Ed Wood Is Dead

Pour être sûr d'avoir votre place à la prochaine réunion du Grandiloquent Moustache Poésie Club, il suffit de réserver sur billet-réduc. Vous y trouverez quelques réductionsEd Wood is dead ?! N’écoutez pas la rumeur, ce n’est qu’une ruse machiavélique de l’artiste pour se faire oublier et pouvoir accomplir dans l’ombre ses terribles desseins: après avoir essayé pendant toutes ces années de rendre le monde aveugle par ses films, il récidive en tentant cette fois d’asservir nos oreilles à grand renfort de raps sophistiqués. Mais alors pourquoi une telle affirmation ? Tout simplement parce que la vraie force du Diable est de vous faire croire qu’il n’existe pas… Officiellement mort depuis 1978, Ed Wood coule en réalité des jours heureux dans une villa paradisiaque en compagnie de Biggie et Tupac. Dans ce lieu merveilleux, Lady Di leur prépare des merguez sur un grill George Foreman© tandis qu’Elvis apprend le ukulélé à O.D.B… Cette bulle magique existe belle et bien ! ce n’est pas l’île de Pâques ni le triangle des Bermudes, ce n’est pas non plus la cité engloutie de l’Atlantide, encore moins les Iles Caïman. Non ! Ce lieu c’est…(suspens)…(attention, révélations)… LE TRIANGLE DE ROCQUENCOURT ! A la fois paradis fiscal, faille spatio-temporelle et spot électromagnétique (en témoignent les fameux « bouchons du triangle de Rocquencourt ») , le triangle a attiré deux enfants vaudous, Toxie et The Bodysnatcher, séduits par les vertus surnaturelles de l’endroit. Combinée à la force de leur musique shamanique et de leur sampleur/défibrilateur, l’atmosphère particulière de ce lieu leur permet de maintenir en vie les vieilles gloires qui désirent se retirer du monde tout en continuant à profiter des joies terrestres… Mieux ! un nuage naturel de DHEA, filtré par la « moustache suprême venue de l’espace», flotte sur le triangle, figeant ses locataires bienheureux dans une éternelle jeunesse. Sous leurs narines, vous remarquerez toute sorte de moustaches. Petits parasites extraterrestres, ces postiches pileux photo-synthétisent la précieuse molécule et donnent vigueur et enthousiasme à leur propriétaire. Mais il y a un terrible revers à la médailles ! Parfois la moustache symbiote prend le pas sur son propriétaire et le domine littéralement. C’est le cas d’Ed Wood qui doit sans cesse lutter pour ne pas sombrer dans la folie. Ses différentes facettes se disputent le contrôle et le poussent à une incommensurable volonté de puissance. En secret il constitue son gang et asservit quiconque a le malheur d’écouter sa musique et de se laisser séduire par la moustache. Alors méfiez-vous de la moustache, méfiez-vous du Gang, il s’accroît de jour en jour. Aujourd’hui Rocquencourt, demain Paris et ensuite… l’Europe