L’histoire :« 235 coups de compas dans le corps de papa. Et le dernier coup, dans l’œil. Tu l’avais jamais eu papa, le compas dans l’œil, et bien maintenant, tu l’as, je te l’ai enfoncé dans le crâne, et pour longtemps»
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Voici comment commence Le Compas dans l’œil !
Paul est coupable, face aux jurés, face aux hommes, face à Dieu, d’avoir tué son père. Mais il est libre, tellement libre qu’il ne peut plus se censurer, ses souvenirs et ses repères vont revenir, durant son procès, comme une ré(s)urgence.
Première boum, première télévision, première communion, les vacances à la ferme et leur insoutenable secret, la rencontre avec un vieux prof de français grincheux qui lui ouvre les portes du théâtre. Paul, entre rires et larmes, joue au funambule sur le fil de sa mémoire. Il s’accroche au vide comme s’y accrochent les nuages pour s’envoler dans une liberté légère et joyeuse.
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Pierre Lericq, dans ce monologue, nous livre toute la folie, les fêlures et la fantaisie de son théâtre intérieur.
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ILS NOUS EN PARLENT...
"Pierre Lericq vise juste et fort ! Pierre Lericq a 9 ans, dans « le Compas dans l’œil » il raconte un enfant jeté en patûre à des monstres. Le fermier, la fermière et l’ouvrier agricole sont laids. Le dernier louche et il a un bec de lièvre.
Quand Lericq l’imite, c’est Quasimodo sur scène et c’est drôle. Il glisse une touche de rose aussi. Et puis, il chante, il crie la vie, comme dans les spectacles entrainants qu’il partage avec sa compagnie, Les Epis Noirs.
Les spectateurs sont pris dans le tourbillon du vent mauvais qui souffle sur une enfance, un destin singulier qui parle de tous les autres. »
CAROLE ANDRIEU - LE PARISIEN
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"Pierre Lericq est un orfèvre des mots. Tel un artisan, il en fait des perles, des armes, des fleurs selon le besoin, Pierre Lericq est aussi un grand comédien, il est partout sur la scène. Il saute, il danse, s'exclame, pleure, rit, crie, se tait, il entraine ses auditeurs dans un rythme époustouflant. Puis s'arrête, s'adresse au public, lance un jeu de mot pour rire. Vraiment, la nouvelle création de Pierre Lericq est extraordinaire par sa richesse et la qualité de sa mise en scène. »
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"Du lourd, du très lourd ... et du très léger à la fois. Car Pierre Lericq est un homme envoûtant en mouvement. Ce texte d'une beauté brute sans être forcément brutale fait forcément mouche, c'est le titre qui le dit !"
L'EST REPUBLICAIN
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Mon grand père
===================================================="Mêlant
comme toujours le burlesque au tragique, Pierre Lericq passe avec une agilité déconcertante d’un personnage à l’autre !"
LE PARISIEN
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"La petite enfance de Pierre Lericq (Les épis noirs) : l'apprentissage des travaux des champs à 8 ans... ou les jolies colonies de vacances ?
Un One Man Show qui, outre la vérité vraie, alterne jeux de mots - drôles mais très logiques, somme toute ! - et poésie : imagination et amour des mots...
Avignon, ne pas rater !"
JEAN-YVES BERTRAND - WWW.REVUE-SPECTACLE.COM
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C’est un homme qui nous fait face mais ce pourrait être le diable ou un ange. Cet homme est charismatique et enjôleur comme le diable, beau et limpide comme un ange. Mais le diable est un ange et il ne faut pas se méprendre.
Cet homme nous regarde droit dans l’âme et s’excuse, s’accuse pour mieux nous culpabiliser de ne pas avoir été là dans son enfance pour le sauver au bon moment.
Cet homme nous accuse de ne pas être lui pour mieux se débarrasser d’histoires qui lui collent à la peau et va même jusqu’à puiser dans nos propres histoires de jeunesse pour mieux nous titiller.
Cet homme est diable et cet homme est Dieu, Dieu de la parole et du geste qui touche et fait mouche. Pierre est un homme, un vrai fragile et fort, beau et laid ; un homme comme Dieu dans sa grande fatigue à eu l’idée d’en inventer, de ces hommes qui ont la rage de vivre pour partager avec largesse.
Cet homme qui hors de scène ne parle pas beaucoup de lui c’est Pierre Lericq et je l’aime car il est tout le théâtre.
Néry
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