Miya

Il paraît qu'il est de bon ton de se découvrir... Ah! j'envie tous ceux qui sont tombés dedans quand ils étaient petits et je ne plains pas ceux qui ont été "contraints" de jouer d'un instrument pendant leurs longues années d'enfance par un papa-maman que l'on voyait tyrannique en ce temps -là! Pour ma part, je n'aimais qu'un instrument à cette époque-là: le piano et j'ai du attendre les années de pensionnat de mon adolescence pour me voir gratifier d'un cours hebdomadairede 30'. Puis ce fut le sevrage avec les déménagements successifs, le peu de moyens financiers de la famille et le partage de ma chambre avec une nouvelle venue. Mais mon insistance pesante me permit de réintégrer un conservatoire de province lors d'un retour en France.Comme il n'y avait plus de place dans la section piano, je me retrouvais avec un violoncelle sur les bras...amère déception: je ne devais pas faire de bruit, ni rayer le parquet du salon...exit la musique. S'ensuivit une longue période d'errance; je m'enfermais dans ma chambre pour écouter les Beatles, les Pink Floyds (très décadent),le hard rock de l'époque( très dérangeant) et Bethoveen(beaucoup). Je résistais à Claude François mais pas à Mike Brant... En bref, il est difficile de se faire une éducation musicale avec "Salut les copains" et les booms du samedi soir; Mais, ce n'était que partie remise: les années étudiantes, à Paris autorisent les sorties et je commençais à traîner dans les caves de jazz(c'est pas bien ça) et goûter le plaisir du classique dans quelques grandes salles : Opéra Garnier(eh!oui,on ne se refuse rien), Pleyel et le Théâtre des Champs Elysées... Mais entre l'écoute et le passage à l'acte, le temps n'était pas encore venu! Je n'ai découvert le chant qu'il y a peu lors d'un stage vocal dans un club de vacances de la Côte d'Azur(si vous êtes sages, je vous le dirai), afin de ne pas bronzer "idiot" mais depuis, le virus est bien là! Je souhaite ce type de rencontre à tout le monde et d'avance "à bientôt" pour ceux qui l'ont déjà en eux!