"J estimais qu il etait de mon devoir de rendre Ingid presente et visible aux yeux de l opinion publique, de la fair perdurer dans l souvenir de ceux qui avaient soutenu sa cause dans la memoire du pays et du monde"
Espoir Ingrid Betancourt - 5 ans après - Colombie
Les Arenes de la Liberté ( 21 Juin 2006 )
Elle passe une première partie de son enfance en France, lorsque son père obtient un poste à l'UNESCO. Après quelques années passées en Colombie, la famille revient en France. Son père est alors ambassadeur de Colombie à l'UNESCO, et de nombreuses personnalités fréquentent la famille. C'est ainsi qu'Ingrid fait la connaissance du poète Pablo Neruda, avec qui elle garde un fort lien d'amitié jusqu'à sa mort, en 1973.
Après être rentrée en Colombie et avoir vécu la séparation de ses parents, elle repart à Paris et se prépare à entrer à l'Institut d'études politiques. C'est là qu'elle fait la connaissance d'un Français qu'elle épouse en 1981. De cette union naissent deux enfants dont Mélanie qui se bat pour la libération de sa mère prise en otage par les guérilleros colombiens depuis le 23 février 2002. Elle a d'ailleurs été récompensée pour ses efforts en recevant le Prix Femmes en Or de la Femme de l'Année. À cette occasion elle a rappelé qu'« aucun Français n'avait été retenu aussi longtemps » et elle a interpellé les candidats à l'élection présidentielle pour savoir « ce qu'ils comptaient faire » pour aider sa mère.
En 1990, Ingrid divorce, revient à Bogotá et entre au ministère colombien des Finances. En 1994 elle est élue députée et en 1998, elle crée son parti, OxÃgeno Verde. Elle est élue sénatrice la même année.
Elle se prépare à se présenter aux élections présidentielles lorsqu'elle est enlevée par les FARC le 23 février 2002 près de Florencia, en compagnie de sa directrice de campagne, Clara Rojas. Malgré une forte mobilisation internationale pour obtenir sa libération, elle est toujours prisonnière du groupe révolutionnaire, dont elle partage les revendications sociales tout en condamnant leurs méthodes violentes.
Pour la troisième fois en quatre mois, les FARC ont à nouveau donné des "nouvelles" d’Ingrid Betancourt, en déclarant, cette fois, qu’elle était "appréciée et respectée". Selon des informations révélées par Le Monde, il est également dit qu’Ingrid dispose "d’une brosse à dent, de savon, de dentifrice, de déodorant, de papier et de serviettes hygiéniques, de livres, de cahiers pour écrire, et d’un uniforme".
Son enlevement
Lorsque les pourparlers avec les FARC en février 2002 sont brisés, le gouvernement de Pastrana donne l’ordre à l’armée de reprendre la zone de 42 000 km carrés cédés.
Le 23 février, le Président Pastrana part en hélicoptère vers San Vicente del Caguán dans le but de rendre officielle la présence des forces armées dans la commune. Ingrid Betancourt, alors en campagne présidentielle, décide de faire acte de présence et d’accompagner le maire de San Vicente qui appartient à son parti politique.
Ingrid prend la route de Florencia (capitale du département) qui mène à San Vicente del Caguán malgré les avertissements du gouvernement lui signalant la présence de guérilleros dans la zone et l'informant des combats qui avaient lieu. Alors qu'une dernière barrière militaire empêche le convoi de continuer et que les militaires annoncent la présence des guérilleros quelques kilomètres plus loin, Ingrid donne l’ordre à son conducteur de poursuivre sa route. Avant de repartir, les militaires lui demandent de signer un document dans lequel elle se rend responsable de cette décision prise à l’encontre des avertissements qui lui avaient été adressés. Quelques kilomètres plus loin, Ingrid et Clara Rojas, sa directrice de campagne, sont arrêtées et enlevées par les FARC.
Cet enlèvement s’ajoute aux autres enlèvements d’hommes politiques colombiens et est considéré comme un enlèvement politique. Avec ces enlèvements et ceux de nombreux militaires retenus depuis plus de 5 ans, les FARC espèrent échanger les otages en leur possession contre des guérilleros emprisonnés dans les prisons colombiennes, dans ce qu’ils appellent un « accord humanitaire ».
Source : Wikipedia