serge

I'd like to meet:

Des photographes évidemment, et quelques autres terriens (ou plus terriens du tout)/ In fact, some photographers, but also different other people, dead or alive...:

Music:

Nico (The end), Deep Purple (The end, aussi), IAM (pour Marseille/rappers from Marseille), l'Algérino (pour Marseille aussi/another rapper from Marseille), 113, Mickey 3D (dans ses moments les plus déprimants/for his saddest moments), Baaziz (le "titi" d'Algerie), Manset (pour le Voyage en solitaire et l'Autre côté de la rivière/ a singer who wrote the "mythic" song "Lonely traveler" and "On the other side of the river" a song about war in Combodgia),Natacha Atlas (parce que son "amie la rose" - sorry so, Mouloudji - je l'ai vue, posée sur la tombe de P., mon parrain; hard day in winter..), Souad Massi, Murat (l'ermite auvergnat, à la délirante capacité de production de textes/a french singer from the Auvergne, who crazyly write, everyday, songs and lyrics), Noir Désir (Take his leader out of jail!), Oum Khalsoum, Ceylan ( le premier qui me dit qui c'est.../I do think I'm the only one to remember ger, if her name remeeber something to someone of you, tell me please, and I'll tell you what her songs remind to me!), Fayrouz, Marianne Faithfull, Thiéfaine, Arno (pour Ostende/singer from Ostende - Belgium), Lou Reed (pour Berlin/or his Berlin concert), Jimmy Oihid, Ferré ("y'en a pas un sur cent, mais pourtant ils existent, la plupart espagnols allez savoir pourquoi, les anarchistes...", Patti Smith (l'icône), Kenny Arkana (la petite argentine de Marseil'/ a young rap singer with argentine origines who live in Marseille. at lyrics. )...

Movies:

..Cette sélection a une seule constante: la mise en scène de la Ville ou du Voyage par des réalisateurs de toutes nationalités. De nouveaux titres seront ajoutés régulièrement. VILLES ROME ROME, VILLE OUVERTE, Roberto Rosselilini, 1h37, ec Anna Magnani, Al Fabrizzi, Marcello Pagliero, Harry Feist, coll. Ciné-club Témoignage brut de la résistance du peuple romain confronté à l'occupation allemande. S'inspirant de faits-divers réels, le réalisateur a choisi de tourner dans un style proche du ..aire, débarassant le film du ton mélodramatique que l'on aurait pu craindre. La ville dans la guerre, la ville qui résiste. Attention, chef-d'oeuvre.ROMA, Federico Fellini GENTE DI ROMA, Ettore Scola, 1h33 - Océan Films/TF1 Un film qui rend hommage à la Cité éternelle à travers une mosaïque d'images, de personnages, de quartiers et de situations. Des flashes qui s'additionnent pour construire un portrait attachant d'une ville toujours en mouvement. TOKYO LOST IN TRANSLATION, Sofia Coppola, 1h42, avec Bill Murray et Scarlett Johanson, Oscar du meilleur scénario 2004, Pathé vidéo. Une star sur le déclin. Une jeune épouse délaissée. Un hôtel inhumain. Tout autour, Tokyo où vont dériver ces deux êtres esseulés en quête de tendresse. MARSEILLE TOTAL KHEOPS, Alain Beverini, 1h30, Richard Bohringer, Marie Trintignant, Robin Renucci, Daniel Duval, d'après le roman de Jean-Claude Izzo. Trois hommes se retrouvent à Marseille, après des années de séparation. L'un sort de prison, il est truand. L'autre rentre de l'étranger, il a été de tous les combats perdus. Le troisième est flic. Ils vont vivre et mourir dans une ville menacée par la peste brune, les flics pourris et la maffia. De remarquables images nocturnes de la cité phocéenne. BERLIN LES AILES DU DESIR, Wim Wenders, 2h02, avec Bruno Ganz, Solveig Dommartin, Otto sander, Curt Bois, Peter Falk, Prix de la mise en scène Cannes 1987 Deux anges, Damiel et Cassel, errent dans à Berlin, attentifs aux souffrances des hommes. Berlin à cette époque, c'est encore la Ville du Mur... un mur qui n'existe pas pour eux. La rencontre avec un ange devenu humain et l'amour pour une jeune femme va changer la vie de Damiel. Des images d'un Berlin disparu. NEW-YORK TAXI DRIVER, Martin Scorcese, 1h49, avec Robert De Niro et Jodie Foster, Columbia Tristar Un film qui avait déclenché la polémique aux USA lors de sa sortie. Un chauffeur de taxi, qui tombe amoureux d'une gamine de treize ans et qui pète les plombs. La ville tendre, la ville violente. Un monument. VOYAGES LE VOYAGE EN ITALIE, Roberto Rosselini, 1h21, avec Ingrid Bergman, Georges Sanders, Maria Mauban. Un héritage à régler, un voyage à Naples. Un amour qui s'effiloche. Un couple que la ville va séparer et que la ville va rendre l'un à l'autre. Rosselini fait ici preuve d'un talent narratif extrêment moderne pour l'époque (1954) qui annonce déjà la Nouvelle vague. Des images en N&B d'une beauté exceptionnelle. PARIS, TEXAS, Wim Wenders, avec Natasssja Kinski, Harry Dean Stanton, Aurore Clément, Dean Stockwell, scénario: Sam Shepard, musique : Ry Cooder, 2h27, Anchor Bay Entertainment Wim Wenders collection. Palme d'or à Cannes , Paris-Texas est l'un des plus célèbres films du réalisateur allemand. Ce