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A l’heure actuelle et de plus en plus, violence, sexe et arrogance sont les maîtres mots d’un style qui se veut plus commercial que réfléchi. Pourtant, ce n’est pas son fondement, et ce n’est pas non plus ce qu’il dégage...Aujourd’hui, il faut briser les préjugés pour permettre à la culture hip hop de mieux se développer, et surtout d’être mieux comprise. Elle contient un message fondamentalement positif, porteur d’espoir et de solidarité, qui je pense mérite une attention plus soutenue de la part de son public.Le Hip Hop est avant tout un art, et comme tout art qui se respecte, il mérite qu’on prenne le temps de s’asseoir, de réfléchir au message délivré par l’artiste. Il faut dépasser les façades et les limites de la mode pour s’apercevoir que le Hip Hop n’est pas un concept vide de sens, mais bel et bien l’expression de toute une réflexion initiée dès le début des années 70. C’est l’expression d’un mode de vie, de la pensée de toute une communauté.Traditionnellement, on le caractérise par 5 éléments fondamentaux : la musique, la danse, le graffiti, le djay-ing et le beat-boxing, mais KRS-1 dépasse cette vision en y ajoutant « street knowledge », « street fashion », « street language » et « street entreprenorialism ». Ainsi, plus qu’un art, le Hip Hop est une culture. Souvenez-vous : « You are not just doing Hip Hop, you ARE Hip Hop » ( KRS-1 ).Afrika Bambaataa est celui qui a donné une conscience ( « consciousness » ) à ce mouvement, en créant la Zulu Nation et en instiguant les Infinity Lessons dès les années 1970. Il a établit une représentation de ce que doit être cette culture, avec comme piliers fondamentaux la solidarité, la morale, et la recherche de la connaissance. Bam a, en quelque sorte, mis de l’ordre dans le Hip Hop en définissant ses aspects, sa finalité et ses moyens. Cette aspiration à voir les populations se réunir et mettre fin à la violence et à la haine est pourtant de plus en plus écrasée par l’apologie des armes et de la violence faite dans les chansons rap modernes.L’opinion publique associe trop souvent le rap à la violence, la vulgarité, et l’incitation à la débauche. Ce jugement est légitime : il suffit de regarder un clip de Nelly ou du même genre, pour le comprendre. L’aspect champagne, dollars et filles quasi-nues est assez révoltant et témoigne de la superficialité de ce courant. C’est réellement dommage de voir ce phénomène atteindre un tel développement. L’idée dégagée par ces « gangsta-rappeurs » est une contradiction directe à la nature du Hip Hop, et c’est celle qui est la plus populaire. Elle a perdu toute réflexion, et KRS ONE va même jusqu'à appeler ce mouvement Hip-Pop. Le problème là dedans, c’est tout ce phénomène de mode autour du rap. La plupart des gens écoutent cette musique, s’habillent « street », sans vraiment s’y intéresser, sans essayer de comprendre, ni de réfléchir au fondement de sa culture.Le Hip Hop n’est pas un phénomène de masse, il s’adresse à des gens intelligents, capables de mener une réflexion autour d’une chanson, d’un artiste, d’un message. Ce n’est fondamentalement pas un fait populaire ou de masse.Réduire le rap à ce qu’on entend à la radio ou ce qu’on voit à la télé, c’est occulter un aspect digne d’intérêt, et se préoccuper d’un concept vide de sens et d’idées réfléchies. Evidemment,différencier le « bon » hip-hop underground du « mauvais » commercial paraît naïf, sachant que chaque artiste apporte sa pièce au puzzle que représente cette culture. Effectivement, nombre des « commerciaux » d’aujourd’hui sont passés par l’underground ( Jay-Z, Snoop Dogg… ), apportant leur contribution au développement du rap, mais leurs ambitions ne sont pas toujours vraiment motivées par l’amour du « real hip hop » : comme dit Fat Joe ( membre de DITC ) « j’ai fait du underground parce que je n’avais pas le choix; j’ai toujours voulu être connu et gagner plus » (interview diffusée dans Lundi Investigation sur Canal+). L’idée que je veux développer est que l’image et les valeurs véhiculées par cette sorte de musique ne correspondent pas