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Serge SCIBOZ

I am here for Friends

About Me

Chroniqueur de blues et de rockabilly à la revue BCR (blues, country et rock and rol) site : http://bcr.blues-compagnie.net et Dick Rivers Connexion le mag'. site : http://www.dick-rivers.com Je suis fan de blues et de rock and roll : de John Lee Hooker à Elvis Presley, de Lightnin' Hopkins à Eddie Cochran... et surtout de swamp-pop originaire du Golfe du Mexique entre Louisiane et Texas comme par exemple : Cookie and the Cupcakes, Mando and the Chilli Peppers, Freddy Fender, Benoît Blue Boy & Les Tortilleurs en France et tant d'autres groupes fantastiques qui à la fin des 50's faisaient danser dans les bouges enfumés de la frontière mexicaine, en jouant leur musique épicée. J'ai aussi beaucoup écouté deux groupes de rock français qui ont tracé des autoroutes : Les Dogs de Rouen et Little Bob Story du Havre, ainsi que le pub-rock teinté de rhythm and blues des anglais de Dr Feelgood. Sans oublier le rock and twist des Chats Sauvages période Dick Rivers, le rockabilly revival fin 70's début 80's avec Crazy Cavan et les Rockin' Rebels de Tony Marlow, les premiers balbutiements du french blues avec Benoît Blue Boy, Patrick Verbeke, Bill Deraime, Backstage (Paul Personne), Jean-Jacques Milteau, etc... Eclectisme en somme ! ..

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My Interests

Epicurisme sous toutes ses formes.

I'd like to meet:

Eddie Cochran quelque part là-haut ! et Robert Johnson certainement en enfer... Ainsi que tous les apôtres et autres martyrs du blues et du rock and roll disparus prématurément ou tragiquement comme Vince Taylor, Gene Vincent, Buddy Holly, Little Walter, Sonny Boy Williamson n° 1, Slim Harpo, Lee Brilleaux (Dr Feelgood), Dominique Laboubée (DOGS), Marc Police (Jezebel Rock - Les Wampas), Jack Regard (Les Chats Sauvages), Ramon Roccès Jr (Rockin' Rebels), Victor Leed, Blind Lemon Jefferson, Anicée Alvina (Ici Paris), Howlin' Wolf, Dany Logan (Les Pirates), Georges Fiaux (Les Costars), Hound Dog Taylor, Freddie King, Luther Allison, Johnny "Guitar" Watson... La fameuse malédiction du rock et du blues qui caractérise la (les) musique du Diable! Que la légende continue... VIDEO : EDDIE COCHRAN Summertime Blues VIDEO : THE CRAMPS Ultra Twist VIDEO : CRAZY CAVAN & the Rhythm Rockers..
Flying Saucers - 1979 - Keep On Comin'
envoyé par fredozydeco VIDEO : FLYING SAUCERS Keep On Comin' (1979)
Vince Taylor - Brand new Cadillac (live 1979)
envoyé par pascals2 VIDEO : VINCE TAYLOR Brand New Cadillac (live 1979) VIDEO : MICHEL IMPRO (BLUES) POUR SERGIO

Music:

Rockabilly, rock and roll, twist, blues, rhythm and blues, soul music, zydeco, cajun, surf, swamp-pop, jump, variété française de qualité, etc...

Movies:

Les Tontons flingueurs. Les vacances de monsieur Hulot. La Fureur de Vivre. American Graffiti. La Blonde et Moi. Jailhouse Rock. L'équipée Sauvage. 36, quai des Orfèvres. Réservoir Dogs. Great Balls Of Fire. Pulp Fiction. Thelma et Louise. Il était une fois dans l'Ouest. Jackie Brown. Le Clan Des Siciliens. Le Pacha. Rio Grande. Le Jour Le Plus Long.

Television:

La télé actuelle est pour moi synonyme d'aliénation mentale audiovisuelle. Je déteste les Talk Show de Ruquier, Ardisson et Fogiel où les animateurs, petits Marquis de la petite lucarne, se mettent en avant en descendant leurs invités. C'est vrai que lorsqu'on a un maître à penser du charisme de Steevy Boulay, Laurent Ruquier peut se permettre la goujaterie sans bornes avec ses invités ! Quant à Drucker avec son look de gendre idéal, ça fait combien d'années qu'il n'a pas invité Dick Rivers dans son émission ? Alors que pour Hallyday et Mitchell, il déroule le tapis rouge à chaque sortie d'album. La mafia du gluant et pitoyable show-biz ! J'écoute surtout la radio : Les news sur France Inter, l'émission blues de Jean-Jacques Milteau "Bon Temps Roulé" sur TSF 89.9 tous les samedis à 19H00, les 'Nocturnes' de Georges Lang sur RTL, Laurent Lavige sur Inter, et Serge Levaillant 'Sous Les Etoiles Exactement' toujours sur France Inter, lors de mes nuits d'insomnie...

Books:

En particulier les grands poètes du 19ème arrondissement... non pardon du 19ème siècle : Artur Rimbaud, Camille Saint-Saëns, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Chateaubriand, Edmond Rostand, etc... et les séries noires des éditions Gallimard, Georges Simenon, Stephen King, Philip Marlowe...

