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Member Since: 1/19/2007
Band Website: En cours de construction
Band Members: Nasser Gumbri Lead-Vocal
Ali Bass -Vocal
Vivien Drum-Vocal
Meshmesh Keyboard -Vocal
Dimitri Guitar
Cedric Trumpet-effects -Vocal
Greg Saxophone-Tenor
Christophe Saxophone-Baryton-alto
Gilles Trombone
Kibsa Percussion
Arnaud Guitar
Christian ingénieur du son
Influences: MUSIQUE TRADITIONNELLE GNAWA
JAZZ SWING
AFRO JAZZ
AFRO BEAT
REGGAE
WORLD MUSIQUE
PERCUSSIONS AFRICAINES
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KINGUBA GNAWA TransEthnik Festival oct2007 AADA
envoyé par kingubagnawa
KINGUBA GNAWA SKY 1 TransEthnik Festival oct.2007
envoyé par kingubagnawa
Sounds Like: Kinguba-Gnawa à vu le jour en décembre 2001 et s'est affirmé, au travers des années dans le répertoire traditionnel, comme de dignes représentants de la culture Gnawa toujours répandue et vive dans le sud du maghreb.Jazz, groove, soul, afro-beat sont les influences de cette formation éclectique qui cultive une fusion musicale unique, unissant dans la musique les couleurs, les idées et les cultures, entre acoustique et électrique le voyage musical prend toute son ampleur sur scène.Kinguba-Gnawa a fusionné le genre avec d'autres styles musicaux,lui redonnant ainsi un coup de neuf.Si pour certains cette fusion est une dénaturalisation du Gnawa,pour beaucoup ,elle est surtout la marque d'une ouverture au monde
pour les musiques africaines trop peu connues.
Toujours sous influence de black-music,le resultat,savant mélanged'acoustique et electrique conserve les particularités de la Gnawa-Music,tout en leur ajoutant une touche de nouveauté.Selon de vieux et rares érudits Gnaouis, la musique et les rituels Gnawas, tireraient leurs origines du Vaudou. Ces pratiques ont du se métamorphoser pour survivre et adopter l'islam comme religion afin d'assurer leur continuité (de même pour leurs cousins qui ont dû adopter le christianisme en Amérique).Pendant la période coloniale, plusieurs chercheurs et anthropologues tentent de comprendre et de classifier le système religieux au Maghreb. Les Gnawa sont, dès la fin du XIXe siècle, identifiés comme une confrérie religieuse populaire dont les pratiques thérapeutiques sont l'héritage de cultes animistes subsahariens « importés » par les générations d'esclaves installés au Maroc.En effet, les travaux sur le culte des saints maghrébins ou sur la traite négrière en terre d'islam ont tenté d'identifier la provenance de cette communauté et de ses pratiques rituelles en explorant l'origine du mot « Gnawa ». L'explication fournie par Maurice Delafosse en 1924, est restée pendant longtemps l'unique référence étymologique du mot et fut adoptée par des générations de chercheurs. Selon Delafosse, l'expression berbère akal-n-iguinaouen qui signifie pays des Noirs, aurait donné naissance au mot Guinée et au mot « Gnawa » par ressemblance phonétique. Gnawa, signifierait donc Homme noir ou venant du pays des Noirs.Toutefois, en l'absence de données historiques probantes, seules cette parenté phonétique a permis d'appuyer l'hypothèse de l'origine subsaharienne de cette communauté et de ses rituels. Les chercheurs contemporains admettent qu'il est difficile aujourd'hui d'identifier l'origine des Gnawa à partir de leur nom, d'autant plus qu'ils ne sont pas tous noirs, arabes ou musulmans. Il existe également des Gnawa berbères et des Gnawa juifs. De même que d'autres confréries religieuses, dites d'anciens esclaves, apparentées aux Gnawa du Maroc, existent bel et bien mais sous des noms différents : en Algérie (Diwan), en Tunisie (Stambali), dans le Fezzan lybien (Sambali) et même en Égypte (Zar).Afin de répondre à la question des origines de la communauté gnawa et de ses rituels, il est nécessaire de se tourner vers la structure du système religieux au Maroc et vers l'histoire de la traite négrière en terre d'islam. Ainsi, la fréquence des rencontres et des déplacements entre l'Afrique noire et blanche ne se limite pas aux échanges de communautés serviles. Ces échanges dans les deux sens n'ont pu que favoriser les relations entre les deux Afriques et préparer progressivement l'émergence de confréries telles que les Gnawa au Maroc, les Diwan en Algérie ou les Stambali en Tunisie. De même que les ressemblances certaines entre les pratiques rituelles des Gnawa et celles des confréries soufis marocaine prouvent une véritable parenté spirituelle qui exclue la thèse d'un syncrétisme où une religion extérieure se serait simplement accommodée à une religion dominante. Il s'agit de la constitution complexe et progressive d'une communauté et d'une pratique religieuse, sur une longue période, par « strates diverses et par apports semblables »[1]. Il est plus judicieux de parler ici, pour répondre à la question des origines de cette communauté et de ses pratiques, d'une « synthèse »[2], plutôt que d'une forme d'accomodation, de métissage ou de syncrétisme.
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