à celle de Bambaataa, qui, pour moi, sont les plus dignes d’intérêt. L’important n’est pas d’entrer dans l’histoire pour l’argent qu’on a gagné, mais pour ce qu’on a apporté au hip hop, en le façonnant, lui donnant un objectif,un aspect, des valeurs…Par son origine, le rap est forcément une critique, le fait est indéniable. Né dans ce qu’on appelle les « projects », développé par les Noirs- américains, son fondement reste celui d’une minorité mal intégrée, pauvre, et souvent révoltée par les inégalités. Cependant, le rap reste une musique, qui , par nature, est l’expression de l’ espoir de voir des jours meilleurs.La violence, l’amour, la famille, la religion et la pauvreté sont des thèmes récurrents dans ces chansons et les artistes donnent, plus qu’une simple exposition des faits, une réelle analyse et une réflexion lucide. Le message positif est fondamental, le « Stop the violence Movement » créé dans les années 1980 par KRS-ONE a trouvé une place prédominante dans le monde du Hip Hop, ralliant à sa cause des artistes tels que Bam et sa Zulu Nation, Run DMC, Common, etc. Ce mouvement est d’ailleurs prolongé aujourd’hui avec l’action « Hip Hop for Respect » qui a pour objectif d’offrir une dimension instruite et non-violente à cette culture. Il suffit d’écouter une chanson de Gang Starr pour s’apercevoir que les textes à morale de Guru sont pertinents, éclairés et sensés. Peut on réellement penser une incitation à la violence et à la débauche en écoutant « Moment of Truth » ? Le message délivré par le Hip Hop est fondamentalement positif et réfléchi.Mon souci, c’est que pas mal de gens en quête de style se mettent au hip hop juste parce que c’est la mode, ignorant les valeurs et les concepts inhérents et tuant finalement peu à peu la culture. Ils font semblant d’écouter les chansons, mais n’y comprennent strictement rien car ils ne font aucun effort de réflexion, et dans ce cas là, le rap devient accessoire de mode.Le gangsta-rap a créé un stéréotype qu’il faut dépasser. Ce n’est pas parce qu’on vit avec le Hip Hop qu’on doit ressembler à un gangster, fumer des joint, bousculer les dames âgées dans la rue ou être vulgaire. La plupart des gens associent ces 2 faits, mais ils sont totalement indépendants. La preuve en est faite sur le titre « it’s OK » de All Natural. : « You can be dope, and still finish school; you ain’t got to glorify what’s wrong ( … ) ” (NDLR : Tu peux être "stylé" et pourtant finir l'école; tu n'es pas forcé de glorifier ce qui est mauvais) Capital D, MC de All Natural, sait de quoi il parle. Etudiant en fac de droit, il fait partager sa vision du Hip Hop depuis plus de 10 ans, avec un succès croissant. Il faut se rendre compte que l’éducation, la recherche de la connaissance peuvent être une partie du hip hop au même titre que le plaisir d’écouter une bonne chanson, le travail fourni pour danser ou pour réaliser une fresque.Pour écouter du rap il est nécessaire de connaître un minimum l’histoire de celui-ci. Dans de nombreuses chanson on trouve des références, directes ou indirectes, à des « grands » de la chanson tels que Afrika Bambaataa, Lord Finesse, Grandmaster Flash, DJ Kool Herc, Fat Boys ou Gang Starr …. Ainsi qu’à des autres artistes, du jazz, du gospel, de la funk et du blues. Common intitulant son album « Like water for chocolate » en référence au livre de Laura Esquivel « Como agua para chocolate », J.Rawls ( Lone Catalysts ) s’appropriant le nom de l’économiste John Rawls … ces choix ont une signification et sont autant de références à ce qu’on appelle la culture générale, démontrant une fois de plus à quel point le hip hop est indissociable de la connaissance. Dans chaque chanson on trouve des références à d’autres artistes ou chansons, des faits historiques, des œuvres littéraires ou musicales, des réalités scientifiques etc.LE HIP HOP EST UNE CULTURE DE L'ESPRIT.Le plus bel exemple en la matière est le fait que KRS-1, pour mieux se consacrer à sa passion, a repris des études de philosophie.Pourtant, beaucoup d’amateurs de rap ne comprennent pas cette valeur de l’intellect. Ils semblent ne pas écouter.Pour