La bio-mécanique... et le dessin, la photo et la peinture, le tout en musique, en fumant des roulées a mes heures perdues...
Retrocity compte aujourd'hui 1 600 000 habitants, pour une superficie de 803,08 km² Environ un immeuble sur cinq est encore habité, et l'électricité alimente encore 45% de la citée. Au centre ville, anciennement les quartiers de la vie économique, les gratte-ciels dressent leurs ombres au dessus des vieux immeubles des siècles passés. Plus l'on s'éloigne du centre, et plus l'alimentation en électricité se rarifie, plus on s'enfonce dans les quartiers délaissés et dépeuplés. Au delà , les zones industrielles fonctionnent à plein régime. Il s'agit souvent de fonderies qui recyclent le métal non utilisé, ramassé dans les rues vides de la cité mourrante.
Retrocity est vide... des quartiers entiers sont laissés à l'abandon. Il y a désormais trop de place, et plus assez d'habitants pour entretenir les murs noircis. Là où les hommes sont restés, ils se sont regroupés en masse et vivent presque les uns sur les autres. Tandis que certains égarés occupent des immeubles entiers dans la solitude la plus totale. C'est en hiver 2057 que les premiers signes du Retro-Processus apparurent.
La chute de la population de Retrocity en est la conséquence évidente. L'effet premier fut la terreur: beaucoup d'individus refusant de se transformer en outils ménagers prirent la fuite et quitterent la ville. Le second effet fut le sort réservé à ceux qui restèrent dans les lieux et qui subirent directement les effets du R-Processus. Aujourd'hui, le dépeuplement est stoppé. Le gouvernement, connaissant désormais les risques de contagion, a fermé les murs de la ville... et personne n'en sort plus............
Today, Retrocity inhabitants have reached the number of 1 600 000 on a 803.08 km area. Around one building out of five is occupied when electricity still provides 45% of the town. In the former economic quarters, now the core of the city, century-old buildings are shadowed by sky-scrappers. As one gets far from the centre, rarefied electricity and emptiness are the only welcome. In the deeper outskirts, industrial zones work at full blast. They often happen to be foundries, which recycle unused metal from the dying city’s hollow streets.
Retrocity is empty… full quarters are left abandoned. Now there is too much room and not enough people to maintain the blackened walls. Men have gathered in over crowded places. Shelters have become rare while deserted buildings are the refuge of some isolated souls. The first signs of the Retro-process came to light in 2057.
The most obvious consequence is the falling number of the Retrocity population. As a direct effect, terror arose: many people refused to turn into house tools and consequently flew out of town.
The second effect concerned the ones who had remained indoors and who were to undergo the rawest reactions to the Retro-process.
Nowadays, depopulation has stopped to an end.
The government, aware of the risks of contagion, has ensured that the walls of the city would be closed down… and that noone could make his way out of it…
Mes images sont toutes composées en musique...
Voici une liste absolument non exhaustive de ce qui m'inspire: 16 Horsepower, The Legendary Pink Dots, Joy Division, And also the trees, Tuxedomoon, Nick Cave, Current 93, Einsturzende Neubauten, The Cramps, Front 242, Le requiem de Mozart, Jack the Ripper, Small town boy de Bronsky Beat, death in June, Killing Joke, The Enchanted Wood, The Gun Club, Pulp, Screaming Jay Hawkins, Coil, Swans, Dead Can Dance, Interpol, The Hacker ...
En vrac...
Blade Runner (cela va sans dire...), Brazil (et Gilliam en général...), Le Roi et l'Oiseau, Lynch, Bienvenue a Gattaca, Dark City (que j'ai toujours pas vu...), Burton parfois, Deadman, Fantom of the Paradise, Fellini, Sergio Leone, Hitchcok, The Quay Brothers, Fritz Lang, Kurosawa, Aguirre, Princess bride, Dead Again (et Branagh en général ...), Dead on arrived, Steamboy...
Une drole de fenetre sur le monde... je ne l'allume jamais...
P.K.Dick, G.Orwell, J.Ellroy, G.Cook, A.Damasio, H.P.Lovecraft, R.Barjavel, N.Gaiman, A.Huxley, W.Collins, I.Calvino, E.Poe, C.Doyle ... encore une fois la liste serait très longue ...
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