toan *

Originaire de Marseillette, petit village de vigneron du sud de l’Hexagone, ou la musique ambiante est alors dance machine et chanson payarde, toan decouvre le hiphop. Il a alors 11 ans on est en 96, année ou pour trouver une perle dans les bacs il ne fallait pas chercher trop loin. La passion pour cette culture aux 4 axes est telle qu’elle devient exclusive. Un peu excentré géographiquement de bons disquaires ou de salles de concert, toan fait son éducation hiphopienne seul, en commandant des mixtapes au hasard par correspondance ( K’n’R yéé) et en épluchant chaque mois l’affiche, radikal et groove. Vers 13 ans il s’initie au break dans des hangars agricoles, pas doué, il se mettra plutôt à en « salopejer » les murs, tache ou il n’est pas beaucoup plus doué mais qu’il n’a toujours pas abandonné, qui lui permettra de rencontrer plus tard des graffeurs comme hefkom qui lui donne le gout pour les trains et la couleur qui coule. Au collège, il écrira ses premieres rimes, au sein du groupe « offensiv bomb » ou les blases des 2 membres Ostil et Ostèr laissent voir l’ambiance du truc, dans la cour du collège de campagne les premiers concerts sauvages... Ils commencent donc à rapper sur des faces b ou sur des intros de morceaux, patiemment collé à la suite sur des k7 audio, l’arythmie était infâme mais la rage de révolutionnaire en salopette de 14 ans faisait passer outre. A 17 ans muri par ses amitiés, il découvre la chanson néo réaliste, l’accordéon, la musique occitane, et surtout django reinhardt, la musique manouche puis la musique tzigane, la révélation… Toujours autant féru de hiphop, il en déleste toutefois l’attitude dents serrées et regard froid, ses oreilles désormais a l'affut de rap positif et peace, considérant le rap dit conscient finalement désué quand le militantisme est absent des actes. Il se tourne vers l’ambiance festival plus que l’ambiance ghetto et retrouve l’envie de faire du son avec des groupes comme Java, Hocus Pocus ou Buck 65. Exilé à Toulouse, dans une ambiance de fumées vertes, il devient beatmaker du Sekozif Krou, au mic: zirteck, zeal, ventoline, épaulé d’ hypnotik. Légendaire crew mort-né sans avoir fait de scènes, qui aura vu passé deux ans de freestyles et d’enregistrements intensifs et tout autant infructueux. Toan continuera sa route seul se partageant entre beatmaking et écriture sans but, de cette heureuse errance il croisera la route de la talentueuse Moouch (www.myspace.com/moouch), pendant leur 2 ans de vie commune elle lui transmettra le virus de la photographie qui ne cessera de se propager. En 2006, toan rebranche le micro pour faire des collaborations avec du mc comme Dernier Pro, Mr S et ZonMeyt (au Maroc), Tchoklo (au Pérou), Fleo2arme, du chanteur pianiste Mox, et du beatboxer FidyDan. A ses côtés en 2007, il fait sa première scène en tant que beatboxer au cirque d’Hiver à Paris, avec Olivia Ruiz sa grande soeur. Désormais la ligne directice est d’associer rap, slam et musique tzigane, travail encore en cours à son rythme… Collaborations et projets en vue… Notamment le fameux « rap tout cout, brèves de comptoir… et autres racontars.» Opus en cultivation et prévu l’an prochain. Dans l’attente de proposition de partage, et d’instrus (surtout hiphop/tzig), je cherche aussi un carbu de solex, des vinyls de Transylvanie et de tout folklore balkanique, une petite meuf, le cd original ou le vinyl de conçu pour durer, le maxi de malade d'hp, un essieu de roulotte, je vends une 4l et un booster de 96. La porte est grande ouverte. Paz y Suerte