vous mais pas ils;
Poésies
photo graphie "l'art de la lumière",
les parcelles d'espaces,
les échanges intersidéraux
Cool Slideshows
vercingétorix, georges perec,turner, rodchenko,un bouquetin, cendras, tati, beuys, phillipe léotard, saint françois d'assise, franck loyd wright, ,goosens, ,rimbaud, mastroanni,les surrealistes,dep,camus,des amis, le mec qu'a inventé les fisherman's friend, celui qu'a testé la première fois le monoski et qui s'est cassé les deux jambes, le créateur du béton armé,et celui qu'a créer les couleurs, ABOU ZAID
Feuillets d'Hypnos
1943-1944
René CHAR à Albert Camus.
1: Autant que se peut, enseigne à devenir efficace, pour le but à ateindre mais pas au delà. Au de la est fumée. Ou il y a fumée il y a changement.
SÉJOUR-CLUB
séjour-club
le poète est celui qui se recouvre d'huile
avant d'avoir usé les masques de survie
hier aprés-midi le monde était docile,
une brise soufflait sur les palmiers ravis
et j'étais à la fois ailleurs et dans l'espace,
je connaissais le Sud et les trois directions
dans le ciel appauvri se dessinaient des traces,
j'imaginais les cadres assis dans leurs avions
et les poils de leurs jambes, trés similaires aux miens
et leurs valeurs morales, et leurs maitresses hindoues
le poète est celui, presque semblable à nous,
qui frétille de la queue en compagnie des chiens
j'aurais passé trois ans au bord de la piscine
sans vraiment distinguer le corps des estivants,
l'agitation des corps traverse ma rétine
sans éveiller en moi aucun désir vivant.
la lumière évolue à peu prés dans les formes.
Je suis toujours couché au niveau du dallage.
il faudrait que je meure ou que j'aille à la plage ;
il est déjà sept heures. probablement, ils dorment.
je sais qu'ils seront là si je sors de l'hôtel,
je sais qu'ils me verront et qu'ils auront des shorts,
j'ai un schéma du coeur. prés de l'artère aorte,
le sang fait demi-tour ; la journée sera belle.
tout prés des parasols, différents mammifères
dont certains sont en laisse et font bouger leur queue ;
sur la photo j'ai l'air d'être un enfant heureux ;
je voudrais me coucher dans les ombillifères
Michel Houellebecq in le sens du combat
TU ES PLUS BELLE QUE LE CIEL ET LA MER
Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
Quand tu aimes il faut partir
Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises
Il y a l'air il y a le vent
Les montagnes l'eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre
Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends
Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler
Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t-en
Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe Le l'oeil
Je prends mon bain et je regarde
Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t'aime
BLAISE CENDRAS
Poésimage / Intentionné
je suis un voyeur, intèrieur, interressé, patenté, vicieux, vérolé ; par mes yeux je vois le pire et la beauté qui sont intimement liés. je vis caché dans les soupirs, ivre d'ombres éphèmères, branlant les souches mortes pour les faire vivre, soufflant dans les carcasses d'animaux morts pour les faire respirer. je suis un voyeur, je regarde votre vie de l'extèrieur, mon oeil est exercé au pire, au doux, aux riens. souvent je suis là mais vous ne le savez même pas, j'épie, je vous scrute, vous étudie,
vous êtes sans le savoir le meilleur spécimen depuis des décennies...
Catastrophe allégorique Saisons des chaleurs pestilentielles Saisons sécheresse pénurie d’eau Saisons des vieux qui sèchent au soleil Saisons des anciens assoiffés des os Saisons des rayons cancéreux Saisons où il ne fait pas bon être nu Saisons des lunettes pour protégé tes yeux Saisons enfermés sans pouvoir être vu Saisons sans pluies fines ni mousses Saisons ni aqueuses ni porteuses Saison où rien vraiment ne poussent Saisons pénuries punies les bouches heureuses Saisons d’aveugle et d’affamé Saisons des catastrophes et désolation Saisons qu’on voudrait oublier Saison des vrais questions et adaptations Zardoz's Way 07
?
Octavio Paz
O Bouteille,
Pleine toute
De mystères,
D'une oreille
Je t'écoute :
Ne diffère,
Et le mot profère
Auquel pend mon cœur
En la tant divine liqueur,
Qui est dedans tes flancs reclose,
Bacchus, qui fut d'Inde vainqueur,
Tient toute vérité enclose.
Vin tant divin, loin de toi est forclose
Toute mensonge et toute tromperie.
En joie soit l'aire de Noach close,
Lequel de toi nous fit la tempérie.
Sonne le beau mot, je t'en prie,
Qui me doit ôter de misère.
Ainsi ne se perde une goutte
De toi, soit blanche ou soit vermeille.
O Bouteille,
Pleine toute
De mystères,
D'une oreille
Je t'écoute :
Ne diffère.
Tous ceux que l'on connaît sans les aimer sont déjà morts.
Nous sommes tous déjà morts pour beaucoup.
Georges Perros, in papiers collés, p 65, mars 1960
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes nuits
Que faut-il faire de mes jours
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faÏence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Aragon
LA SCIE MUSICALE !
LE CHANT DES CIGOGNES, LES BLES QUI POUSSENT, LEURS CRIS DANS LA NUIT !
slam; hip hop,jazzz, rocko KATERINE MON MAÎTRE
,
FLORENT MARCHET. DOMINIQUE A? FRANZ FERDINAND? STEREOLAB? BLACKALICIOUS?