Heroes:

Benoît Blue Boy, Dick Rivers, Slim Harpo, Eddie Cochran, Gene Vincent, The Fabulous Thunderbirds, Little Bob, Dr Feelgood (Lee Brilleaux), Les Rockin' Rebels, John Lee Hooker, Jerry Mc Cain, Jimmy Reed, Jean-Jacques Milteau, George 'Harmonica' Smith, Les Wampas, Patrick Verbeke, Les Chats Sauvages avec Dick Rivers, Jerry Lee Lewis, Crazy Cavan, Tony Marlow, Muddy Waters, Little Walter, Lazy Lester, Les Vautours avec Vic Laurens, Les Dogs (Dominique Laboubée), Robert Johnson, Billy Boy Arnold, Buddy Holly, Ici Paris, The Hot Rocks, Carl Perkins, Lightnin' Slim, Charlie Feathers, Les Costars, Chris Spedding, Southside Johnny, Willy DeVille, Stan Noubard Pacha, Bo Weavil, Doo the Doo, Elvis Presley, Little Richard, Fats Domino, Shere Khan (Ici Paris), Awek, MC5, Les Stones, Les Ramones, Johnny Carroll, etc... VIDEO : TONY MARLOW'S GUITAR PARTY The Missing Link VIDEO : LES COSTARS Je Te Veux (ci-dessous) .. VIDEO : THE HOT ROCKS Get Out Of This House VIDEO : NELSON CARRERA & the HOT ROCKS Little Lisa VIDEO : AMERICAN GRAFFITI (1973)
ode à Dick
envoyé par j-bugg VIDEO : DICK RIVERS Ode à Dick
Gene Vincent - Be Bop A-Lula
envoyé par 50srealm VIDEO : GENE VINCENT Be Bop A Lula
Johnny Carroll - Rockin' Maybelle (rockabilly)
envoyé par pascals2 VIDEO : JOHNNY CARROLL Rockin' Maybelle
Jerry Lee Lewis 1964
envoyé par popy27 VIDEO : JERRY LEE LEWIS High School Confidential etc...(live 1964)
The Teenkats
envoyé par mitchell-city VIDEO : TEEN KATS avec Thierry Le Coz Dans Ton Jeans------------------------------------------------------- ------------DICK RIVERS Ecrit par Serge SCIBOZ pour la revue BCR-- 11 juin 2008 Platinum Collection (trois cd) EMIA l’ère du formatage artistique, des peoples m’as-tu-vu et fastidieux et du train de vie bling bling de nos dirigeants en parfaite inadéquation avec la réalité quotidienne, la majorité du public éprouve en ce moment un vital besoin de recherche d’authenticité Very Dick et de talent dénué d’édulcoration superflue. Ce qui explique certainement en majeure partie l’immense succès du film de Dany Boon Bienvenue chez les Ch’tis et l’incroyable longévité d’un artiste tel que Dick Rivers, à la foi inébranlable. Héros légendaire de la sempiternelle sainte trilogie du rock and roll français, survivant des sixties ayant traversé presque cinq décennies, parfois contre vents et marées en empruntant des routes sinueuses mais ô combien exaltante, mais toujours droit dans ses bottes sans jamais faire de concessions suspectes, le regard franc, la banane vaillante et les bagouses imposantes, Dick Rivers fait indubitablement partie du patrimoine musical national. Dick est un peu comme un membre de notre famille qu’on s’arrache pour l’avoir toujours à sa table lors d’un évènement important. Un proche qu’on oublie parfois mais vers qui on revient toujours les jours de spleen à la recherche de sincérité perdue. Comme un vieux rock and roll enfouit dans un coin de notre mémoire qui resurgit comme par magie. Comme un vieux vinyle oublié au fond d’un carton et qu’on redécouvre des années plus tard avec stupéfaction, car ce vieux vinyle en question semble s’être bonifié avec le temps et malgré les craquements des sillons, nous fait plonger corps et âme dans un bain de jouvence salvateur. Comme malheureusement de nombreux albums cultes de l’ex leader des Chats Sauvages n’ont toujours pas été réédités en CD, comme notamment Rock ‘N’ Roll Star de 1974, Mississippi River’s de 1975, Dixie de 1977 ou encore Rock ‘N’ Roll Poète de 1983, EMI a eu la judicieuse idée de sortir un coffret Platinum Collection de trois CD’s, proposant 64 titres allant de 1962, juste après le divorce avec les Chats à 2006 et l’album éponyme, qui hélas n’a pas rencontré le succès escompté en raison d’un manque évident de promotion. A ce sujet, le colis postal contenant la galette de Dick à destination de Michel Drucker s’est certainement égaré ! En effet, l’impartial et gentil dinosaure de France Télévision et de nos dimanches après-midi, à l’éternel look de gendre idéal est resté sourd et aveugle à cette ‘Ode à Dick’ faite par la nouvelle génération pop-rock française. Décidément, on ne peut plus faire confiance à la Poste et au service public en général… Tous les styles musicaux qui ont fait le succès de Dick et le bonheur de ses nombreux fans sont ici représentés : rock and roll, country music, blues, rhythm