Pascal DERATHE - Jazz-Letter.com
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"Les Lyonnais de "The Very Big Experimental Toubifri Orchestra" ont offert un spectacle complètement déjanté dont les discordances savamment étudiées et les gags à foison ont fait se lever de bonheur le public du chapiteau jazz"
Didier PLANADEVALL - L'EST REPUBLICAIN
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Vingt-deux alienés réunis autour d'une partition singulière modulable à souhait, à caractère graphico-cyclique et structuro-improvisé, baptisée "Partir un jour", charpentée par Greg Gensse vous invitent au plus Toubifri des concerts à trépidations organiques...
The Very Big Experimental Toubifri Orchestra
envoyé par theverybigtoubifri Aaaaaaaaa… poum tchak poum tchak poum tchak poum tchak poum tchak poum tchak poum tchak poum poum poum… POUEEEET…. Flurutuflurutuflurutuflu… etc etc…
C’est par ces ondes cosmiques et intraveineuses que les vingt-deux forcenés du Very Big Experimental Toubifri Orchestra envahissent leurs terrains de jeux, d’expériences, de culbutations et de virevoltages, de risques sans périls, de partage et d’humanité, de bourguignon, de boeuf balinais à la sauce aigre douce pour vous emmener dans un imaginaire folklorique puissant, (é)puisant son répertoire aussi bien dans les abysses profondes des mers indonésiennes que dans les geysers bouillants d’Islande du nord-ouest.
Vidant le sens de son non-sens, caressant du doigt ce que l’on appelle trop aisément dadaïsme ou surréalisme ou impressionnisme ou conceptualisme ou dodécaphonisme ou brahmanisme ou cyclotourisme, appuyant là ou ça ne fait pas de mal et acuponcturant là ou ça peut surprendre, The Very Big Experimental Toubifri Orchestra, avec son premier spectacle « Partir Un Jour », convie chaque âme éperdue à prendre ses ailes à son cou et à croiser les chemins orgasmiques de l’improvisation collective, spatiale, dirigée (à l’aide de signes ou de panneaux) servis sur le plateau d’une partition peu commune. On y retrouve, par exemple, une figure récurrente : un diagramme concentrique issu des religions hindouistes et bouddhistes représentant le temps et l’univers appelé mandala. Bien que l’on ne retrouve pas l’aspect concentrique, Greg Gensse a voulu garder le nom de mandala car ce motif peut être utilisé pour illustrer les musiques cycliques du gamelan indonésien qui influence largement la musique du Very Big Experimental Toubifri Orchestra. Chaque couleur représente une note, le rythme est défini par la longueurs des cases.