STEVE REICH? THE KILLS? THE DOORS?
divine comedy; benjamin zephaniah, boby lapointe,
amon tobin, sonic youth,DINAH WASHINGTON,TTC
MEMBRANE ???
OU
déroulements d'évênements
les films de mon oncle : jacques TATI
peter SELLERS;
TOUT ROCHEFORT. TOUT TARKOVSKY
Nostalghia TOUT GILLIAM.
qing HU. takashi miike.2001 .
LEO THE LAST TSUI HARK.old boy.
PETER GREENAWAY : 100 windows, the bathroom, baby of macon....casavetes...
FEDERICO FELLINI TRUFFAUT :
"Les jambes des femmes sont des compas
qui arpentent le globe terrestre en tout sens,
lui donnant son équilibre et son harmonie"
My Name is earl. la cuisine de sarah wiener.
karambolage.tracks; rome; soprano; rescue me;
stargate atlantis 2;millenium
; twin peaks; les boules de cristal; the twilight zone; die nacht;
nourri aux TEMPS X, et aux ENFANTS DU ROCK
J-G BALLARD .
GEORGES PEREC
Georges Perec - Un homme qui dort
envoyé par LTT .
RENE CHAR : "
J'ai confectionné avec des déchets de montagnes
des hommes qui embaumeront
quelque temps les glaciers
ALAIN REY (linguiste et lexicographe)
MICHEL SERRAUT (philosophe)
Diogène de Sinope (413-327 avant J-C, cynique)
L'homme qui avait arrêté une colonne de char place tien an men en juin 1989
marcel
rené CHAR
toi
Cool Slideshows
La photographie est un Art, elle nous permet au delà de l'image
de faire naître des émotions.
Derrière l'image, il y a toi, c'est ton regard,
ton coeur qui capte l'invisible.
Ce que j’aime dans la photographie,
c'est que tu peux passer
une vie entière à comprendre,
à saisir,
à entendre une seule image.
La technique n'est qu'un moyen,
en fait elle n'est rien,
seul l'instant reste.
Nous ne fabriquons rien, nous rêvons les yeux ouverts.
La photographie c’est comme la poésie, parfois il n’y a aucun sens,
mais sans inspiration, il n’y a pas de danse…
par Zardoz’s Way en 2007
Interstellarium
I
Qu’on me dédie
Aux porteuses
Au rose
Fuselage
Des cuisses de demain
Au calme maintien des étoiles visibles
Au stable fusible des raisons galactiques
A l’infini rêveur de l’ère éternisée
Au soleil didactique
A la microscopique
Rhétorique des fusées
II
Je sais les cieux chantés de voix anciennes,
Prises dans les antennes,
Les météores parallèles
Aux échos d’Archimède,
Aux cris d’Euclide,
Le peu de vent encore vivant,
Dans chaque point pris hors d’un monde,
Ou d’une droite ondulatoire,
Au physique de star…
Et que nul n’entre ici, s’il n’est pas poète !
O changeant géomètre !
Il te faudra tourner,
En rond, encore longtemps,
Avant de concevoir ces voix proportionnelles,
Inverses, attirées,
Par le piège à leurs pieds.
III
Le centre des étoiles est plein d’incertitude ;
On sait mal comment s’y tenir, un beau jour,
Quand on atteint le c..ur,
Quand les lèvres ouvertes,
On se penche pour boire à la source encore nue.
Il n’y a rien d’exact au fond de l’inconnu.
Philippe Léotard
« pas un jour sans une ligne », édition les belles lettres, 1992
RÊVE, Traum, Dream, SognoA. Au propre, suite de phénomènes
psychologiques se produisant pendant le sommeil
et dont on se souvient plus ou moins complétement après le réveil.
"le premier résultat du Sommeil,
c'est l'éclipse au moins partielle des rapports sensitivomoteurs
avec le milieu,
par relachement du tonus musculaire,
absence de la réactivité, élévation des seuils sensoriels ;
comme aussi l'abaissement du niveau mental.
H. DelacroixB. AU figuré, pensée sans consistance et sans accord avec la réalité.
"Les rêves d'un visionnaire éclairés par les rêves de la métaphisiques" Kant
Die Traüme eines Geisterschers, erlaütert durch die Traüme der Metaphysik. 1760
Lui c'est une île,
perdu dans les rivages des mers vertes.
Lui c'est une errance, incessante.
Il est omniprésent à lui,
lui fuit une île à la recherche d'ailes ;
ce fut Elle.
Et sur la rive droite se tenait elle
détonant dans l'Astre vie, comme dans ces rêves.
Il songe,
elle pluie de ses désirs,
falaise de son envol.
île dans son éceuil ...
Philippe Katerine
Mort à la poésie
Je fais de ma vie un chef d'oeuvre
que l'on visite pour 100 franc tous les deux ou trois ans
j'écrase des insectes merveilleux
sur des visages adolescent
et absolument consentent
je marcherais nu sur le pont neuf
le 7 avril de 2009
en criant "mort à la poésie"
"mort à la poésie"
je suis un homme libre
je fais de ma vie un chef d'oeuvre
en buvant des alcool blanc
dans des endroit très déguoutant
je nagerais jusqu'à Tunis
le 7 avril de 2010
en criant "mort à la poésie ",
"mort à la poésie "
je suis un homme libre