MONSIEUR LINH, LE BRUITS DES TROUSSEAUX, TROIS PETITES HISTOIRES DE JOUETS Philippe Claudel / UN ROLE QUI ME CONVIENT Richard Russo / MASSOUD L'AFGHAN Christophe de Ponfilly / LE POETE Michael Connelly / HISTOIRE DU SIONISME Walter Laqueur
Premier semestre 2008...
LE DECLIN DE L'EMPIRE WHITING Richard Russo / LES CHUTES Joyce Carol Oates / AUTOCRITIQUE Edgar Morin / A LA RECHERCHE DU VOILE NOIR Rick Moody / LE NOUVEAU NATIONALISME AMERICAIN Anatol Lieven / NOUS AVONS LE PLAISIR DE VOUS INFORMER QUE, DEMAIN, NOUS SERONS TUES AVEC NOS FAMILLE Philip Gourevitch / GIVRE ET SANG John Cowper Powys / LES TRAITES NEGRIERES Olivier Pétré Grenouilleau / POUR UNE EDUCATION CONSCIENTE Lee Lozowick / L'EPOPEE CATHARE (LA FIN DES AMIS DE DIEU 1244-1321) Michel Roquebert / MAO II Don Delillo
Eté 2008...
NEIGE DE PRINTEMPS, CHEVAUX ECHAPPES, LE TEMPLE DE L'AUBE (LA MER DE LA FERTILITE 1, 2, 3) Yukio Mishima / LA "SOLUTION FINALE" DANS L'HISTOIRE Arno J. Mayer
Second semestre 2008...
LA CROISADE DES FOUS (YOUGOSLAVIE, PREMIERE GUERRE DE LA MONDIALISATION) Diana Johnstone / BALKANS: LA CRISE Jean-Arnault Dérens

Et puis je relis...


Premier semestre 2007...
BLAISE CENDRARS, le premier qui fit trembler les mains qui tenaient le livre... L'OR / RHUM / L'ARGENT / HOLLYWOOD LA MECQUE DU CINEMA / L'ABC DU CINEMA / UNE NUIT DANS LA FORÊT / DAN YACK / L'HOMME FOUDROYÉ / LE SANS-NOM / LA MAIN COUPÉE / LA FEMME ET LE SOLDAT.

Heroes:


DON QUICHOTTE - SOLAL - MINNIE MOORE ET SEYMOUR MOSKOWITZ - ROBERT HARMON - GLORIA SWENSON - MABEL ET NICK LONGHETTI - MYRTLE GORDON - COSMO VITELI - CYRANO DE BERGERAC - CORTO MALTESE - INDIANA JONES - DRUUNA - ALCESTE - CHINASKI

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Je vais désormais noter là ce que je lis... Pouvoir y revenir, un album... Premier semestre 2007...LE PROCHE-ORIENT ÉCLATÉ Georges Corm / ANGÈLE DE FOLIGNO Michel Cazenave / SAINT-FRANCOIS D'ASSISE C...
Posted by jean-michel STEINFORT on Tue, 06 May 2008 10:45:00 PST

REPÉRAGES

Ce que nous ne faisons pas, c'est plutôt pas mal, ça fait moins suer.Les secrets les mieux gardés sont ceux que j'ai préféré oublier.La nuit, tous les chats sont gris... Et les chattes ?A trop parler,...
Posted by jean-michel STEINFORT on Sat, 30 Jun 2007 02:33:00 PST

A PROPOS DE BALADE EXPRESS... TIENS, OUI, PARLONS-EN...

Leur vie n'était pas d'une grande réussite, leur fin ne le sera pas. Trois tordus ont cru réaliser le casse du siècle& Cela se solde par un mort et une cavale& Somme toute rien de surprenant& Mais la ...
Posted by jean-michel STEINFORT on Wed, 14 Mar 2007 05:37:00 PST