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FIGURES LIBRES TOUR N'ACCOMPAGNERA PAS POUR LE MOMENT D'AUTRES PROJETS.
A l’origine une envie toute simple de gens tout simples : composer un roster comme disent les professionnels de la musique au gré des rencontres et des envies. Pas de contrainte de styles, de localisations, et ce pour plusieurs raisons : d’une part, nous aimons la musique, et non les courants. D’autre part, nous sommes encore des débutants, ayant à peine le droit de vote, donc les réductions SNCF ça nous connaît.
Pourquoi Figures Libres Tour ? Parce que la structure mère de cette agence s’appelle Figures Libres, et qu’on ne voulait pas que les gens soient perdus. L’attention telle est notre mantra.
Un télescopage de sonorités sans liens réels de prime abord si ce n’est le refus des cases, ou plutôt l’incapacité à se plier aux codes. On peut appeler cela un manque de cohérence, nous préférons le terme candide. Certes le pari est ambitieux : des artistes en développement pour la plupart, oeuvrant dans des styles peu porteurs dans notre contrée. Pop dark, rap à obédience littéraire, electro intelligente, post rock sans somnolences ; autant de styles que ces groupes défendent, avec comme dénouement de ne pouvoir rentrer dans les classifications hermétiques des étiquettes de la FNAC. Alors pourquoi nous réussirions là ou tant d’autres ont échoué, ou ont retourné leur veste ? Et bien car nous n’avons aucune certitude quand à la probabilité de notre réussite. Nous sommes justes des dingues de musique, ayant passé trop de temps dans leurs chambres à rêver au casque, plutôt que de sortir pour vivre et rencontrer des gens réalistes qui nous auraient découragé. La naïveté voilà le deuxième ressort de l’aventure.
Figures Libres Tour, c’est donc du booking, amoindri de l’aspect commercial qui prévaut trop souvent devant l’humain dans ce secteur. Nous ne sommes que des clés pour les artistes, des ouvriers de l’ombre qui tenterons de les aider car à un moment ou un autre, une de leurs oeuvres nous a ému, fait réfléchir, ou plus simplement permis d’embrasser quelqu’un qui préférait encore cela que nos théories en dix huit volets sur telle chanson. Pour simplifier : une aide pour ces artistes afin qu’ils puissent se concentrer uniquement sur leur musique. Evidemment l’aide n’est pas gracieuse, et nous les pomperons à hauteur de 78% sur chaque vente de badges. La réalité économique et le sérieux que l’on applique dans un métier qui n’est basé que sur du dérisoire tel est la synthèse de ce développement en trois parties qui aurait sa place en devoir sur table à Sciences Po.
On se plait à penser qu’à notre échelle microscopique de débutants nous allons --uvrer pour participer à la mutation actuelle du secteur de la musique en France. La dématérialisation des supports, l’explosion des festivals, la création de SMAC telle une épidémie pour un public de jeunes cadres dynamiques bien rasés afin de remplacer les MJC d’antan ou les bagarres du samedi soir des blousons noirs effrayaient le voisinage, voilà ce que pourrait être une description acide de blasés. Nous nous refusons à cela, un bandeau sur les yeux pour avancer, et des envies pleins les oreilles on se lance dans l’aventure. Et puis à quoi ça sert d’avoir une vie cadrée, l’existence est bien plus plaisante en mode « Figures Libres ».
Une conclusion sous formes de pirouettes, rien de tel pour contrebalancer les quelques desseins parsemés dans ce texte masquées sous forme de calembours. L’art de la distance, le refus du paraître et de se prendre au sérieux malgré nos convictions profondes dans le bien fondé de notre action, peut-être est ce finalement cela notre philosophie et notre moteur. Que les surprises soient au rendez-vous, et que le plaisir reste notre seule essence.
L’équipe de Figures Libres Tour.