road-movie plonge le spectateur dans l'enfer de la vie de Travis, qui présumé mort, réapparaît, après quatre années d'absence, en plein désert du Mexique. TOKYO GA, Wim Wenders, 1h28, Wild Side Vidéo collection Wim par Wenders. Quand Wenders prend sa caméra et part sur les traces de Yasujiro Ozu, il ne s'agit pas pour lui de se limiter à la biographie du célèbre réalisateur japonais. Rapidement, la ville prend toute place. Un magnifique plan-séquence tourné depuis une chambre d'hôtel... L'AMI AMERICAIN, Wim Wenders, 2h00, Anchor Bay Entertainment Wim Wenders collection. Tourné d'après roman de Patricia Highsmith, ce film étrange fait du Voyage un personnage à part entière. USA, Europe, Hambourg, Paris. Certains ne supportent pas. J'adore. EMPTY QUARTER, UNE FEMME EN AFRIQUE, Raymond Depardon, 1h25, avec Françoise Prenant sur un texte de François Weyergans, Arte vidéo. Djibouti. Un photographe entre deux missions. Il attend. Dans le même hôtel, une femme attend elle aussi. Qui ? Son ami ? Peut-être. Elle est à bout de ressources, s'installe dans la chambre de l'homme. Début d'un amour à sens unique qui se transformera en un voyage qui tient à la fois de la fuite, de la poursuite et de l'expérience initiatique. Depardon très introverti nous donne là un film en forme de psychothérapie. EXILS, Tony Gatlif, 1h48, avec Lubna Azabal et Romain Duris, Prix de la mise en scène Cannes 2004, Boomerang Pictures. Une histoire d'exil à l'envers, pour un pénible retour aux sources. Deux jeunes gens quittent leur banlieue et traversent la France, puis l'Espagne à la recherche d'eux-mêmes et de leurs origines. En route, ils croiseront d'autres exilés, qui font le voyage inverse. Seul un gitan pouvait filmer le Voyage avec cet oeil! LE VOYAGE EN ARMENIE, Robert Guédigian, 1h55, avec Ariane Ascarides, Gérard Meylan, Simon Abkarian, Serge Avedikian, FEV. Gravement malade, Barsam veut léguer quelque chose à sa fille. Ce leg, ce sera le voyage obligé qui la ramènera, à la poursuite de son père disparu, sur la terre de leurs ancêtres. Un voyage initiatique au bout duquel elle le retrouvera, dans un petit village du Caucase, assis sous un abricotier, occupé à rêver. Un road-movie oriental, des paysages magnifiques... LES MARINS PERDUS, Claire Devers, 1h47, Bernard Giraudeau, Miki Manojlovic, Marie Trintignant, Audrey Tautou, d'après le roman de Jean-Claude Izzo. Un été à Marseille. L'Aldébaran, navire-poubelle, est rélégué au bout d'un quai, bloqué par les autorités maritimes et abandonné à son sort par son armateur. Etrangers et pour la plupart sans ressources, les marins à terre vont lentement sombrer. Il arrive que le voyage soit immobile. STALKER, Andrej Tarkovski, 2h35, Prix du jury oecuménique Cannes 1980, Prix Luchino Visconti 1980. Dans un pays ravagé par une catastrophe logique, les Stalkers sont des passeurs. Ils accompagnent dans la Zone des hommes tentés par l'expérience de cette traversée d'une région où, parait-il, tous les voeux sont exaucés. Mais la Zone se modifie au gré des pensées intimes de ceux qui la viole et donne corps aux angoisses des hommes. Fable métaphysique, leçon de morale, film écologiste, les opinions divergent... Stalker reste une valeur sûre. A suivre...

