track TO THE SEA featuring vocalist Stina Nordenstam
Après le bruit, il y a la musique. Après la musique, il y a YELLO Duo d'électro-danse suisse, formé en 1979 à Zurich, Yello est dirigé
par Dieter
Meier (chant), un homme d'affaire millionnaire excentrique et farceur,
membre de
l'équipe nationale suisse de golf, qui avait auparavant réalisé deux
simples et
été membre du Periphery Perfume and Fresh Colour. Il définit le concept
du
groupe et tempère la fougue de son compère par son influence artistique
bénéfique.
Son complice Boris Blank, conducteur de camion et ancien réparateur de
TV,
virtuose du synthétiseur, technicien surdoué créateur de rythmes fous
mais
extrêmement timide, travaille dans l'ombre pour donner une forme
musicale aux
envols de l'imagination de son partenaire.
Leur musique (essentiellement instrumentale : même la voix est utilisée
comme un
instrument) est très fréquemment utilisée dans des films, des
reportages ou des
publicités et tout le monde a entendu du Yello sans le savoir.
Consultez
l'historique pour découvrir leur carrière.Alors pourquoi sont-ils si peu connus ? Ses membres ont les moyens
financiers de
ne faire aucune concession à la mode. Ils jouent donc plus pour leur
plaisir que
pour l'argent. De plus, il ne se produisent jamais en concert car leur
musique,
très travaillée en studio, ne s'y prête guère.
-
Yello L'historique du groupe
Yello, c'est une histoire de musique et de cinéma depuis longtemps. Le
duo
zurichois a enregistré son premier maxi en 1979 ("I.T. Splash/Glue
Head"),
l'année où son chanteur dadaïste et mondain Dieter Meier réalisait son
premier
long métrage, un thriller urbain passé inaperçu à la télévision
allemande
("Jetzt Und Alles", avec Jean-Pierre Kalfon).
C'est l'album Solid Pleasure sorti chez Ralph Records, un label de San
Francisco
lié au groupe "The Residents", qui les fit connaître en annonçant
l'apparition
du phénomène acid-house, grâce au succès en discothèque de "Bostich".
Avec "Claro que si" paru en 1981, Yello fait ses premier pas dans le
clip vidéo
pour le simple "Pinball Cha Cha", qui sera une des 32 ..uvres
sélectionnées pour
l'exposition Vidéo musical du Musée d'art moderne de New-York en 1985.
En 1983, un contrat chez Stiff leur permit de toucher un grand public
et l'album
"You gotta say yes to another excess" ainsi que le single "I love you"
se
classèrent dans les charts.
En 1985, Yello change de nouveau de label, cette fois chez Elektra,
chez qui
sort le très bon "Stella".
"1980-1985 : The new mix in one go" était une rétrospective pleine de
panache de
leur carrière, mais un nouveau changement d'éditeur, Mercury en
l'occurrence,
leur fit connaître leur plus grand succès, tout d'abord avec l'album
"One
second" suivi un an plus tard du single "The race" qui reprend des
bruits de
Formule 1 et a été utilisé dans de nombreuses émissions télé ou radio
consacrées
à l'automobile. Un tube accompagné d'une vidéo de Dieter Meier qui fut
très
apprécié dans le milieu acid-house naissant.
"Flag" et "Baby" sont de très bons exemples de musique techno-danse de
qualité,
mais il leur manque l'invention ludique que l'on trouve dans les
disques du
groupe avant 1987, et que l'on retrouve depuis peu.
En 1995, une compilation "Hands on Yello" a été publiée par Polydor où
de
nombreux artistes interprètent les "..uvres" de Yello, qui a aussi créé
le label
suisse de dance-musique d'avant garde Solid Pleasure.
La discographie de Yello (clique ici)
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