citer Little Brother : « they ain’t listening, they’re thinking ‘bout their Timberlands », c’est-à-dire que pour certains, le style dépasse la valeur de la chanson, de l’artiste. C’est exactement ce qui se passe de plus en plus, le rap devient « à la mode », on s’habille Hip Hop, on parle Hip Hop, on écoute du rap, mais on ne sait pas ce que c’est, on ne le comprend pas. C’est stupide, et c’est la loi de la sphère de consommation.La plupart des jeunes d’aujourd’hui qui écoutent cette musique ou vivent avec cette culture ne savent même pas d’où elle vient, quels sont ses fondements, qui sont ses pionniers. La connaissance de ces faits est pourtant nécessaire à la compréhension de sa nature. Il est important de faire changer les gens d’avis, de les ouvrir aux différentes cultures et d’en montrer les aspects positifs. Un message aussi beau, instruit et sensé mérite réellement une plus grande attention de la part des gens. C’est pourquoi il faut discuter, partager ces connaissances, organiser des rencontres Hip Hop et des journées pour la solidarité… Une possibilité serait de créer un « Temple du HH » dans l’esprit de celui fondé aux États-Unis par KRS-ONE réunissant les acteurs des éléments fondamentaux, dans le but de promouvoir, protéger, célébrer et préserver le hip hop pour garantir sa crédibilité, avec des actions telles que des manifestations, des lectures, l’apprentissage des éléments et le partage des connaissances. Un tel rassemblement pourrait contribuer à la décriminalisation de l’image et aider des gens à se retrouver dans une organisation pacifique et cultivée, en accord avec les idées du « Temple of Hip Hop ».Dans le monde d’aujourd’hui, le phénomène du manque d’éducation et d’ouverture d’esprit est un problème prenant de plus en plus d’ampleur. Les jeunes des cités sont souvent élevés dans une tradition de regroupement racial et d’un manque de respect pour certaines catégories de personne, suivant son sexe, son âge, ou son origine. C’est tellement dommage de voir une génération se détruire ainsi et perdre des valeurs nécessaires à la survie d’une conscience morale. Mais finalement qu’est ce qu’on peut y faire? La réponse de Christopher Parker a.k.a Krs One : EDUQUONS LES FOULES! La connaissance est la base pour comprendre le monde qui nous entoure, pour connaître l’Histoire et l’histoire de tous les groupes raciaux. A partir de la connaissance on peut se faire sa propre idée et devenir indépendant de l’opinion du plus fort, ce qui arrive habituellement. La culture est nécessaire pour connaître son prochain, et surtout pour se connaître soi-même.J’ai entendu des gens dire « le Hip Hop part en couille aujourd’hui ». A ça je réponds non, le Hip Hop va très bien. Il est vrai qu’on ne peut pas nier le fait qu’il n’a plus la même popularité que dans les années Zulu. Aujourd’hui, il n’existe plus qu’au niveau du underground. Mais la limite ne veut pas dire la mort : il perdure et garde le même message de positivité, s’adressant à un public plus restreint, mais toujours exalté et passionné. Des artistes tels que Capital D, Brother Ali, Jean Grae, ou encore Pumpkinhead en sont la preuve. En plus du talent de MC, ces rappeurs nous offrent un regard personnel, intelligent et réaliste sur des sujets tels que la société, la religion, et réfléchissent sur leurs propres expériences.La vision presque utopique initiée par Bambaataa dès les années 1970 disparaît de plus en plus, écrasée par l’apologie de la violence, le culte de l’argent… Pourtant je pense qu’elle n’est pas morte. Le vrai Hip Hop est toujours compris et interprété par des gens talentueux qui n’ont pas été aveuglés par le strass et les paillettes ; il est dans l’esprit des vrais passionnés et connaisseurs , de tout ceux qui s’investissent pour mieux le vivre, et il est loin de partir en couille. Le rap c’est de la musique mais en même temps tellement plus que ça : il y a bien sur le message, le beat, l’instru, mais c’est tellement pertinent que ça en devient une culture, des valeurs, du génie, et j’en passe.Le business-gansta-rap est contradictoire avec toutes les valeurs