Books:

Tout aussi personnelle que celle effectuée en matière de films, cette sélection propose des ouvrages traitant de la Ville ou du Voyage. De nouveaux titres seront ajoutés régulièrement. Récits, essais, "romans" Collection Carnets de ville, Ed. L'Harmattan Serge Mouraret, Berlin, carnets d'amour et de haine
Pierre Gras, Mémoires de villes
Suzana Moreira, São Paulo, violence et passions
Jacques de Courson, Brésil des villes
Pierre Gras, Ports et déports
Jean-Paul Blais, A la Bastille...
Muriel et Herve Pernin, Transibériennes
Nelly Bouveret, Mékong dérives
Thierry Paquot, L'Inde des villes
Collectif, Villes, voyages, voyageurs
Pierre Gras, Suite romaine
Baudoin Massart, Un été à Belfast
Daniel Pelligra, Quai du soleil; Lyon, port d'attaches
Bérengère Morucci, Alamar, un quartier cubain
Jean Hurstel, Réenchanter la ville; voyage dans dix villes culturelles européennes
Luc Gwiazdzinski et Gilles Rabin, Voyage en périphéries; à pied autour de Paris
"Ville et mémoire du voyage", Actes du Colloque Villes, voyages, voyageurs 2006 sous la direction de Pierre Gras et Catherine Payen.
Georges Amar Manhattan et autres poèmes urbains Autres: Hervé Bentégeat, La transsibérienne, Plon - 2003
Paul Bowles, Mémoires d'un nomade, Ed. Seuil, coll. Points - 1999
Jean Chesneau, L'art du voyage, Bayard Ed. -1999
Guy-Pierre Chomette, Lisière d'Europe, De la mer Egée à la mer de Barents, voyage en frontières orientales, photographies Frédéric Sautereau, Ed. Autrement - 2004
William Cliff, Le passager, Ed.du Rocher, Anatolia - 2003
Collectif, Rumeurs de villes, Ed. Certu - 2005
Julio Cortazar, Carol Dunlop, Les autonautes de la cosmoroute, Ed. Gallimard - 1983
Claude Eveno, Carnet de villes, Ed. de l'Imprimeur - 1994
François Maspero, Les passagers du Roissy-Express, photographies d'Anaïk Frantz, Ed. Seuil, coll. Points - 2004
François Maspero, Balkans-Transit, photographies de Klavdje Sluban, Ed. Seuil coll. Fiction et Cie - 1997
Jean Rolin, Zone, Folio
Jean Rolin, La clôture, P.O.L. - 2002
Jean Rolin, Terminal frigo, P.O.L - 2005
Lydie Salvaire, Les belles âmes, Ed. Seuil coll. Points - 2001
Cécile Wajsbrot, Mémorial, Ed. Zulma - 2005 Et puis, pour les amoureux de Marseille, la trilogie noire de Jean-Claude Izzo, Total Kheops, Chourmo, Soléa (Gallimard Série Noire), sans oublier Les marins perdus ainsi que les romans de Gilles del Pappas dont le héros est, comme par hasard, un photographe urbain... Pour les amoureux de Tokyo, je ne saurais trop conseiller les quatre romans de Romain Slocombe: Un été japonais, Brume de printemps, Averse d'automne (Gallimard Série noire) et Regrets d'hiver (Fayard Noir - 2006). Une histoire de photographe fétichiste, amoureux d'un Japon complexe et perturbé par sa mémoire, qu'il ne parvient pas comprendre, trop occupé par les belles tokyoites... A propos de Slocombe, il faut aussi signaler son très beau livre de photographies "Tokyo, un monde flottant" (Michel Haverey éditions - 1997). (Dé)marches artistiques urbaines Francis Al..s, Catalogue de l'exposition au Musée Picasso d'Antibes, Diffusion Seuil - 2001
Thierry Davila, Marcher, créer, Déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle, Ed. Regard - 2002
Carlos Monsivais, El centro historico de la ciudad de Mexico, photographies de Francis Al..s, Ed. Turner/Museu d'Art Contemporani de Barcelona - 2006
Sophie Calle, L'Hôtel, Actes Sud - 1998
Sophie Calle, A suivre, Actes Sud - 1998
Sophie Calle, Paul Auster, Gotham Handbook, New-York mode d'emploi, Actes Sud - 1998
Stalker, Catalogue de l'exposition au capcMusée art contemporain de Bordeaux, Fage Editions - 2004
Stalker, Attraverso i territori attuali, Ed. Jean-Michel Place/insitu, in visu - 2000 Voyages, paysages Collectif, Cheminements, Les carnets du paysage n°11, Ed. Actes sud et Ecole Nationale Supérieure du paysage
Tacita Dean et Jeremy Millar, Lieu, Ed. Thames et Hudson coll. Question d'art Carnets, diaries Peter Beard, 28 pieces, Ed. Kamel Mennour
Collectif, Les carnettistes tribulants, Banlieue nomade, carnets de voyage autour de Paris, Ed. Alternatives - 2005
Dan Eldon, The journey is the destination, Ed. Chronicle Books - 1997
Jennifer New, Dan Eldon, the art of life, Ed. Chronicle Books - 2001
Philippe Lejeune, Catherine Bogaert, Un journal à soi, Textuel - 2003
Le Monde 2, n°20, Juillet-Août 2002
Le Monde 2, n°22, Novembre 2002 Photographie David Bradford, Drive by shootings, photographs by a New-York taxi driver, Ed. Könemann - 1999
Raymond Depardon, Errance, Ed. Seuil - 2000 (réédité)
Raymond Depardon, Correspondance new-yorkaise, Libération/Ed. de l'Etoile - 1981 (réédité)
Raymond Depardon, Le désert américain, Libération/Ed. de l'Etoile - 198. (réédité)
Raymond Depardon, Voyages, Ed. Hazan 2000
Sergio Larain, Londres, Ed. Hazan - 1998
Wim Wenders, Une fois, Images et histoires, L'arche - 1994.."http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vcGhvdG9idWNrZXQuY 29t" target="_blank"

"Entre chant d'amour et cri de rage devant l'effacement plus ou moins systématique d'un passé complexe, ces " carnets " sont une sorte d'anti-guide de la nouvelle capitale allemande. L'auteur s'efforce de dire l'indicible, de témoigner d'une histoire aussi difficile à vivre qu'à oublier, de regarder sans complaisance le Berlin d'aujourd'hui. Une ville qui, à son grand dam, voudrait passer directement de Frédéric le Grand au XXIe siècle sans passer par la case " mémoire ".

