Qui suis je? Un jeune homme de 31 ans maintenant, passé par Sup de Pub, publicitaire de son état, et néanmoins versé dans l'écriture. Amateur de bonne chaire, de vins fins, de sports engagés et de musiques douces (on peut très bien vivre avec ses paradoxes), j'essaye d'apporter une modeste contribution à la chanson française au travers d'une activité de parolier. Vous trouverez (bientôt) sur ce blog mes écrits. Si par chance, ce que je fais vous plait n'hésitez pas à me contacter. Ecrire pour d'autre est toujours un plaisir, surtout quand ils ont l'élégance désinvolte d'un Azul (www.myspace.com/azulworld).
A bientôt.
www.wat.tv/nicolasdubois
Quelques uns de mes textes :
Frere
Est ce qu’on se reveille different Quand on a passe la frontiere
Est ce que le ciel est plus clement Loin d’une terre de misere ?
Combien le poids d’un regard Combien le prix d’un sourire
Combien de chance separe Un lourd passe d’un pire avenir
Freres, tu crois ?
Freres, de quoi ?
Freres, o de si peu
« Freres », dis-le-moi au fond des yeux
Passe les mers, les kilometres Les reves tout au fond de mon etre
La-bas les blancs naissent au nord L’avenir ici c’est la mort
Y’a des espoirs a revendre Dans ton monde, faut me comprendre
Y’a des possibles en pagaille Je sais, je sens, faut que j’m’en aille
Freres, tu crois ?
Freres, de quoi ?
Freres, o de si peu
« Freres », dis-le-moi-le-moi au fond des yeux
J’avais des espoirs a foison Dans mes yeux, mille raisons
Qui me disaient : un autre pays Si tu le veux, une autre vie
Du changement, ça, j’en ai eu Pas de futur, present deçu
Ici nous sommes tous cousins Mais des freres, non, pas un !
Freres, tu crois ?
Freres, de quoi ?
Freres, ô de si peu
« Freres », dis-le-moi-le-moi au fond des yeux
Freres, tu crois ?
Freres, de quoi ?
Freres, laisse moi rire
Freres, memes les familles se dechirent.
Je veux
Je veux plus de tempo
Je veux palper ta fièvre
Je veux plus rien de mièvre
Et puis goûter ta peau
Je veux toutes tes danses
Je veux dans ces moments
Découvrir les amants
Que nous serons, immenses
Je veux un face à face
Je veux mêler nos sueurs
Je veux voir des lueurs
Quand ton regard s’efface
Je veux croiser nos mains
Je veux nous déchaîner
Je veux me promener
Sur tes secrets chemins
Je veux tout de toi, et même plus encore
Je veux tout en toi, même tes désaccords
Je veux voir en toi tes recoins les plus sombres
Découvrir avec toi tes rayons et tes ombres
Je veux croiser nos vies
Et que luttent nos corps
Je veux, toréador
Jouer avec tes envies
Je veux mener le jeu
Et puis à tour de rôle
Décliner tout contrôle
Je te veux comme enjeux
Je veux sentir ton sang
Battre contre mes veines
Je veux que tu deviennes
Des vagues d’Océan
Je veux que la nuit dure
Des heures, des jours entiers
Le temps de t’initier
A toutes mes tortures.
Je veux tout de toi, et même plus encore
Je veux tout en toi, même tes désaccords
Je veux voir en toi tes recoins les plus sombres
Découvrir avec toi tes rayons et tes ombres
La cuisine des mots
J’ai pris des mots salés, Des virgules piquantes
Des guillemets sucrés, Voyelles enivrantes
J’ai relevé le tout, D’adverbes épicés
Des vrais, avec du goût, Pas d’adjectifs passés
Puis j’ai mis comme il faut, Tout ça à mijoter
Attendu qu’ce soit beaux, Pour te le présenter
Dis-moi ce que t’en penses,
Est ce qu’ils sont à tes goûts, est-ce qu’ils sont à tes sens ?
Leur couleur, leur parfum, si tu aimes, dis-le moi
Et si t’as encore faim, surtout ne te prive pas.
Surtout ne te prive pas
J’ai tenté des alliances, Inédites et osées
Des accents de Provence, Des syntaxes oubliées
Du doux et de l’amer, Du dur avec amour
Du brûlant comme l’enfer, Du glacé, du velours
Dis-moi ce que t’en penses,
Est ce que c’est à ton goût, est-ce c’est à tes sens ?
Leur couleur, leur parfum, si tu aimes, dis-le moi
Et si t’as encore faim, surtout ne te prive pas.
Surtout ne te prive pas
J’ai pris des mots salés, Je me suis fait piquante
Sur tes lèvres sucrée, Des phrases enivrantes
Dis-moi ce que t’en penses,
Est ce que c’est à ton goût, est-ce c’est à tes sens ?
Leur couleur, leur parfum, si tu l’aimes, dis-le moi
Et si t’as encore faim, surtout ne te prive pas.
Surtout ne te prive pas
Tu te souviens.
Tu te souviens comme la rivière
A bercé notre tendre enfance ?
Les saisons bordées d’insouciance
Étaient nos seules frontières
Nous avions faim de toujours
Nos journées étaient trop brèves
Et nous habitions dans des rêves
Que nous bâtissions tous les jours
Tu te souviens de ces étés
Des fleurs qui sentaient le miel ?
On ne vivait pour l’essentiel
Que des heures d’éternité
Tu te souviens de nos secrets
Des jeux remplis de mystères
Des mots qu’on jurait de taire
Des promesses les plus sacrées ?
J’y pense encore, tu sais, j’y pense encore souvent
On était jamais lassés, on était bien trop vivant
Avons-nous été épargné par les années, par le temps
Sommes nous un peu restés au fond de nous des enfants ?
Tu te souviens de la poussière
Qui couvrait nos écorchures
De toutes ces égratignures
Dont tu étais tellement fière ?
Tu te souviens des champs immenses
Des chemins qui semblaient sans fins
Tu te souviens des parfums
Lorsque enfin la nuit commence ?
J’y pense encore, tu sais, j’y pense encore souvent
On était jamais lassés, on était bien trop vivant
Avons-nous été épargné par les années, par le temps
Sommes nous un peu restés au fond de nous des enfants ?
…
Chasseuse d'etoiles
Fille de l’ombre, entre luciole et papillon
C’est votre ciel en decombre qui me sert de maison
Je virevolte, mon nez balaie les poussieres
Je me balade, je suis chez moi dans l’univers.
J’ai mon terrain de jeu au-dessus de vos têtes
Mes amis de fortune se prenomment cometes
Quand je regarde en bas, quand parfois ça m’arrive
Je pleure un petit peu, pauvre terre chetive
Je chasse les etoiles, j’apprivoise la lune
Le ciel est un desert dont je connais les dunes
J’y pars en promenade mon filet dans le dos
J’attrape des lumieres, les relâche aussitôt
J’ai dompte facilement Venus et la Grande Ourse
J’ai double plus d’une fois Pegase dans sa course
Mes souvenirs s’emmêlent aux notes de la lyre
Que les Gemeaux me jouent le soir pour m’endormir
Les terres eloignees je les connais par c,,ur
Les anneaux de saturnes, les soleils enchanteurs
Au fonds des galaxies j’ai cache des collets
J’y ai trouve un jour la belle Cassiopee
Je chasse les etoiles, j’apprivoise la lune
Le ciel est un desert dont je connais les dunes
J’y pars en promenade mon filet dans le dos
J’attrape des lumieres, les relâche aussitôt