prônées par le Hip Hop, il est difficile de dissocier les deux, mais il est impossible de les comparer. Ce type de musique s’est crée lui-même une culture qui est celle de l’argent, de l’individualité, et de l’hédonisme. Le paradoxe, c’est que ce phénomène correspond à une résistance à la machine commerciale. En fait, ces textes pleins de violence et misogynie peuvent être interprétés ( à l’origine) comme un bras d’honneur au commerce de masse. Mais les marketeurs ont relevé le défi, et cette musique est finalement devenue un gros business. Des artistes comme Eminem ou Nelly dépassent les records de vente, gagnant les prix du public (Grammy et autres). on ne peut pas blâmer les gens pour leur volonté de devenir connus et gagner de l’argent, mais si cela doit passer par l’exaltation de valeurs immorales et l’apologie de la violence, des armes et du sexe, ce n’est pas acceptable. On peut donc compartimenter les différentes faces du Hip Hop non pas en commercial/underground, mais en terme de valeur morale du message transmis.Évidemment tout n’est pas blanc ou noir, le hip hop underground n’est pas en reste côté techniques marketing. La marque Sprite a investi ce monde dans le but de s’associer à une culture, un style de vie à la mode chez la cible marketing : le jeune. La pénétration qu’ils ont eue sur le marché a eu pour conséquence l’adoption de la bouteille Sprite comme objet tendance, non seulement chez la cible, mais également dans le monde du rap avec en prime une publicité par KRS-ONE.Et oui, le gourou anti-commercial lui-même a rappé dans une publicité évidemment diffusée sur MTV; argument largement repris par Nelly dans le duel qui les oppose actuellement. Alors quoi? Peut on s’imposer sauveur de l’underground en tournant dans des pubs pour Sprite? Pour ma part je mets cet écart sur le compte d’une erreur de parcours, mais la crédibilité du personnage est tout de même altérée.Shabaam Sahdeeq compare, dans sa chanson “I still love her”, le Hip Hop est une bibliothèque : il y en a pour tout les goûts. Evidemment, comme tous les arts, il s’est développé différemment selon les pays et les sociétés. On trouve du « indépendant », du « underground », du « commercial » etc. mais ces modèles ont tous la même base et le même fondement. La « culture » du business-rap est forcément un dérivé de celle du Hip Hop, mais elle est devenue indépendante, et par conséquent, n’a plus grand chose à voir avec les idées premières des pionniers du rap.Alors non, le Hip Hop ne part pas en couille ; pour qui sait l’écouter, il a toujours une réflexion et une intelligence ; et ces valeurs ne cesseront jamais de se développer puisqu’elles sont inhérentes à sa nature.Mais attention : il ne faut pas tomber dans le piège trop facile de la naïveté. Il est indéniable que la plupart des chansons rap ne portent pas un message philosophique, simplement il est important de connaître les fondements de cette culture, et le fait que ces idées sont prolongées dans le Hip Hop underground d’aujourd’hui. Ce mouvement vient de la rue, et il utilise donc forcément le langage de la rue, vulgaire et familier. Mais le fait est que derrière ces mots durs se cache le message ouvert et instruit d’une communauté qui est trop souvent jugée péjorativement. Il est temps d’en finir avec les préjugés négatifs, qui, je le répète, sont légitimes, mais pas toujours les plus justes.Le Hip Hop n’est pas un concept superficiel et il n’est pas question ici de ventes, d’argent, de succès, ni même de chanson, mais de MESSAGE. On oublie trop souvent que cette culture est à la base une aspiration à la paix et non une course aux billets.Pour moi, le rap est indissociable de l’éducation, son écoute nécessite une culture et une connaissance considérable, et il s’agit d’une musique qui permet de mettre certaines réflexions en application. Malheureusement, beaucoup en donnent une vision très négative. C’est dommage non seulement pour la communauté, mais également pour ces personnes car elles se privent d’une crédibilité que la connaissance de la culture hip hop et l’application de certaines règles de vie pourrait