and blues et variété de qualité (dans ce cas, le terme ‘variété’ n’a rien de péjoratif, bien au contraire). Chaque décennie traversée avec allégresse a eu son lot de titres incontournables et de morceaux de bravoure. Et parmi les 64 titres proposés, on peut citer : Baby John, Tu n’es plus là, Rien que toi, Va t’en va t’en, Viens me faire oublier pour les années 60, Marilou, Hey Mamy, Maman n’aime pas ma musique, Jambalaya, Faire un pont, Je continue mon rock ‘n’ slow, Roule pas sur le Rivers pour les années 70, Vingt deux les v’là, Cinderella, Les yeux d’une femme, Nice baie des anges, N’en rajoute pas mignonne, Ainsi soit elle pour les années 80, Plein soleil, Le Montana, Mauvaise fille, Oh ! Maman merci, Dans le ghetto, pour les années 90, La partenaire, La vie qui roule, T’avoir perdue, Amoureux de vous, Le mauvais joueur, Ode à Dick, Elvis avait l’air d’un ange, La chanson des adieux, Les yeux bleus (pleurant sous la pluie) pour les années 2000. Quel parcours pour ce rocker niçois dont la vie a basculé en découvrant Elvis Presley avec Heartbreak Hotel. Que de souvenirs inoubliables et que de rencontres ‘historiques’ qui auront apporté leur contribution de près ou de loin à cette fantastique épopée Riversienne : Le rock ‘n’ twist des Chats Sauvages, la révolution sociale des 60’s, le Palais des Sports de Paris à feu et à sang, Elvis, Cliff Richard & les Shadows, les Krewkats, les Gladiators, Gérard Manset, Tommy Brown, le groupe Labyrinthe, Alain Bashung, Pierre Billon, Serge Koolenn, John Lennon et Paul McCartney, James Burton, Albert Lee, Chris Spedding, Charlie Sexton, Didier L’Embrouille, Le Baron Bleu, Patrick Coutin, Axel Bauer, Mickey 3d, Miro, Benjamin Biolay, Peter Kingsbery, Franck Ridacker, Mitch Olivier, Kevin Bacon, Jonathan Quarnby, Bogalusa Louisiane, Austin Texas, Londres, le Canada, des tournées épiques sous des chapiteaux survoltés les pieds dans la boue, les jours heureux, le come-back à Bobino, le concept ‘Autour du Blues’, la rock and roll attitude à son paroxysme… Au regard de toutes ces années écoulées sur un tempo d’un rock and roll endiablé, il n’est pas usurpé d’affirmer que Dick Rivers, outre le fait qu’il possède une voix hors du commun (un Stradivarius à la place des cordes vocales !), a toujours eu le souci paranoïaque de la perfection, le souci obsessionnel de s’entourer des meilleurs musiciens du moment, qu’ils soient anglais, américains ou français et qu’il demeure encore aujourd’hui le plus doué de sa génération, le plus avant-gardiste sur son époque et aussi le plus audacieux. Peut-être que cette attitude lui aura été parfois injustement néfaste en raison de l’incompréhension des médias (voire parfois du public), alors que ses collègues mais néanmoins ‘amis’ que sont Johnny Hallyday et Eddy Mitchell (entre autres…) sont souvent restés bien calés dans les sentiers battus qui conduisent au succès, sans prendre le moindre risque artistique (ou presque), qui peut dans certains cas engendrer une sorte de roulette russe avec une cartouche dans chaque trou du barillet, une roulette russe relative au degré de notoriété et au quotas des ventes de disques. Surtout au sein d’un pays qui manque singulièrement de culture musicale et qui n’est pas d’obédience rock ‘n’ blues… Alors que les ricains eux, ont été biberonnés aux disques de Slim Harpo, John Lee Hooker, Buddy Holly, Eddie Cochran, à la country music, à la soul… Et lorsque je vous aurai dit que ce Platinum contient un luxueux livret concocté par Alain ‘Duvalex’ Duval, une authentique encyclopédie vivante des musiques d’outre-Atlantique et le biographe attitré de Dick, agrémenté de nombreuses photos, un titre inédit en bonus track signé Mathieu Boogaerts, il ne vous restera plus qu’à acquérir d’urgence ce petit bijou de feeling, de droiture et de bonheur simple mais intense, qui retrace une petite partie de la longue et prolifique carrière de Dick Rivers. Une carrière aux antipodes des impostures notoires et du copinage sans scrupule avec le gluant show-biz. En attendant avec impatience L’Homme Sans Age, le nouvel opus de Dick enregistré cet hiver à Londres, écrit et composé par Joseph d’Anvers (sortie prévue le 9 juin), comme une nouvelle pierre à l’édifice de ce monstre sacré. Ouf, il était temps de sortir de ce marasme musical qui hante la petite lucarne et les ondes FM. Merci Dick d’exister, la légende continue…