BERLIN, CARNETS D'AMOUR ET DE HAINE

Critiques et articles d'annonce "Notre confrère Serge Mouraret a publié récemment aux éditions L’Harmattan « Berlin, Carnet d’amour et de haine ». C’est les yeux ouverts qu’il a parcouru cette ville qui le fascine depuis 1999, en qualité de photo journaliste, pour signer un premier ouvrage sans photo entre chant d’amour et cri de rage. Qu’on se rassure, une exposition photographique accompagne également l’ouvrage."

Serge Tonioni Lettre du Club de la Presse de Lyon Janvier 2003

Promenades urbaines.

"Aller en ville n’est pas une mince affaire, un acte anodin, c’est s’ouvrir à l’incertain, à l’inattendu, à l’aventure. C’est parce que la ville fictionne en permanence qu’elle inspire tant les écrivains et les cinéastes et que d’innombrables chalands la traversent, chacun à la recherche d’une histoire. La ville est un encrier, on vient y tremper sa plume en espérant écrire qui un poème, qui une lettre d’amour. La ville abrite un alphabet et, sur ses murs, le jour comme la nuit, des lettres illuminent notre solitude et ensorcellent notre imagination.[…]

On se doit absolument de lire le second titre de cette nouvelle collection “Carnets de ville”: il est signé Serge Mouraret et concerne Berlin. Voilà du bel ouvrage ! Une écriture riche et personnelle, sans les tics habituels dès qu’on traite de la ville, et surtout un subtil dosage entre l’information historique et les sensations et sentiments de l’auteur. Berlin appartient aux villes symboliques, non seulement à cause du mur qui durant vingt-huit ans va le diviser, mais aussi de par sa place dans l’histoire politique et culturelle de cette région du monde. Il n’eût pas été envisageable de collecter des “choses vues” sans les placer dans l’Histoire et l’auteur, qui a fréquenté cette ville à plusieurs reprises et a connu Berlin-Est, effectue judicieusement ces allers-retours qui éclairent un événement, enrichissent une interprétation, procurent du sens à une saynète ou à une brève de comptoir…

Le pari n’était pas aisé – Berlin a si bien été filmé par des cinéastes à l’oeil averti ou décrit par des romanciers à la plume talentueuse – et, si ce “photojournaliste” (selon la quatrième de couverture; je précise que la revue Urbanisme a publié certaines de ses photographies),le gagne, c’est parce que son attitude est celle du promeneur en éveil. Non pas qu’il refuserait la rêverie, loin de là, mais parce qu’il continue son exploration d’un lieu dans des livres, es images, des photographies. Son approche se conjugue à d’autres qu’il s’approprie avec tendresse et simplicité; “ s’approprier”, ne l’oublions pas, signifie “devenir autre au contact de ”et non pas “faire sien”. “Je ne ferai pas de belles images de Berlin, écrit il, mais je me contenterai d’essayer de faire des images justes. Des images pour mémoire.”

Une modestie ambitieuse, en quelque sorte, non ? Il faut toujours en demander plus à une ville."

Thierry Paquot (in Urbanisme n°329)

Berlin, Carnets d'amour et de haîne - Serge Mouraret Editeur : L'Harmattan Date de parution : 13/01/2003 Prix indicatif : 16.80

Heroes:

Heroes ?

We can be Heroes

We can be Heroes

We can be Heroes

Just for one day

We can be Heroes

We're nothing

And nothing will help us

Maybe we're lying

Then you better not stay

But we could be safer

Just for one day

(David Bowie)