leur donner.Il n’est pas nécessaire de connaître les textes des chansons pour suivre ces règles de vie, ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas l’anglais qu’on ne peut pas mener une réflexion positive, suivre les enseignements des « grands » ou s’instruire par soi-même. La connaissance est partout, il suffit d’ouvrir son esprit, son cœur et ses yeux. La culture existe par les passionnés, ces gens qui ont du rap dans le cœur, et elle ne s’adresse pas qu’aux anglophones. On peut être Hip Hop et ne rien comprendre à ce que dit Brother Ali. En fin de compte la compréhension n’est pas l’essentiel, c’est la façon de penser, de vivre et d’agir.Dans mon esprit, quelqu’un de Hip Hop, c’est une personne qui - en plus d’en être passionné - respecte les autres, cherche à s’instruire - pas forcément à l’école ou dans une université - mais qui veut OUVRIR SON ESPRIT et ne s’embarrasse pas de préjugés. Je pense que c’est ce qui compte le plus, c’est ça qui fait avancer les choses et peut rendre le principe de positivité inhérent au Hip Hop. C’est une culture qui se vit, est qui ne se limite pas à un style musical, de danse etc. , c’est un principe qui s’applique tous les jours, par des actions simples tel que le respect des autres et plus particulièrement des aînés, et le partage des connaissances avec les plus jeunes. Knowledge Reigns Supreme Over Nearly Everyone…Il est vrai que la provenance sociale conditionne le parcours scolaire, mais cela ne veut pas dire que celui qui ne va pas à l’école ne peut pas s’instruire. Le fait est que la culture ne correspond pas à un style vestimentaire ou linguistique mais bel et bien a un style de vie, qu’il ne tient qu’à nous de choisir et de suivre. « Hip Hop is something you live ».[ZULU NATION]Traduction d’un extrait de la « convention » de la Zulu Nation, crée par Bambaataa au cours des années 1970.Il faut rechercher la Connaissance, connaître c’est savoir, et c’est le fondement de toutes les choses de l’existence. La Connaissance est infinie. La Connaissance c’est se connaître soi-même et connaître les autres. La Connaissance c’est connaître ce qui nous entoure, l’environnement, la nature de la vie et de la mort, les animaux, le système solaire, l’univers, le passé, le présent et le futur. La Connaissance c’est connaître l’Être Suprême.Il faut avoir de la Sagesse: la Sagesse est la manifestation de la Connaissance, les manières et actions de quelqu’un pour partager sa Connaissance. Pour être Sage, il faut choisir le bon chemin, savoir différencier le Bon du Mauvais et enseigner aux autres la sagesse et les mettre dans la bonne direction.La Compréhension: il faut avoir et acquérir la Compréhension. Comprendre c’est dessiner une image dans son esprit pour voir les choses clairement avec le troisième œil, l’esprit, afin absorber ce qu’on acquiert avec la connaissance et l’analyser pour que tout le monde le comprenne.Avec ces 3 éléments de la vie, nous devons construire un monde meilleur, enseigner aux jeunes et aux personnes âgées, (…) et mettre l’esprit Humain sur le bon chemin et se débarrasser des mentalités racistes.(…)Nous les Zulus de la Universal Zulu Nation devons toujours montrer du respect à ceux qui nous donnent du respect et devons toujours rester disciplinés, mais toujours en éveil, regardant, observant avec notre 3e oeil, l’esprit et toujours écouter et analyser.A l’heure actuelle, tout les habitants de la planète appelée Terre devraient étudier et discuter entre eux pour essayer de comprendre les différentes cultures et modes de vie, et ne pas se servir des autres pour obtenir quelque chose. Nous devons connaître l’histoire des Noirs, Blancs, Jaunes et Rouges, la vraie Histoire et non celle qui est déformée.(…)Bons ou mauvais, guérissons les blessures et marchons vers un futur glorieux, et non pas un futur de mort et de destruction.[AFRIKA BAMBAATAA] [THE RENEGADE OF FUNK] (TAKING FROM THE 12INCH VINYL(LP) "BAMBAATAA'S THEME'' BY AFRIKA BAMBAATAA AND FAMILY IN THE YEAR OF 1986 ON TOMMY BOY RECORDS)



Source: www.style2ouf.com

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