montauk

Nestorisbianca "Rose (in bud mix)" - Video by dit-scale 2009
NESTORISBIANCA - Rose from dit-scale on Vimeo .

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The Sugar Plum Fairy pr. "Shades of Grey" : Sortie Janvier 2010
©2009MonAmour
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2cv Xperience !
2 chevaux
par iologic

Some News !
nestorisbianca studio cut 1
par iologic

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Booking Nestorisbianca : Figures Libres Tour
Booking The Sugar Plum Fairy Pr. : Jerkov Musiques
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Montauk est un micro-label indépendant créé en 2006 autour de, et avec, les membres de Nestorisbianca et The Sugar Plum Fairy Pr.

------------------------------------------------------------ ------------------------FAIRE (A) PART... Voici le style d’article que nous aimerions faire à chaque numéro. Il s’agit de vous faire part d’une naissance. Le 28 septembre prochain deux sorties simultanées d’albums officialiseront en effet la création du Label Montauk. Du nom de la ville dans Eternal Sunshine of the spotless mind, Montauk nous offre en cette rentrée les albums des groupes Nestor is Bianca et The Sugar Plum Fairy pr. Ces deux premières sorties seront distribuées par Codaex (Mister Lab, Santa Cruz ou encore Burning Heads). A noter l’Artwork trés soigné de ces deux digisleeve réalisés par MonAmour (www.monamourstudio.fr). Et côté musique vous allez me dire… Out of the Nest, Second Opus de Nestorisbianca, distille une pop épurée et scintillante. Ni vraiment joyeuse, ni vraiment sombre, la musique des Vendômois est sincère et poêtique. Deux adjectifs qui correspondraient d’ailleurs tout aussi bien à la musique de The Sugar Plum Fairy pr. Grâce à ce premier véritable opus, les tourangeaux nous offrent, tout en finesse, 11 titres à la sensibilité exacerbée. A noter également que les deux groupes nous ensorcellent par la voix respective de leurs chanteurs aux timbres graves et profonds. Deux magnifiques sorties organiques et mélancoliques. Du trés grand art !

Magazine Oblik – Octobre 2006

Texte : Julien & 10°3

------------------------------------------------------------ ------------------------Hier soir à la Scène Bastille de Paris, j'étais venue voir Nestor is Bianca, un des groupes français les plus sous-estimé de l'Hexagone et qui est trop rare en concerts, faute d'encadrement. Et puis finalement tout s'est enchaîné comme dans un rêve que j'ai eu envie de vous raconter…
La salle est encore au 3/4 vide à 20h. Julie B Bonnie s'avance courageusement vers le micro. Toute de noir vêtue, elle entame une chanson de fille de joie qui vous fait frissonner par sa colère rentrée à fleur de peau. "Le silence" enchaîne un autre moment fort, d'autant plus que devant elle le vide, derrière elle le noir. Julie prend le violon et multiplie les lignes mélodiques : c'est simplement beau, émouvant, comme elle sait l'être quand elle est seule et sans filet. Et que dire de sa reprise de Leonard Cohen qui se noie dans les discussions de bar ! Il y a des moments où on a envie de mordre, mais elle en a vu d'autres… et en verra encore grâce à ses chansons neuves.
Une toile ovale encadrée par un clavier et une basse : décor bien frugal pour Sugar Plum Fairy, duo sur scène mais trio au jardin puisque les vidéos font partie intégrante du show. Et quel show ! La voix d'Aurélien vous prend aux tripes, sitôt évacué le cynisme d'une comparaison inévitable avec Anthony. Des rythmes tout en boucles et en rondeur soutiennent un jeu de piano agressif, expressif (rien à voir avec l'univers des Johnsons) qui joue les montagnes russes avec les images de pâte à modeler et de guirlandes lumineuses. C'est tout simplement beau, inattendu, fort. "Blind" me met une claque dont je ne suis pas prête de me relever.
Enfin, j'exagère puisque quelque minutes plus tard je me trémousse avec le public (un peu plus nombreux et attentif qu'à 20h) sur les rythmiques plus charnues de Nestor is Bianca. Le groupe remplace la délicatesse des arrangements de ses disques (à acheter absolument les yeux fermés !) par la puissance du powertrio qu'il est désormais. La guitare commence tout doucement, la basse s'immisce dans son jeu presque sournoisement et puis au fil des morceaux, la tension monte à mesure que la lumière baisse. Final rock'n'roll ou presque, en tout cas bien noisy. On en redemande ? La batterie dévoile toute sa puissance sur un morceau qui se transforme vite en hymne dancefloor irrésistible. Enfin l'heure, toujours elle, met le haut là à notre enthousiasme.
Si vous avez confiance dans mon jugement, mais voulez vérifier par vous-même, sachez que les groupes cherchent tourneur désespérément ou toute personne qui pourra leur offrir une salle, même pour un soir. Ils font partie de mes amis sur myspace, mais dans la vraie vie aussi ils valent le coup d'être connus.
Chronique de Cathimini le 18/02/2007 - www.myspace.com/cathimini
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